Abbaye de Saint-Jean de Bonneval-lès-Thouars
L’abbaye de Saint-Jean de Bonneval-lès-Thouars (également connue sous les noms de abbaye de Saint-Jean de Bonneval-lez-Thouars et abbaye royale de Saint-Jean de Bonneval-lez-Touars ou bien encore Bona Vallis prope Thoarcium en latin[1]) était une abbaye de religieuses bénédictines située à Saint-Jean-de-Thouars dans les Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
Abbaye de Saint-Jean de Bonneval-lès-Thouars | |
Vue de l'Abbaye de Saint-Jean-de-Bonneval en 1699 (estampe réalisée par Louis Boudan) | |
Ordre | Bénédictin |
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Fondation | Avant 955[N 1] |
Fermeture | 1791 |
Diocèse | Poitiers |
Emplacement | Saint-Jean-de-Thouars (Deux-Sèvres) |
Pays | France |
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Au fil des siècles, plusieurs grandes familles françaises lui ont fourni des abbesses, notamment la maison de Thouars, la famille de Brézé, la maison de Maillé, la famille de Chasteigner ou bien encore la maison de Châtillon.
Toponymie
modifierDu latin Bonæ vallis[2], le nom « de Bonneval » vient du fait que le monastère était situé en haut d'une vallée fertile arrosée par un ruisseau[3].
Histoire
modifierLa fondation
modifierCette abbaye de l'ordre de Saint-Benoît[4] aurait été fondée vers l'an 900[5], voire au IXe siècle lorsque Louis le Pieux était encore roi d'Aquitaine[3]. De façon certaine, l'abbaye a reçu des terres en donation en 955 par Aimery II[6], vicomte de Thouars, puis a été dotée par le roi Lothaire en 973[7]. Par la suite, elle a de nouveau été enrichie par des vicomtes de Thouars, notamment Herbert Ier et son épouse Aldéarde d'Aulnay[8],[9].
Le Moyen Âge
modifierDurant le Moyen Âge, l'abbaye s'enrichit grâce à ses possessions : vignes, moulins, champs céréaliers mais aussi chapelles et églises (comme celle de Saint-Médard de Thouars)[10]. De plus, l'abbaye détient le village de Faye-l'Abbesse depuis 973[11],[12],[13].
En 1163, une bulle du pape Alexandre III confirme toutes les possessions de l'abbaye et la place sous la protection du Saint-Siège[14].
La tentative de réforme
modifierLouise de Chasteigner est nommée abbesse en 1531 par François Ier. Aux environs de l'année 1533, elle tente d'instaurer la Réforme catholique au sein de l'abbaye mais sans succès[3],[15]. Elle meurt en 1543 et est remplacée par sa nièce Philippe[N 2].
Le déclin
modifierPhilippe de Chasteigner succède à sa tante en 1543. Le 28 juin 1548, le roi Henri II lui accorde la permission de démissionner au profit de sa sœur Françoise mais elle ne le fait pas[16].
En 1557, Philippe de Chasteigner se retire à Genève avec huit religieuses, toutes converties au protestantisme, pour rejoindre Jean Calvin[17], ne laissant qu'une seule religieuse au sein de l'abbaye (les autres ayant probablement désertées)[18].
Après cet épisode, l'abbaye fut pillée (par des hérétiques et des huguenots selon l'historien Hugues Imbert).
Le renouveau
modifierVers 1560, le roi nomme Gasparde de Clermont-Tonnerre comme abbesse[19]. Puis, au début du XVIIe siècle, l'abbaye et l'église sont rebâties sous l'impulsion d'Isabelle de Vivonne qui est abbesse de 1590 à 1632[19].
Les procès
modifierÀ compter de 1614, les abbesses successives essayent de recouvrer des terres et des droits perdus en intentant plusieurs procès aux ducs de La Trémoille[20],[21], comme par exemple en novembre 1634 lorsque Louise de Chastillon doit défendre les droits de l'abbaye sur le moulin des Roches (dit le « moulin de l'abbesse ») à la suite de l'agression et de l'emprisonnement des meuniers par les officiers du duc Henri Ier de La Trémoille[22].
Le procès le plus retentissant est l'affaire du « poteau de Faye-l'Abbesse » qui dure près de 17 ans[19],[23].
Malgré cela, en 1666, après avoir obtenu la permission du grand vicaire de Poitiers, Henri Ier de La Trémoille offre un morceau de bois issu de la « vraie croix » de l'église collégiale Notre-Dame du château des ducs de La Trémoille à l'abbesse Elisabeth de Chastillon[24].
La Révolution française
modifierEn 1790, l'abbaye était composée de l'abbesse, de 10 sœurs et de 20 religieuses[25].
