Achille Auban
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Achille Auban est un résistant et homme politique socialiste français, né le à Eup (Haute-Garonne) et décédé le à Toulouse (Haute-Garonne).
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| Achille Auban | |
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| Fonctions | |
|---|---|
| Secrétaire d'État à l'Aviation civile | |
| – (3 mois et 13 jours) |
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| Président | René Coty |
| Président du Conseil | Maurice Bourgès-Maunoury |
| Ministre | Henri Laforest |
| Gouvernement | Bourgès-Maunoury |
| Prédécesseur | Henri Fouques-Duparc (indirectement) |
| Successeur | Poste aboli |
| Député français | |
| – (11 ans, 10 mois et 14 jours) |
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| Élection | 10 novembre 1946 |
| Réélection | 17 juin 1951 2 janvier 1956 |
| Circonscription | Haute-Garonne |
| Législature | Ire, IIe et IIIe (Quatrième République) |
| Groupe politique | SOC |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Achille Joseph Auban |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Eup (Haute-Garonne) |
| Date de décès | (à 60 ans) |
| Lieu de décès | Toulouse (Haute-Garonne) |
| Parti politique | SFIO (1932-1960) PSU (1960-1973) |
| Fils | Bertrand Auban |
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Biographie
modifierEngagé au sein des jeunesses socialistes et des faucons rouges pendant ses études de droit, qu'il suit à Toulouse, à partir de 1931, il devient employé municipal à la mairie de cette ville après l'obtention de sa licence, en 1933. Il sera, à partir de 1945, directeur du service contentieux de la ville.
Adhérent de la SFIO à partir de 1932, il milite dans le canton de Saint-Béat dont il est originaire. L'aide qu'il apporte alors aux républicains espagnols lui vaut la Médaille de la République.
Mobilisé en 1939, il est rendu à la vie civile en août 1940 sans avoir été envoyé au front. Il se rapproche alors de la résistance et participe au mouvement Libérer et Fédérer, animé par Gilbert Zaksas et Silvio Trentin. Sous la houlette de Pierre Bertaux, il participe aux actions militaires de l'Armée secrète.
À la Libération, son action pendant la guerre lui vaudra la croix de guerre et la médaille de la Résistance. Il sera plus tard fait chevalier de la Légion d'honneur.
N'ayant jamais rompu ses liens avec le mouvement socialiste, il participe à la reconstruction de la fédération socialiste de Haute-Garonne, et est élu, sous l'étiquette SFIO, conseiller général en 1945, puis maire de Saint-Béat en 1947, mandat qu'il conserve jusqu'en 1971.
En , il devient député de Haute-Garonne, à la suite de l'élection de Vincent Auriol, qu'il supplée, à la Présidence de la République. Tête de liste SFIO en 1951, il est réélu.
Opposant à la Communauté européenne de défense, votant contre le traité de Paris et Londres, il est temporairement exclu de la SFIO début 1955.
Après la chute du gouvernement Guy Mollet, il est nommé sous-secrétaire d’État à l’aviation civile dans le gouvernement Bourgès-Maunoury.
Contrairement à d'autres socialistes qui allaient rompre avec la SFIO, ce n'est pas la politique algérienne de Guy Mollet qui le conduit à quitter le parti, mais son soutien au retour de De Gaulle. Cette orientation politique lui vaut de perdre son siège de député lors des élections législatives de 1958.
L'année suivante, il participe à la création du Parti socialiste autonome en Haute-Garonne, et siège, en 1960, au bureau national du Parti socialiste unifié (PSU). Il reste fidèle à son parti jusqu'à sa mort.
À plusieurs reprises, par la suite, il tente de reconquérir un siège de député, mais sans succès. De fait, dans les années 1970, son influence politique se limite de plus en plus à son activité de conseiller général du canton de Saint-Béat.
Il est le père de Bertrand Auban, futur sénateur de 1998 à 2014.
Fonctions
modifier- Sous-secrétaire d'État à l'Aviation civile du gouvernement Maurice Bourgès-Maunoury (du au )
- Député SFIO de la Haute-Garonne (1947-1958)
Décorations
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Médaille de la Résistance française, à titre posthume par le décret du décret du 5 juin 1945[1].
Croix de guerre –
Chevalier de la Légion d'honneur
Notes et références
modifier- « Les femmes et les hommes médaillés de la Résistance française - fiche d'Achille Joseph AUBAN », sur Ordre de la Libération (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, notice de Gilles Morin.
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
