5e régiment de chasseurs à cheval (France)

régiment militaire français

5e régiment de chasseurs à cheval
Image illustrative de l’article 5e régiment de chasseurs à cheval (France)

Création 1675
Dissolution 1994
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Régiment de Chasseurs à Cheval
Rôle Cavalerie légère
Garnison Périgueux
Ancienne dénomination d'Audigeau-Dragons
Chasseurs du Hainaut
Chasseurs d'Angoulême
Chasseurs du Cantal
Devise Quoerit quem devoret
Inscriptions
sur l’emblème
Valmy 1792
Zurich 1799
Hohenlinden 1800
Austerlitz 1805
Friedland 1807
L'Ourcq 1914
L'Avre 1918 (en)
La Marne 1918
Anniversaire Saint-Georges
Guerres Guerres de la Révolution
Guerres de l'Empire
Première Guerre mondiale
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes

Le 5e régiment de chasseurs à cheval est une unité de cavalerie légère de l'armée française créée en 1675 : ce régiment a été dissous en 1994 à Périgueux.

Filiation modifier

Au départ, il s'agit d'un corps de dragons, formé en 1675, par un gentilhomme gascon, d'Audigeau (ou peut-être d'Audijos), avec des bandes irrégulières dont il était le chef. Il devint un régiment régulier de dragons le . Refusant la discipline imposée par Louvois, M. d'Audigeau se révolta et partit en Sicile. Le régiment fut confié à Alexis Bidal, baron d'Asfeld pour l'épurer et le réorganiser. De 1675 à 1787, il prit le nom des différents propriétaires de cette unité de dragons :

  • 1676 : Alexis Bidal, baron d'Asfeld (1654-1689)
  • 1678 : Benoìt Bidal, baron d'Asfeld (1658-1715)
  • 1696 : chevalier d'Hautefort
  • 1709 : comte de Saumery
  • 1731 : comte de la Suze
  • 1744 : Claude Étienne Bidal, marquis d'Asfeld (1719-1793)
  • 1749 : vicomte de Thianges
  • 1761 : chevalier de Chapt de Rastignac
  • 1764 : comte de Belzunce
  • 1782 : comte puis vicomte de Ségur en 1785
  • En 1788, il fut transformé en régiment de chasseurs à cheval et prit le nom de Chasseurs du Hainaut.
  • En 1791, il prit le nom de 5e Régiment de Chasseurs
  • En 1814, devint le Régiment des Chasseurs d'Angoulême. Il reprit son nom de 5e Chasseurs pendant les Cent-Jours et fut dissous à la fin de l'année 1815
  • Recréé en 1816, à Avignon, sous le nom de Régiment de Chasseurs du Cantal, il reprit le nom de 5e Régiment de Chasseurs en 1825. Il fut transformé en régiment de lanciers (5e Lanciers) en 1831 et immédiatement recréé avec les éléments du 10e Régiment de Chasseurs.
  • Le régiment fut dissous en 1927 avant d'être recréé en 1964 et être de nouveau dissous en 1994 à Périgueux.

Garnisons modifier

Drapeau du 5e à Chalons.

Mestres-de-camp, chefs de brigade et colonels modifier

  • 1676 : Bidal Alexis
  • 1678 : Bidal Benoît
  • 1696 : d'Hautefort
  • 1709 : de Saumery
  • 1731 : de la Suze
  • 1744 : Bidal Claude-Etienne
  • 1749 : de Thianges
  • 1761 : de Chapt de Rastignac
  • 1764 : de Belzunce
  • 1782: de Ségur
  • 1791 : Chevalier de Lameth
  • 1792 : colonel Jean Nicolas de Monard
  • 1798 : Bonardi (plus tard comte de Saint Sulpice) dans la Guerre des Paysans
  • 1793 : Richardot
  • 1793 : de la Noue
  • 1793 : Poichet dit Prudent
  • 1800 : Corbineau
  • 1806 : colonel Pierre Bonnemains
  • 1811 : Baillot
  • 1814 : Duchastel
  • 1828 : colonel Maximilien Joseph Schauenburg
  • 1831 : Dulimbert
  • 1835 : Rigan
  • 1839 : Bernard dit Fleury
  • 1840 : Duport de Saint Voctor
  • 1846 : Durringer
  • 1853 : Cassaignolles
  • 1858 : de France
  • 1866 : Gentil de Brueille
  • 1869 : Gombaud de Séréville
  • 1875 : Gay de Vernon
  • 1878 : de Sonis
  • 1884 : Gaillard
  • 1885 : de Salles
  • 1890 : Poulléau
  • 1894 : Geslin de Bourgogne
  • 1896 : d'Hombres
  • 1902: Boyer
  • 1907 : Boyer
  • -  : colonel Hennocque
  • 1924 : Olivier Ruffier d'Epenoux
  • 1964 : de Quatrebarbes
  • 1965 : Bouyx
  • 1968 : Rabany
  • 1970 : Pierrard
  • 1972 : Guinard
  • 1974 : Berest
  • 1976 : Beaussant
  • 1978 : Merle
  • 1980 : Urvoy
  • 1982 : Gombeaud
  • 1984 : Ceccaldi
  • 1986 : colonel de Froissard de Broissia
  • 1988 : colonel de Courrèges
  • 1990 : colonel Tartinville
  • 1992 : colonel Garrigou Grandchamp