Après avoir été vendu comme bien national en 1791[26], le domaine de l'abbaye a été presque entièrement rasé durant la Révolution[27]. Le nouveau propriétaire a en effet démoli les bâtiments pour revendre au détail les matériaux exploitables et les pierres ont été converties en chaux[3].
La Seconde Guerre mondiale
modifierDurant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs habitants de la commune se sont cachés dans les caves souterraines de l'abbaye à l'arrivée des troupes allemandes[27],[28].
La période contemporaine
modifierAprès avoir appartenu à la même famille de 1794 à 2016[26], une partie du domaine est acquise par la commune en 2016 pour transformer le clos de l'abbaye en parc paysager[29]. En 2019, ce qui restait encore dans les mains des descendants des propriétaires depuis le début du XIXe siècle, soit le tiers du parc d'origine et les bâtiments (les communs de l'ancienne abbaye, des souterrains et la maison construite après la Révolution), a été cédé et reste propriété privée[30].
Très occasionnellement, des messes continuent d'être célébrées dans l'église de la commune[31].
En 2024, les bénévoles de l'Association pour la sauvegarde du patrimoine de Saint-Jean-de-Thouars poursuivent toujours les travaux de rénovation[32],[33].
Propriétés et revenus
modifierSelon le rapport de Charles Colbert de Croissy établi en 1664, et alors que l'abbesse est Elisabeth de Chatillon, l'abbaye dispose de 6 000 livres de rente de revenu, sans compter les pensions des religieuses[18].
À la fin du XVIIIe siècle, le revenu est estimé à 12 000 livres[19].
Description
modifierL'abbaye comprenait une chapelle, le logis de l'abbesse, un dortoir, un réfectoire, une bibliothèque, une apothicairerie, des cuisines, un hospice, des écuries, un lavoir, une petite fontaine, un verger et un potager[34].
Les bâtiments toujours existants aujourd'hui sont les suivants :
- l'église paroissiale du village (la chapelle abbatiale, qui était contiguë, a été totalement démantelée sous la Révolution française)
- deux lavoirs
- un lavoir-séchoir (daté du XVIIe siècle)
- un pigeonnier du XIXe siècle (celui de l'abbaye a disparu lors du démantèlement post-révolutionnaire)
- un petit pont
- la fontaine dite des « trois Marie »
- le porche du pavillon de l’abbesse (daté du XVIIIe siècle[35])
- les souterrains
- les anciens communs (four à pain, pressoir, étables)
Héraldique
modifierUn blason, reproduisant les armes des abbesses de jadis, est situé au-dessus de la porte de l'église paroissiale de la commune. Il est marqué des armes de la famille de France afin d’affirmer la fondation royale de l’abbaye. Ces fleurs de lys sont associées à une crosse en dedans ornée de feuilles, peut-être de houx ou de chêne vert[36],[37].
Ce blason n'est pas sans rappeler le sceau de Jeanne de Maillé (abbesse de 1475 à 1488) décrit comme tel : « écu fascé, ondé et adossé à une crosse »[38].
Sceau
modifierLe seul sceau connu de l’abbaye est daté du XVe siècle. Il représente Saint Jean Baptiste, debout et de face dans une niche gothique, vêtu d’un manteau et tenant dans ses bras l’agneau pascal[39],[40].
Ce sceau porte la mention de l’abbaye en latin : S(igillum) Abbatisse Cove(n)tus S(an)cti Johannis Bonnevallis[41],[42].
