Aérodrome de Beynes - Thiverval
L’aérodrome de Beynes - Thiverval (code OACI : LFPF) est un aérodrome agréé à usage restreint[1], situé sur la commune de Thiverval-Grignon à 2,5 km au sud-est de Beynes dans les Yvelines (région Île-de-France, France).
Beynes - Thiverval | ||||||||||
Localisation | ||||||||||
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Pays | France | |||||||||
Département | Yvelines | |||||||||
Ville | Thiverval-Grignon | |||||||||
Date d'ouverture | 1930 | |||||||||
Coordonnées | 48° 50′ 37″ nord, 1° 54′ 32″ est | |||||||||
Altitude | 113 m (371 ft) | |||||||||
Informations aéronautiques | ||||||||||
Code OACI | LFPF | |||||||||
Nom cartographique | BEYNES | |||||||||
Type d'aéroport | Agréé à usage restreint | |||||||||
Gestionnaire | Centre aéronautique de Beynes | |||||||||
Site web gestionnaire | Consulter | |||||||||
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Il est utilisé pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme (vol à voile).
Histoire
modifierL’aérodrome de Beynes - Thiverval a été fondé en 1930 et devient un lieu de pratique du vol à voile. Le Club aéronautique Universitaire (CAU) est le premier à s’y installer en 1931, suivi par d’autres. Il devient également le lieu d’expérimentation de nouveaux planeurs.
Les hangars y sont installés en 1936 lorsque le terrain devient l’un des quatre centres régionaux de vol à voile. Pendant la guerre, les autorités autorisent le maintien d’une activité limitée sur l’aérodrome, avant que les installations et les planeurs ne soient réquisitionnées par l’occupant, les hangars gardent encore aujourd’hui quelques traces d’impacts datant de cette époque.
Les activités de l’aérodrome reprennent leur cours en 1945, on continue à y faire du vol à voile et on y construit même des avions lorsque Auguste Mudry y installe ses ateliers. De nos jours le terrain est exploité par le Centre aéronautique de Beynes (CAB) qui est le club de vol à voile le plus proche de Paris.
Situation
modifierInstallations
modifierL’aérodrome dispose d’une piste en herbe orientée est-ouest (12/30), longue de 1 000 mètres et large de 80.
L’aérodrome n’est pas contrôlé. Les communications s’effectuent en auto-information sur la fréquence de 120,430 MHz.
S’y ajoutent :
- une station d’avitaillement en carburant (100LL) ;
- un restaurant[2].
Activités
modifierNotes et références
modifier- Liste des aérodromes dont la création et la mise en service ont été autorisées, liste no 3 : Aérodromes agréés à usage restreint (Journal officiel du 27 mai 2010, p. 9575)
- N.B. : les informations contenues dans cette section sont susceptibles d’être modifiées sans préavis par le Service de l'information aéronautique (SIA) et/ou le gestionnaire de l’aérodrome.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Christian Bernadat, Michèle et René Seignette et Philippe Pâris, Cent ans d’aéronautique au Val de Gally : Histoire des terrains de la Plaine de Versailles, Fontenay-le-Fleury, Association Fontenay d’Hier à Aujourd’hui, , 184 p. (ISBN 978-2-9532964-0-2).