69 Aquilae

étoile géante de la constellation de l'Aigle

69 Aquilae (en abrégé 69 Aql) est une étoile géante de la constellation équatoriale de l'Aigle. Sa magnitude apparente est de 4,91[2] et elle est donc visible à l'œil nu. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 16,23 ± 0,22 mas telle que mesurée par le satellite Gaia, ce qui indique qu'elle est distante de 201 ± 3 a.l. (∼ 61,6 pc) de la Terre[1]. Elle se rapproche du système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −22,5 km/s[1].

69 Aquilae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 20h 29m 38,99995s[1]
Déclinaison −02° 53′ 07,9176″[1]
Constellation Aigle
Magnitude apparente 4,91[2]

Localisation dans la constellation : Aigle

(Voir situation dans la constellation : Aigle)
Caractéristiques
Type spectral K1/2 III[3]
Indice U-B +1,22[4]
Indice B-V +1,15[4]
Indice R-I +0,56[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −22,51 ± 0,16 km/s[1]
Mouvement propre μα = +70,355 mas/a[1]
μδ = −21,523 mas/a[1]
Parallaxe 16,238 8 ± 0,227 1 mas[1]
Distance 61,580 9 ± 0,861 2 pc (∼201 al)[1]
Magnitude absolue +0,97[2]
Caractéristiques physiques
Masse 1,54[5] M
Rayon 11 R[6]
Gravité de surface (log g) 2,5[6]
Luminosité 45,7 L[6]
Température 4 529 ± 5 K[6]
Métallicité [Fe/H] = +0,03[6]
Rotation 4,0 km/s[6]
Âge 3,44 × 109 a[5]

Désignations

69 Aql, HR 7831, HD 195135, HIP 101101, BD−03°4918, FK5 1533, SAO 144495[7]

69 Aquilae est une étoile géante rouge de type spectral K1/2 III[3]. Elle appartient plus précisément au red clump, ce qui indique qu'elle génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son noyau[8]. L'étoile est âgée d'environ 3,4 milliards d'années[5]. Sa masse est 1,54 fois supérieure à la masse solaire[5] et son rayon est 11 fois plus grand que le rayon du Soleil[6]. Elle émet 45,7 fois plus de lumière que le Soleil et sa température de surface est de 4 529 K[6].

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h et i (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  3. a et b (en) N. Houk et C. Smith, Michigan Catalogue of Two-dimensional Spectral Types for the HD Stars, vol. 5, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1999MSS...C05....0H)
  4. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  5. a b c et d (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  6. a b c d e f g et h (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  7. (en) * 69 Aql -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) David R. Alves, « K-Band Calibration of the Red Clump Luminosity », The Astrophysical Journal, vol. 539, no 2,‎ , p. 732–741 (DOI 10.1086/309278, Bibcode 2000ApJ...539..732A, arXiv astro-ph/0003329)

Lien externe modifier