Chronologie des attentats commis par Action directe

(Redirigé depuis Action directe du 27-28 mars)

Cette liste regroupe l'ensemble des attentats revendiqués par le groupe armé Action directe ou qui lui sont imputés, ainsi que ceux revendiqués sous d'autres noms, mais imputés à la mouvance Action directe.

  •  : bombe contre l'Inspection du travail.
  •  : nouvel attentat contre l'Inspection du travail, 66, rue de Mouzaïa (19e arrdt)[3]
  •  : bombe contre une société immobilière, l'UCPI, 13-15, rue Murillo (8e arrdt)[3]
  •  : attentat contre une société de rénovation urbaine la SEMI-REP, 6, rue Bardinet (14e arrdt), 3 blessés[3]
  •  : attentat contre l’immeuble abritant des locaux de la DST, 16, rue Rembrandt (17e arrdt)
  •  : mitraillage du Ministère de la Coopération, avenue des Invalides (7e arrdt)
  •  : attentat à l'explosif (par le noyau autonome de la banlieue Sud[4]) contre les locaux du GIGN, à Maison-Alfort et contre un commissariat de Toulouse.
  •  : sabotage à Toulouse des installations informatiques de la société Philips. Revendiqué par Action directe du 27-28 mars[5]. Outre le sabotage contre la société de technologie néerlandaise, ce nom a été également utilisé pour revendiquer un deuxième à Toulouse en 1980 : un incendie contre la société CII-Honeywell-Bull — incendie aussi revendiqué par le Comité pour la liquidation ou la destruction des ordinateurs[6],[7],[8],[Note 1].
  •  : attentat à la roquette antichars contre le ministère des transports et bombe contre les bureaux du Service d'information routière du Ministère des Transports à Paris. Revendiqué par Les Moutons enragés et Action directe.
  •  : attentat à l'aéroport d'Orly, 8 blessés
  •  : attaque et occupation de la mairie du 14e arrondissement à Paris, vol de tampons officiels, de cartes d'identité et de passeports.
  •  : braquage contre une agence du Crédit lyonnais à Paris, affrontement avec des policiers.
  •  : attaque au pistolet-mitrailleur contre le bâtiment de l'École militaire, à Paris[9]
  • des attaques contre des ministères, la Sonacotra, des agences immobilières, des bâtiments de l'armée française, des sociétés liées au programme militaire français.
  •  : braquages rue La Boétie et place des Ternes à Paris, le policier Jean-Pierre Olive, 22 ans, est tué[10],[11],[3]
  •  : braquage de la Société Lyonnaise de banque par la branche lyonnaise, le brigadier de police Guy Hubert (d), 46 ans, est tué[12].
  •  : attentats contre un concessionnaire Rolls Royce à l'explosif[13], un restaurant, un magasin de jouets, un magasin de vêtements.
  •  : assassinat de Gabriel Chahine, membre du GARI et indicateur de police qui avait permis la première arrestation de Rouillan et Ménigon en 1980.
  •  : mitraillage de la mission commerciale du ministère israélien de la défense, boulevard Malesherbes à Paris. Revendiqué par Action directe et les FARL.
  •  : attaques contre des bâtiments israéliens (mitraillage de la mission commerciale de l'ambassade d'Israël, attaque à la bombe contre le Citrus Marketing Board of Israel, le 11 août de la même année[14]).
  •  : tirs contre la façade de la Bank of America, à Paris.
  • 4 juin 1982 : mitraillage de l'American School à Saint-Cloud. Ces actions étaient liées à la venue en France du président américain M. Ronald Reagan[15].
  •  : mitraillage de la voiture d'un fonctionnaire de l'ambassade d'Israël[16]
  •  : attentat contre la Discount Bank.
  •  : attentat contre la société Nemor[16]
  •  : attentat contre la Citrus Marketing Board of Israël rue de la Baume à Paris, et contre l’hebdomadaire Minute, 1 blessé.
  •  : attentat à la voiture piégée contre un ressortissant américain à Paris. Deux artificiers sont tués. Revendiqué par Action directe puis les Fractions armées révolutionnaires libanaises.
  •  : attentat contre la Marine Nationale : revendiqué par des groupes périphériques à Action Directe[17]
  •  : attentat contre le Cercle Interallié : revendiqué par des groupes périphériques à Action Directe[17]
  •  : attentat contre la voiture du responsable de la sécurité de l’ambassade d’Israël en France, à proximité du lycée Carnot. Revendiqué par l'Unité Combattante Marcel Rayman d’Action Directe et les FARL.
  •  : fusillade avenue Trudaine à Paris, deux policiers, Émile Gondry, 48 ans et Claude Caïola, 28 ans, sont tués et un troisième blessé grièvement[18]. Le Gardien de la Paix Claude Caïola, déjà grièvement blessé et gisant au sol, avait été achevé par des tirs à bout portant.