Abbesses
modifierAu moins quarante-neuf abbesses se succèdent à la tête de l'abbaye[43],[19],[44],[3] :
- Aremburge 1re (973)
- Aremburge II (1144, 1146)
- Adélaïde (1169)
- Clémence (1202)
- Catherine (1223)
- Jehanne 1re
- Agnès du Perche (1239)
- Matha (1295)
- Marguerite de Suillé (1297)
- Massea (1307)
- Percevalle de Chouppes (1331, 1339)[45]
- Isabelle de Thouars (1340-1359), parente de Louis Ier de Thouars
- Aliénor de Parthenay (1362-1374)
- Josepha (1376)
- Pernelle ou Pétronille Rouande ou Ruarde (1379, 1393)
- Renée-Pernelle de Sonzay (1396)
- Pétronille de Brézé (1410)
- Yvonne de Brézé (1412-1418)
- Guillemette 1re de Brézé (1419)
- Agnès de Rochechouart (1420)
- Guillemette II de Brézé (1424-1427)
- Jehanne II de Maillé (1427-1439)
- Aliénor de Maillé (1439-1475)
- Jehanne III de Maillé (1475-1488)
- Jehanne IV de Maillé (1488-1493)
- Marie d'Amboise, Catherine II de Chivré, Madeleine de Bourbon (entre 1493 et 1528)
- Jehanne V de Chivré (1528-1531)
- Catherine III de Chivré
- Louise de Chasteigner (1532-1543)
- Philippe de Chasteigner (1543-1557)
- Gasparde de Clermont-Tonnerre (1560)
- A. Tiercelin (1579)
- Agnès de Saint-Simon (1590)
- Isabelle de Vivonne de la Chasteigneraie (1590-1632)
- Louise de Châtillon (1625-1646)
- Elisabeth de Châtillon (1646-1668)
- Marie-Françoise-Yolande de Châtillon (1668-1676)
- Magdelaine-Angélique-Marie de Châtillon (1676-1708)
- Françoise-Marie-Anne de Châtillon (1708-1719)
- Elisabeth Lepicard (1719-1734)
- Henriette Foucault (1734-1750)
- Charlotte de Saint-Chamans (1750-1758)[46]
- Dame Bouchard d'Esparbès de Lussan d'Aubeterre[46] (1758-1773)
- Marie de la Guiche (1773-1777)
- Françoise Barthon de Montbart (1778-1781)[47]
- Jeanne de Barton (1781-1786)
- Louise de This ou Louise-Étiennette de Thy (1786-1790)
Missel MS. Douce 313
modifierÉcrit au milieu du XIVe siècle, un missel romain franciscain a été conservé pendant au moins deux siècles à l'abbaye[48],[49]. Ce missel était utilisé comme livre de messe au sein du couvent en 1606[50].
À l'intérieur, on y trouve une inscription manuscrite : « Ce missel m'a esté donné par mad°. de Chatillon abesse de St Jean de Bonneval le 10° aoust 1703. Foucault »[51],[52]. Même si on ignore pourquoi Magdelaine-Angélique-Marie de Châtillon a décidé de s'en séparer[53], nous savons qu'elle l'a offert au bibliophile Nicolas-Joseph Foucault en 1703 (soit quelques années après qu'Henriette, la fille de ce dernier, ne prenne l'habit[54]) puis qu'il s'est retrouvé en Angleterre après la Révolution française avant d'être acquis par Francis Douce vers 1828[50].
Depuis 1834, ce livre liturgique fait partie des possessions de la bibliothèque Bodléienne sous le nom « MS. Douce 313 »[50].
Personnalités liées
modifier- Aimery II, vicomte de Thouars, qui fit un don de terres à l'abbaye en 955[6].
- La famille de Brézé et la maison de Maillé qui fournissent pas moins de huit abbesses à l'abbaye au cours du XVe siècle[19].
- Louise et Philippe de Chasteigner, abbesses du XVIe siècle issues de la famille de Chasteigner.
- La maison de Châtillon dont cinq membres occupent successivement des charges au sein de l'abbaye entre 1625 et 1719 : Louise de Châtillon, Elisabeth de Châtillon, Marie-Françoise-Yolande de Châtillon, Magdelaine-Angélique-Marie de Châtillon puis Françoise-Marie-Anne de Châtillon.
- Henriette Foucault, née à Pau le , fille de Nicolas-Joseph Foucault et de Marie de Jassaud, elle est la nièce de Claude Foucault abbesse de l'abbaye Notre-Dame de Gercy. En 1699, à l'âge de 14 ans et demi, elle prend l'habit en apportant au monastère une dot de 2 000 livres et reçoit pour elle une pension viagère de 300 livres[54]. Elle prend la tête de l'abbaye de 1734 à 1750[19].
Galerie
modifierL'abbaye est représentée sur deux œuvres de Louis Boudan, dont une qui lui est entièrement consacrée :
Veüe de l'Abbaye de St Jean de Bonneval, en Poictou, prez la ville de Thouars Auteur : Louis Boudan |
Plan general du chasteau jardins terraces de THOUARS, en poictou à sept lieües de Saumur. Auteur : Louis Boudan |
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L'un des bassins du parc de l'Abbaye.
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Aperçu du lavoir-séchoir daté du XVIIe siècle et situé au cœur du parc de l'Abbaye (avant sa rénovation).
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Lavoir-séchoir après sa restauration.
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Lavoir situé au pied de l'église Saint-Jean.
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Lavoir du Tour Girault.
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Esplanade André Béville (du nom du maire de la commune de 2001 à 2022) située à côté de l'église Saint-Jean.
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Parvis de l’église paroissiale du XIXe siècle (à ne pas confondre avec la chapelle de l’abbaye qui a été totalement détruite sous la Révolution française).
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Porche du pavillon de l'abbesse daté du XVIIIe siècle.
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Verger participatif situé au cœur du parc de l'Abbaye.
