A. Théophile Piry

sinologue et traducteur du chinois

A. Théophile Piry est un sinologue français, né le à Nantes et mort le à Nivillac. Il fut le premier postmaster général de Chine, conseiller du gouvernement chinois, chevalier de la Légion d'honneur et grand cordon de l'ordre de l'Épi d'or (Chine)[1],[2],[3].

Alexandre Théophile Piry
Fonction
Postmaster General
République de Chine
-
Biographie
Naissance
Décès
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NivillacVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités

Biographie modifier

Fils de Pierre Piry et Jeanne-Françoise Geffray, originaires de Nivillac, Théophile naît à Nantes dans une famille très modeste. Il épouse une cousine de 20 ans sa cadette, en 1883, Isabelle Geffray. Ils ont 5 enfants.

Il suit des études supérieures à Nantes. Il occupe, en 1868, comme premier emploi, le poste d'agent des Ponts et Chaussées de Tours[4]

Rapidement, il rejoint son frère Pierre, parti pour des raisons inconnues, en Chine. C'est à la fin de 1870 qu'il arrive sur le sol de « l'empire du milieu ». Dans un premier temps, il est nommé professeur à l'arsenal de Foutchéou. En 1875, il est détaché comme professeur au collège des Jeunes de Pékin.

En 1877, il est chargé de direction des douanes à Pakhoi, puis occupera le même poste, à Wenchow à partir de 1881, et à Fusan (Corée) de 1886 à 1888. En 1888, il gère le secrétariat chinois de l'inspectorat à Pékin, puis est nommé auditeur des comptes de 1889 à 1894. En 1896, il est promu directeur du port de Lappa (Macao). En 1900, il devient directeur du secrétariat chinois.

En 1901, il succède à M. Van Alst comme secrétaire postal dans le service des Postes Impériales de Chine sous la direction de Sir Robert Hart. En 1911, il devient le premier postmaster général de Chine et fait ainsi entrer la Chine dans l'union postale universelle.

Décorations modifier

Héritage photographique modifier

Théophile Piry est surtout connu pour être l'un des premiers photographes de Chine. Il légua[Où ?] près de 4 000 clichés en verre. Les nombreux documents de Théophile Piry sont conservés par l'université de Belfast[5].

Bibliographie modifier

  • Otto (1831-1895) Auteur du texte Lorenz, Catalogue général de la librairie française.... [1], [Tome I-XI]. 1876-1885, I-Z / par Otto Lorenz..., 1867-1888 (lire en ligne)
  • « Le Saint Édit. Traduction Théophile Piry », sur Bibliothèque Chine ancienne (consulté le )
  • Tchou Pô-Lou (alias Tchou Yong-Chouen) Auteur du texte, Instructions familières du Dr Tchou Pô-lou, traité de morale pratique, publié pour la première fois avec deux traductions françaises, l'une juxta-linéaire, l'autre littérale, accompagné d'un commentaire littéraire et philologique, de notes "ad variorum" et d'un vocabulaire de tous les mots du texte, par Camille Imbault-Huart,..., (lire en ligne)
  • Le Saint-Edit - étude de littérature chinoise
  • Ehr-tou-mei (Les pruniers merveilleux)
  • Manuel de langue mandarine (Recueil idéologique en Chinois, Français et Anglais des termes, locutions et idiotismes de la langue mandarine du Nord)

Notes et références modifier

  1. Gilbert Tendron, « Nivillac Autrefois », Bulletin Municipal,‎
  2. (en) Regine Thiriez, Barbarian Lens : Western Photographers of the Qianlong Emperor's European Palaces, Routledge, , 216 p. (ISBN 978-1-136-80017-7, lire en ligne)
  3. Jan Julius Lodewijk Duyvendak et Paul Pelliot, Revue internationale de Sinologie, E. J. Brill, (lire en ligne)
  4. « Le Gaulois : littéraire et politique », sur Gallica, (consulté le )
  5. (en) « Manuscripts | Information Services | Queen's University Belfast », sur www.qub.ac.uk, (consulté le )

Liens externes modifier