  •  : attaque une banque, à Saint-Étienne. 1 blessé.
  •  : braquage contre la Bijouterie Aldebert, à Paris.
  •  : attentat contre le siège national du PS et le Ministère de la défense.
  •  : braquage contre une agence de la Société générale à Paris.
  •  : braquage de l'avenue de Villiers à Paris au cours duquel un des participants, Ciro Rizzato, est tué et deux policiers sont blessés.
  •  : attentat contre les établissements Panhard Levassor à Paris.
  •  : braquage d'une agence BNP à Lyon (un homme tente de raisonner les braqueurs, il s'agit du général de gendarmerie Guy Delfosse, 58 ans, qui se fait tiré dessus puis achevé au sol de plusieurs balles dans la tête alors qu'il n'était pas armé).
  •  : attentat contre l'Institut des Affaires Atlantiques. Revendiqué par le commando Ciro Rizzato : l'institut fut totalement détruit par l'explosion d'une bombe de vingt kilos de dynamite[19]
  •  : attentat contre une annexe du Ministère de la Défense, la SIAR (Surveillance Industrielle de l'Armement), ainsi contre des locaux du Ministère de l'Industrie. Revendiqué par l'Unité Combattante Lahouari Benchellal.
  •  : attentat contre une annexe du Ministère de l’Industrie. Revendiqué par l'Unité Combattante Lahouari Benchellal.
  •  : attentat contre l’Agence spatiale européenne. Revendiquée par Action Directe Unité Combattante CIRO, 6 blessés.
  •  : tentative d'attentat à la voiture piégée contre le bâtiment de l’Union de l’Europe occidentale.
  •  : bombe contre le Ministère de la Défense et le siège du Parti socialiste à Paris.
  •  : attentat contre la salle informatique Messier Hispano Bugatti à Montrouge, 3 blessés, revendiqué par l'Unité Combattante Farid Benchellal.
  •  : attentat contre les locaux de Dassault à Saint Cloud. Revendiqué par l'unité Combattante Farid Benchallal.
  •  : assassinat de l'ingénieur général Audran (responsable des ventes d'armes de la République française) par le commando Elisabeth Van Dyck (revendiqué en commun avec la Fraction armée rouge) devant son domicile de La Celle-Saint-Cloud[20],[21].
  •  : Attaque à l'explosif contre l'Office français de l'immigration et de l'intégration, causant des dégâts matériels[22].
  •  : Un double attentat à Paris laisse des dégâts matériels[23],[24].
  •  : attentat contre le siège du FMI à Paris[25].
  •  : attentat contre les sociétés TRT et SAT, 1 blessé.
  •  : tentative d’assassinat, porte des Ternes à Paris, contre le Contrôleur général des armées Henri Blandin. Son chauffeur réussit à échapper aux tireurs[26].
  •  : attaque de la base américaine à Francfort menant à la mort de trois soldats américains. L'action est revendiquée par un commando commun RAF/AD du nom du militant Black Panther George Jackson[27].
  •  : quadruple attentat contre l’Association Technique de l’Innovation Charbonnière, Péchiney, des locaux appartenant à la Régie Renault et Spie Batignolles, 1 blessé[28],[29],[30].
  •  : Une double attaque s'est produite dans les bureaux d'Air France, causant d'importants dégâts matériels[31],[32].
  •  : tentative d'assassinat manquée sur Guy Brana (vice-président du Conseil national du patronat français (CNPF), ancêtre du MEDEF) par le commando Christos Kassimis devant son domicile du Vésinet. Son chauffeur est blessé[33].
  •  : attentat (opéré par le commando Kepa-Crespo-Galende) contre le siège mondial d’Interpol, situé à cette époque sur les hauteurs de Saint-Cloud, 1 blessé[34],[35].
  •  : attentat contre Thomson et la société Air liquide.
  •  : attentat contre les locaux de la Brigade de répression du banditisme à Paris tuant 1 inspecteur et faisant 22 blessés[36],[37]
  •  : attentat contre les locaux de l'OCDE revendiqué par le commando Ciro Rizzato.
  •  : attentat contre la section parisienne de l’Office National de l’Immigration et contre les bureaux de la compagnie aérienne Minerve.
  •  : attentat contre la direction générale de Peugeot. Revendiqué par le commando Clarence Payi - Sipho Xulu.
  •  : assassinat de Georges Besse, boulevard Edgar-Quinet, PDG de la Régie Renault, par le commando Pierre Overney[38],[39].
  •  : tentative d'assassinat manquée contre Alain Peyrefitte, ancien garde des Sceaux. Un employé municipal de Provins venu examiner sa voiture est tué par l'explosion de celle-ci[40],[41],[42].
  •  : tentative d’assassinat contre Jean-Louis Bruguière, magistrat antiterroriste, au moyen d'un piège à la grenade posé devant son appartement parisien[43].
  •  : attentat, sur un parking de la rue Falguière, 3 blessés.