Étendard modifier

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[2] :

Décoration modifier

Sa cravate est décorée :

Insigne modifier

Héraldique : La transparence de l'émail laisse apercevoir la gravure du métal qui reproduit les armes du Hainaut pour rappeler le titre « Chasseurs du Hainaut » porté par le régiment de 1788 à 1791. La licorne cabrée vient de l'ancien insigne du 5e dragons dont le centre d'instruction est devenu 5e chasseurs en 1964.

Devise modifier

Latine "Querit quem devoret", qui signifie en français : "Il cherche qui dévorer". Inspirée de l'épitre de saint Pierre (V, 8), elle apparaissait à l'origine sur l'étendard du régiment de Belsunce-Dragons accompagnant l'image d'un dragon, créature qui rappelait l'hydre des armoiries de la famille de Belsunce[3]

Historique des combats et batailles tradis modifier

Ancien Régime modifier

Guerres de la Révolution et de l'Empire modifier

Chasseurs des 5e régiment de chasseurs à cheval der Grande Armée, Illustration de Vernet pour La grande armée de 1812.

1815 à 1848 modifier

Second Empire modifier

1871 à 1914 modifier

Première Guerre mondiale modifier

En 1914, le régiment a pour caserne Châlons-sur-Marne. Il fait partie de la 5e brigade de cavalerie légère. Il est incorporé à la 5e division de cavalerie d' à [4].

1914 modifier

1915 modifier

  • avril - décembre : secteur de l'Artois.

1916 modifier

  • janvier - juillet : secteur d'Artois.
  • août : secteur de la Marne.
  • septembre - décembre : secteur de Lorraine.

1917 modifier

1918 modifier

Entre-deux-guerres modifier

Seconde Guerre mondiale modifier

Après 1945 à nos jours, régiment stylé modifier

Uniformes modifier

Personnalités ayant servi au 5e de chasseurs modifier

Notes et références modifier

  1. Guy Penaud, Le Grand Livre de Périgueux, Périgueux, éditions la Lauze, , 601 p. (ISBN 2-912032-50-4), p. 119.
  2. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  3. Alban Pérès, Devises de l'Armée française : de l'Ancien Régime au XXIe siècle, Nice/06-Saint-Laurent-du-Var, Arcadès Ambo éditions, , 358 p. (ISBN 979-10-94910-24-5)
  4. « 5chasseursh2 », sur cavaliers.blindes.free.fr (consulté le ).

Voir aussi modifier

Sources et bibliographie modifier

  • Lieutenant Bourdet, Historique du 5e Régiment de Chasseurs à Cheval pendant la guerre 1914-1918, Nancy, impr. de Berger-Levrault, 64 p., lire en ligne sur Gallica.
  • Guy Penaud, Le grand livre de Périgueux, Périgueux, Éditions de la Lauze, , 601 p. (ISBN 2-912032-50-4), p. 119 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Historique des corps de troupe de l'armée française, Ministère de la Guerre, 1900
  • Roland Jehan, Encyclopédie des insignes de l'arme blindée cavalerie, t. 2 : Les chasseurs à cheval par les Chefs d'Escadrons, Coudray-Macouard, Cheminements, , 389 p. (ISBN 978-2-84478-708-8).
  • ANDOLENKO (général), Recueil d'historique de l'arme blindée et de la cavalerie, Paris, Eurimprim, 1968

Articles connexes modifier

Liens externes modifier