Académie des sciences, lettres et arts d'Alsace

société savante française située à Colmar en Alsace
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L'Académie des sciences, lettres et arts d'Alsace est une société savante fondée à Colmar en 1952 sous le nom d'Académie d'Alsace. Elle a pris son nom actuel en 2007.

Académie des sciences, lettres
et arts d’Alsace
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Domaine d'activité
Objectif
fédérer toutes les activités intellectuelles de la province d'Alsace
Siège
Pays
Langue
Organisation
Président
Bernard Reumaux (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Affiliation
Site web

Historique modifier

L'Académie des sciences, lettres et arts d'Alsace est l'héritière de la Société littéraire de Colmar fondée en 1760 par Théophile-Conrad Pfeffel, mais disparue en 1820. Toujours à Colmar, en 1801, la Société d'émulation des sciences, des belles lettres et des arts voit le jour.

L'Alsace, cédée à l'Empire allemand par le Traité de Francfort scellant la défaite française de la guerre 1870-1871, recouvrée par la France à l'issue de la Première Guerre mondiale, puis illégalement annexée par l'Allemagne nazie de 1940 à 1944 lors de la Seconde Guerre mondiale a toujours su entretenir et promouvoir une vaste activité intellectuelle riche d'une tradition à la fois germanique et française.

Après 1945, de nouvelles sociétés savantes voient le jour en Alsace, notamment l'Académie des Marches de l’Est en 1950 à Strasbourg (devenue en 2013 Académie Rhénane), puis l'Académie d'Alsace, à Colmar le . Elle est dirigée jusqu'à sa mort par René Spaeth (1890-1972) dit « René d'Alsace »[1]. L'enseignant, auteur et conférencier, Camille Schneider lui succède et préside l'Académie entre 1972 et 1978 puis le conservateur du Musée Unterlinden et secrétaire général de l'Académie, Pierre Schmitt entre 1978 et 1990[2]. L'historien universitaire et archiviste de la ville de Mulhouse, Raymond Oberlé occupe la présidence entre 1990 et 1996 et développe la valorisation de la recherche historique[2]. Cette présidence est notamment marquée par la création du Prix de la Décapole[2]. En 1996, Jean-Claude Gall succède à Raymond Oberlé[2].

L’éditeur Bernard Reumaux préside l’Académie d’Alsace depuis [3].

Objectifs de l'académie modifier

L'Académie d'Alsace se propose de fédérer toutes les activités intellectuelles de la province, tout en tenant à être l'interprète et le témoin des valeurs culturelles de la France. L'Académie comprend 4 sections :

  • Belles lettres,
  • Sciences de la nature,
  • Sciences de l'Homme,
  • Art et Artisanat d'art.

Prix décernés modifier

L'académie décerne chaque année des prix :

  • Grand prix de l'Académie,
  • Prix scientifique Alfred et Valentine Wallach,
  • Prix de la décapole, attribué à l'auteur d'une œuvre consacrée à la Décapole (passé, présent ou futur) ou aux villes qui en faisaient partie.
  • Prix Maurice Betz, qui couronne un écrivain d'Alsace pour l'ensemble de son œuvre.
  • Prix de philosophie,
  • Prix « jeunes talents »...

Notes et références modifier

  1. « Un demi-siècle au cœur de la région », L'Alsace,
  2. a b c et d Christophe Nagyos, « Sept décennies, sept présidences : l’Académie d’Alsace au fil du temps » (consulté le )
  3. « Bernard Reumaux élu président », sur Dernières Nouvelles d’Alsace,

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier