Abdelatif Redjil
Abdelatif Redjil, dit le serrurier, né en 1956, est un malfaiteur receleur connu dans le milieu du grand banditisme français. Originaire d'Argenteuil dans le Val d'Oise, il est réputé pour entrer en douceur dans les endroits qu'il dépouille, sans bris de porte ou de serrure. Il a notamment dérobé un Picasso[1] chez une héritière du célèbre peintre et assisté à l'agonie de la Princesse de Galles Diana lors de son accident mortel à Paris dans le tunnel de l'Alma[réf. souhaitée]. Il a 2 fils.
Dénoncé par ses complices, il a été arrêté en et condamné en (comparution libre) à 5 ans de prison dont 2 ans avec sursis pour le recel de deux toiles de maître. Mais il n'a pas attendu la fin du procès pour prendre la fuite. En cavale, il a failli être arrêté par la DRPJ de Versailles le alors qu'il était en train de forcer l'accès aux coffres d'un distributeur automatique de billets à Colombes dans les Hauts-de-Seine. Ses deux complices ont pu être interpellés, alors qu'il a pris la fuite en fonçant avec son véhicule sur des fonctionnaires de police. Finalement il sera arrêté le alors qu'il se cachait sous l'identité de son frère[2].
Vol de Picasso
modifierDans la nuit du 26 au , vers 3 heures du matin, il se serait introduit avec plusieurs complices dans l'hôtel particulier de Diana Widmaier Picasso, petite-fille et héritière du peintre Pablo Picasso, pour y dérober deux tableaux : Maya à la poupée, et un portrait de Jacqueline Roque[3]la dernière épouse du peintre[4]. Le montant des deux toiles avait été estimé à l'époque à 50 millions d'euros.
Accident mortel de la princesse Diana
modifierDans la nuit du 30 au , Abdelatif Redjil se trouvait avec un ami aux abords du tunnel de l'Alma à Paris dans le 16e arrondissement. Au moment où la Mercedes conduite par Monsieur Paul, employé de l'hôtel Ritz Place Vendôme, s'est encastrée dans un poteau du tunnel de l'Alma, il remontait le long du tunnel. Le serrurier avait déclaré aux enquêteurs qu'il était arrivé sur les lieux avant les services de police et les secours. Il avait alors ouvert la portière arrière de la Mercedes accidentée, et avait constaté que la princesse était encore consciente. Lui tenant la main, il a essayé de la rassurer.
Il avait été invité à témoigner devant la Haute Cour de Justice de Londres en 2007, dans le cadre de l'enquête sur les circonstances de l'accident. Il a déclaré devant la commission britannique qu'après l'accident, elle répétait des mots comme "My God My God". Il a affirmé avoir essayé de la rassurer en anglais en lui disant "Ne vous en faites pas". Elle aurait ouvert les yeux sans répondre, tout en remuant la main.
Références
modifier- La toile "Maya à la poupée"
- Stéphane Sallamai, Le parisien 31 octobre 2010
- Jacqueline Picasso, un livre, quatre procès dans Le Monde du 16 janvier 2008.
- Jacqueline Roque-Picasso se suicide le par arme à feu et demande à être enterrée aux côtés de Picasso dans le parc du château de Vauvenargues