Annexes
modifierArticles connexes
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Maxime de Montrond, Dictionnaire des Abbayes et Monastères : Histoire des établissements religieux érigés en tout temps et en tous lieux à la destination des réguliers des deux sexes, t. 16, Paris, J.-P. Migne, , 1228 p. (lire en ligne), pages 120 et 121.
- Pierre-Victor-Jean Berthre de Bourniseaux, Histoire de la ville de Thouars : depuis l'an 759 jusqu'en 1815, Niort, A.-P. Morisset, , 318 p. (lire en ligne), pages 89 à 94.
- Antoine Milanges, Oraison funèbre de la très-illustre et très-religieuse dame Magdelaine-Angélique-Marie de Chastillon, abbesse de Saint-Jean de Bonneval Lez-Thouars : prononcée dans l'église de l'abbaye, le huitième jour de may mil sept cens huit, Poitiers, Veuve de Jean-Baptiste Braud, , 53 p.
Liens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- Société de l'histoire de France, Annuaire historique pour l'année 1838, Paris, Jules Renouard, , 327 p., p. 85
- Henri Beauchet-Filleau, Pouillé du diocèse de Poitiers, L. Clouzot (Niort) et H. Oudin (Poitiers), (lire en ligne), page 180
- Pierre-Victor-Jean Berthre de Bourniseaux, Histoire de la ville de Thouars : depuis l'an 759 jusqu'en 1815, Niort, A.-P. Morisset, , 318 p. (lire en ligne), pages 89 à 94
- « Histoire de Saint Jean de Thouars », sur stjeandethouars.free.fr (consulté le ).
- Abbé Victor-Daniel Boissonnet, Dictionnaire des abbayes et monastères : Histoire des établissements religieux érigés en tout temps et en tous lieux à la destination des réguliers des deux sexes, vol. 16, Paris, J.-P. Migné, , 1228 p., p. 120
- Société des antiquaires de l'Ouest, Mémoires, vol. 29, t. XXIX, Paris, Derache, (lire en ligne), p. 329
- Selon une charte du roi Lothaire datée du 17 juin 973 à Poitiers.
- « Une histoire qui ne date pas d'hier », La Nouvelle République du Centre-Ouest, (lire en ligne, consulté le )
- « Abbaye de Saint-Jean de Bonneval-les-Thouars », sur data.bnf.fr (consulté le ).
- Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine, « Église Saint-Médard à Thouars », sur inventaire.nouvelle-aquitaine.fr (consulté le ).
- François Duchesne, Histoire des chanceliers et gardes des sceaux de France distingués par les règnes de nos monarques, Paris, , 864 p., p. 125
- Municipalité de Faye-l'Abbesse, « Origines de la commune », sur fayelabbesse.fr (consulté le ).
- Société des antiquaires de l'Ouest, Mémoires, vol. 30, Paris, Derache,
- Louis-François-Xavier Rédet, Table des manuscrits de D. Fonteneau, Poitiers, Imprimerie de F.-A. Saurin, , 473 p. (lire en ligne), p. 152
- Gabriel de Gramont, Règle des filles religieuses de l'ordre de S. Benoit accommodée pour la réformation de l'abbaye de Sainct Jean de Bonneval lèz Thoüars : en l'an mil cinq cens trente trois,, Poitiers, Veuve A. Mesnier, , 480 p.
- M. Clabault, Généalogie historique de la maison de Chasteigner en Poitou, Paris, Auguste-Martin Lottin, (lire en ligne), p. 74
- Jean-Luc Tulot, « L'église réformée de Thouars au XVIIe siècle », Cahiers du Centre de généalogie protestante, no 87, , p. 6/54 (lire en ligne, consulté le )
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- Bulletin de la société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers, t. V, Poitiers, , p. 334 et 335
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- Hugues Imbert, Registre de correspondance et biographie du duc Henry de La Trémoille (1649-1667), Poitiers, Imprimerie de A. Dupré, , 332 p., p. 289 et 290
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- (en) Bibliothèque Bodléienne, « MS. Douce 313 », sur medieval.bodleian.ox.ac.uk, (consulté le ).
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- « Lien vers la page du missel où apparaît l'inscription manuscrite signée par Nicolas-Joseph Foucault », sur digital.bodleian.ox.ac.uk (consulté le ).
- (en) Condon Veronica, « An Unusual Pentecost Cycle in a Fourteenth Century Missel », dans Margaret M. Manion et Bernard J. Muir, Medieval Texts and Images: Studies of Manuscripts from the Middle Ages, Sydney, Harwood Academic Publishers, (lire en ligne), p. 92/224
- Frédéric Baudry, Mémoires de Nicolas-Joseph Foucault, Paris, Imprimerie impériale, , 590 p. (lire en ligne), p. XXVIII, 327 et 328