Action contre la cybermalveillance (ACYMA) est un groupement d'intérêt public (GIP) français créé conventionnellement en [1] à l'initiative de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) et du ministère de l'Intérieur avec le concours du ministère de la Justice, du ministère de l'Économie et des Finances, ainsi que du secrétariat d'État chargé du Numérique. Sa composition inclut des acteurs publics et privés de la cybersécurité : des représentants de l’État, des utilisateurs ainsi que des prestataires et des sociétés de services. Le GIP ACYMA opère la plateforme de prévention et d'assistance aux victimes : « cybermalveillance.gouv.fr ».

ACYMA
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Objectif
Aide aux victimes, sécurité des systèmes d'information
Siège
Paris, France
Pays
Organisation
Effectif
12
Président
Directeur général
Jérôme Notin
Budget
1,6 million d'euros
Site web
Identifiants
SIREN
OpenCorporates

Doté d'un budget de 1,6 million d'euros et de 12 agents en 2021[2], le groupement est présidé par Vincent Strubel et dirigé par Jérôme Notin.

Historique et contexte

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Dans un contexte de prise en compte croissante du phénomène cyber délinquant par les pouvoirs publics[3], est évoqué pour la première fois le projet d'une structure dédiée à l'aide des victimes d'actes cyber délinquants en 2015 par le gouvernement à l'occasion de la présentation de sa Stratégie numérique. Les contours de cette structure ont ensuite été détaillés dans la Stratégie nationale pour la sécurité numérique[4].

Le GIP ACYMA est constitué et dévoilé en 2017 à l'occasion du Forum international de la cybersécurité de Lille[5] (FIC) pour répondre à l'objectif : « [d']apporter une assistance de proximité aux victimes d’actes de cybermalveillance ».

Missions

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Le groupement a pour missions :

  • l'assistance des victimes, notamment par la mise à disposition d'information pertinente à la problématique rencontrée mais aussi la mise en relation avec des prestataires susceptibles de les assister ;
  • la mise en place de campagnes de prévention et de sensibilisation à la sécurité du numérique ;
  • la création d’un observatoire national du risque numérique permettant de l’anticiper.

Membres

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Le groupement compte une cinquantaine de membres[6] publics et privés répartis en quatre collèges[7] :

  • les représentants de l'État ;
  • les utilisateurs ;
  • les prestataires ;
  • les offreurs de solution et de service.

Notes et références

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Articles connexes

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Liens externes

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