Abou El Kacem Saâdallah
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Université Zitouna Université du Minnesota Faculty of Dar Al-Uloom, Cairo University (en) |
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Shaykh al-Islām ʻAbd al-Karīm alfkwn dāʻīyah al-Salafīyah (d) |
Abou El Kacem Saâdallah, né le [1] et mort le , est un homme de lettres et historien algérien.
Biographie modifier
Né dans la commune de Guemar, dans la wilaya d'El Oued, c'est en Tunisie qu'il commença ses études, à la Zitouna, entre 1947 et 1954. Il y étudia le Coran, la religion, la langue arabe et le fiqh, et sortit deuxième de sa promotion. Il publia ses premiers écrits dans la revue El-Bassaïr, organe de l’Association des Oulémas musulmans algériens, où il était connu sous le nom de « jeune critique ». Il obtint un diplôme de magister en 1962 au Caire (Égypte) et un doctorat en histoire moderne et contemporaine en 1965 à l’université du Minnesota (États-Unis). Il maîtrisait plusieurs langues outre l'arabe, à savoir le français, l'anglais, le persan et l'allemand[2],[3],[4]. Il fut enterré dans sa ville natale de Guemmar en 2013.
Bibliographie modifier
Il a enrichi la bibliothèque algérienne d'un apport scientifique et académique constitué de cinq ouvrages, totalisant 19 volumes, ainsi que trois manuscrits, trois traductions d'ouvrages de l'anglais vers l'arabe, cinq livres biographiques d'éminents hommes de savoir et cinq publications littéraires (poèmes, romans, contes et essais)[5]:
- Histoire culturelle de l'Algérie[6].
- La Montée du Nationalisme en Algérie[7], en trois tomes
- Recherches et opinions sur l'histoire de l'Algérie, en quatre volumes
- Brève histoire générale de l'Algérie de l'âge de pierre à l'occupation française
- Conférences sur l'histoire de l'Algérie moderne
- Études de littérature algérienne moderne
- Le mufti algérien Ibn al-Annabi, pionnier du renouveau algérien
- Mohamed El-chadly Ksentini à travers ses lettres et sa poésie (1807-1877)
- Expériences dans la littérature et les voyages
Postérité et hommages modifier
- Dès son vivant son nom fut donné à la bibliothèque de la Maison de la culture d'El Oued[8].
- À sa mort plusieurs hommages lui ont été rendus, notamment par le président algérien Abdelaziz Bouteflika[9].
- Une exposition lui a été consacrée à la bibliothèque de lecture publique de Tissemsilt[10].
- En un colloque associé à un concours de poésie a été organisé à Oran en son honneur[11].
- L'université d'Alger 2 porte désormais le nom de Abou El Kacem Saâdallah[12].
Références modifier
- « Saʿd Allâh, Abū al-Qāsim (1930-....) », sur le site du catalogue général de le BnF
- « Le président Bouteflika présente ses condoléances à la famille du défunt Saâdallah », sur Djazairess, (consulté le ).
- « Abou El-Kacem Saadallah à l’honneur », sur JeuneIndependant, (consulté le ).
- « Abou El-Kacem Saâdallah et la conviction d’une impérative connaissance des Nations », sur Algerie360, (consulté le ).
- « L'Algérie perd un éminent homme de savoir », sur Djazairess, (consulté le ).
- « Histoire littéraire et lectures critiques », sur Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle (consulté le ).
- « Libération civilisationnelle arabo-musulmane », sur Algerie Arabite (consulté le ).
- « Une véritable "source de savoir" », sur L'Expression (Algérie), (consulté le ).
- « Hommage à l'historien Abou El Kacem Saâdallah », sur El Moudjahid, (consulté le ).
- « Décès de l’historien Abou El-Kassem Saadallah », sur Algérie Presse Service, (consulté le ).
- Sihem Bounabi, « Le palmarès du concours de récit et de poésie dévoilé », sur La Tribune (Algérie), (consulté le ).
- Site de l'université d'Alger 2 Abou El Kacem Saâdallah
