87e division d'infanterie territoriale

division d'infanterie de l'armée française

La 87e division d'infanterie territoriale est le nom d'une unité de l’armée française.

87e division d'infanterie territoriale
Création Août 1914
Dissolution 5 avril 1917
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Division d’infanterie
Rôle Infanterie Territoriale
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles Bataille d'Ypres

Chefs de la 87e division d'infanterie territoriale

modifier

Composition au cours de la guerre

modifier

Mobilisée dans la 10e région.

Transport par V.F., de Saint-Servan, à Valognes; garde du littoral dans cette région.
À partir du , transport par mer et par V.F. dans la région du Havre ; travaux et défense.
À partir du , transport par mer à Dunkerque.
7 –
Mouvement vers Ypres.
À partir du , occupation et défense de la région de Zillebeke, Pilkem ; travaux.
, combat vers Bikschote.
Relève d'une division britannique vers Langemark et Steenstrate.
Engagée dans la bataille d'Ypres : combats vers Weidendreft, Mangelaare et Kortekeer Cabaret.
Retrait du front; repos vers Killem, puis travaux vers Elverdinge et Dikkebus.
Mouvement vers le front et occupation d'un secteur sur le canal de l'Yser, vers le pont de Knocke, le pont de Drie Grachten et Kortekeer Cabaret,réduit à droite, le , jusque vers la maison du Passeur.
24 –
Retrait du front (relève par l'Armée belge), et repos vers Proven
Mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Poelkapelle et Steenstrate[1].
Retrait du front et repos vers Socx[2].
Mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Langemarck et Steenstrate[3].
, attaque allemande par gaz; violentes contre-attaques françaises; puis occupation, par des éléments, d'un nouveau secteur sur l'Yser au nord de Boezinge.
Retrait du front et repos vers Rexpoëde (éléments en secteur vers Steenstrate et Boesinghe)[4].
Mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Steenstrate et Boesinghe, en liaison avec les armées belges et britanniques.
Retrait du front; stationnement vers Rexpoëde: des éléments de la 87e D.T. participent à l'organisation de la défense de Dunkerque et à l'occupation du secteur du 36e CA.
Occupation d'un secteur vers Steenstraate et Boesinghe.
5 –
Retrait du front, et à partir du , transport par V.F. dans la région d'Estrées-Saint-Denis; repos.
Mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Belval et l'Oise, réduit à gauche, le , jusque vers l'Ecouvillon.
Retrait du front; repos vers Grandfresnoy et Sacy-le-Grand.
À partir du , travaux dans les régions de Villers-Cotterêts, de Senlis, de Ressons-sur-Matz et de Creil.
Instruction au camp de Pontarmé.
12 –
Mouvement vers Compiègne, puis occupation d'un secteur entre l'Oise et l'Ecouvillon.
17 –
Poursuite de l'ennemi (Repli allemand): prise de Noyon.
1er avril
Travaux dans la région de Noyon.
1er
Regroupement vers Roye et Porquericourt; transformation de la 87e D.T. en 87e D.I. active.

Rattachements

modifier

Affectation organique: Isolée, d’ à

Sources

modifier

Articles connexes

modifier

Ordre de bataille de l'armée française le 1er août 1914

  1. À partir du , une brigade de la 89e D.T. est à la disposition de la 87e D.T.
    Du 14 au 30 mars, les deux brigades de la 89e D.T. sont aux ordres de la 87e D.T.
  2. Du au , l'une des brigades est mise à disposition de la 89e D.T.
    Du 9 au 13 avril, les deux brigades sont à la disposition de la 89e D.T.
  3. Du 17 avril au 26 août 1915, la 87e D.T. est augmentée d'une brigade territoriale
  4. À partir du , l’une des trois brigades est transportée par VF dans la région de Bruay
    Le 1er septembre, elle reconstitue, au 21e CA, la 81e DT avec l’une des brigades de cette division.