Achille-Louis Foville
Achille-Louis Foville ( à Pontoise - à Toulouse[1]) est un neurologue et psychiatre français. Il est l'auteur de la première description de la strie terminale[2].
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Biographie
modifierNé à Pontoise, Foville obtient son doctorat en médecine en 1824, après avoir étudié la médecine avec Léon Rostan et Jean-Étienne Esquirol à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Sa thèse de médecine soutient que les maladies mentales peuvent être soignées, en discutant de certains traitements de l'époque et de leur efficacité apparente[3].
L'année suivante, il est nommé surintendant médical de l'asile Saint-Yon à Rouen. Pendant son séjour, il publie plusieurs articles sur les troubles du système nerveux qui sont bien accueillis. En 1825, il reçoit une médaille de l'Académie royale de médecine[4]. Son fils Achille-Louis-François Foville naît en 1831[2]. En 1831, il est nommé médecin à la Salpêtrière mais refuse ce poste[5]. Le est créé à Rouen une chaire de physiologie applicable aux maladies du cerveau dont Foville est chargé de l'enseignement[6]. Cette nomination pousse Achille Cléophas Flaubert à démissionner de son poste de professeur d'anatomie[7]. Domicilié au 11 rue de l’Écureuil, il reste à l'asile départemental jusqu'en 1835, date à laquelle des problèmes de santé l'obligent à démissionner[8],[9]. Il est remplacé par Parchappe.
Foville voyage alors à l'étranger, en Afrique et en Amérique. Il revient en France et s'installe à Paris. Après la mort de son ancien professeur Esquirol en 1840, Foville est nommé professeur à Charenton. Jusqu'à cette nomination, Thomas Hodgkin avait tenté d'ouvrir un établissement pour le traitement des maladies mentales afin de concurrencer le York Retreat. Avec la nomination de Foville à Charenton, celui-ci n'est plus disposé à s'installer en Angleterre et Hodgkin abandonne le projet, estimant qu'aucun autre médecin n'est apte à diriger l'établissement[3].
La révolution française de 1848 lui fait perdre son poste à Charenton, et Foville prend un cabinet privé à Paris. Il exerce la médecine à Paris, traitant les troubles mentaux, jusqu'en 1868, date à laquelle il prend sa retraite. Après sa retraite, il s'installe à Toulouse, où il prend la direction d'un établissement privé d'aliénés. Il y meurt en 1878[9].
En 1844, Foville publie le Traité complet de l'anatomie, de la physiologie et de la pathologie du système nerveux cérébro-spinal, considéré comme l'un des meilleurs ouvrages sur le sujet avant l'invention du microscope[3].
Distinctions
modifier- Chevalier de la Légion d'honneur (1836)[10].
- Chevalier de l'ordre de la Croix du Sud (Brésil)
Publications
modifier- avec Jean-Baptiste-Maximien Parchappe de Vinay, De la nature, du siège et du traitement du choléra-morbus, Rouen, Émile Périaux, , 64 p. (lire en ligne)
- Influence des vêtements sur nos organes – Déformation du crâne résultant de la méthode la plus générale de couvrir la tête des enfants, Paris, Mme Prevost-Crocius, , 69 p. (lire en ligne).
- Traité complet de l'anatomie, de la physiologie et de la pathologie du système nerveux cérébro-spinal, Paris, Fortin, Masson et Cie,
Notes et références
modifier- Au no 17 allée de Garonne.
- William Pryse-Phillips, Companion to Clinical Neurology, Oxford University Press US, , 367 p. (ISBN 0-19-515938-1, lire en ligne)
- C L Cherry, « The Southern Retreat, Thomas Hodgkin, and Achille-Louis Foville. », Medical History, vol. 23, no 3, , p. 314–324 (PMID 395377, PMCID 1082477, DOI 10.1017/s0025727300051784)
- « Rouen », Journal de Rouen, , p. 3.
- « Rouen, 20 avril », Journal de Rouen, , p. 1.
- « Rouen, 1er janvier », Journal de Rouen, , p. 1.
- « Rouen, 6 mars », Journal de Rouen, , p. 1.
- « Rouen, 3 juin », Journal de Rouen, , p. 1.
- « Achille-Louis-François Foville »
- « Rouen, 21 mars », Journal de Rouen, , p. 2.
Liens externes
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- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :