8e Bataillon (Régiment de défense de l'Ulster)

Le 8e  bataillon (comté de Tyrone), régiment de défense de l'Ulster est formé le à l'aide de compagnies stationnées dans l'est du comté, appartenant au 6e bataillon, régiment de défense de l'Ulster[1]. Il est, avec le reste du régiment de défense de l'Ulster (UDR), intégré aux Royal Irish Rangers en 1992 pour former le Royal Irish Regiment[2].

8e bataillon (comté de Tyrone), régiment de défense de l'Ulster
Image illustrative de l’article 8e Bataillon (Régiment de défense de l'Ulster)
Insigne du régiment

Création
Dissolution
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Branche British Army
Type Bataillon d'infanterie
Rôle Sécurité interne
Effectif 750
Garnison Lisburn
Devise "Quis separabit?"
Who Shall Separate Us?
Marche (Rapide) Garryowen & Sprig of Shillelagh
(Lent) Oft in the Stilly Night
Colonel en chef Premier : général Sir John Anderson
Dernier : général Sir Charles Huxtable
Colonel du régiment Colonel Sir Dennis Faulkner

Histoire

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Organisation

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Le QG du bataillon est basé à Killymeal House, à Dungannon, qui abrite également le commandant et sa famille. La salle des opérations est située dans les écuries[1]. Cinq compagnies sont dispersées entre Killymeal House et le reste de la zone du bataillon.

Le premier commandant est le lieutenant-colonel John Blackwell du Royal Tank Regiment[1].

Attaque à la bombe

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Le , un homme armé détourne une camionnette avec son chauffeur. Une bombe de 500 livres (226,796185 kg) est placée dans la camionnette et le conducteur doit l'emmener à la base locale du régiment de défense de l'Ulster, qui est la compagnie J du 8e régiment. La base est préparée comme les autres pour une telle attaque[3]. Lorsque la camionnette arrive, un sergent de la compagnie J attrape son pistolet-mitraileur Sterling et force le chauffeur de la camionnette à mettre son véhicule dans un « Critpit »[4]. Il s'agit d'une fosse profonde, assez grande pour contenir un camion et bordée de sacs de sable[4], nommée d'après son créateur, le colonel I. R. Critchley[5], commandant adjoint de la 3e brigade d'infanterie[6]. La bombe explose moins d'une heure plus tard, causant peu de dégâts à l'exception de quelques fenêtres brisées dans la base et les environs[4].

Pertes humaines

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Le premier soldat du nouveau bataillon est tué le . Le caporal suppléant Dennis Wilson (compagnie J), âgé de 31 ans, est alité chez lui en raison d'un rhume. À 22 h 30, trois hommes armés entrent de force dans sa ferme près de Caledon, dans le comté de Tyrone, à 300 yards de la frontière avec la république d'Irlande. L'un d'eux tient sa famille sous la menace d'une arme dans une pièce du rez-de-chaussée tandis que les deux autres montent à l'étage et l'abattent[7].

Références

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  1. a b et c Potter 2001, p. 63.
  2. « The Ulster Defence Regiment - British Army Website » [archive du ]
  3. Potter 2001, p. 137.
  4. a b et c Ryder 1991, p. 72.
  5. « Person Page », sur thepeerage.com
  6. Potter 2001, p. 410.
  7. Ryder 1991, p. 47.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • (en) John Potter, A Testimony to Courage : The History of the Ulster Defence Regiment, 1969-1992, Pen & Sword Books Ltd, (ISBN 0-850-52819-4).
  • (en) Chris Ryder, The Ulster Defence Regiment : An Instrument of Peace ?, (ISBN 0-413-64800-1).

Articles connexes

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