Sources

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Notes et références

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  1. À l'époque, pour le S.R.P.J. toulousain, la revendication de ces deux attentats liés à Action Directe paraît « fantaisiste »s[8]
  1. a b et c Action directe, Textes de prison 1992-1997, http://www.juanasensio.com/media/00/01/594303545.pdf
  2. Philippe Chassaigne, Les années 1970 : Fin d'un monde et origine de notre modernité, Paris, Armand Colin, coll. « collection U », , 400 p. (ISBN 978-2-200-24903-8, lire en ligne)
  3. a b c et d Jean-Pierre Pochon, Les stores rouges, Édition des Équateurs 2008
  4. Jean-Marc Rouillan, Dix ans d’Action directe: Un témoignage, 1977-1987, Paris, Agone, , 407 p. (ISBN 2748903684), p. 91
  5. « bdt.frstrategie.org/fiche_acte… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  6. « bdt.frstrategie.org/fiche_acte… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  7. L. P., « Un groupe Action directe revendique le sabotage des installations informatiques de Philips », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  8. a et b Philippe Boggio, « La revendication des attentats par Action directe paraît « fantaisiste » aux enquêteurs », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  9. Selon les Textes de prison, ce mitraillage a eu lieu le 17 septembre
  10. Journal officiel: http://www.lexeek.com/jorf/1981/1088/
  11. Page dédiée sur la base nominative et circonstanciée des policiers français morts en service commandé: http://policehommage.blogspot.fr/1981/04/jean-pierre-olive-prefecture-de-police.html
  12. Page dédiée sur la base nominative et circonstanciée des policiers français morts en service commandé: http://policehommage.blogspot.fr/1981/11/guy-hubert-csp-lyon-69.html
  13. Jean-Marc Rouillan, Dix ans d’Action directe. Un témoignage, 1977-1987, Paris, Agone, , 407 p. (ISBN 9782748903683), p. 154
  14. Sébastien Schifres, La mouvance autonome en France de 1976 à 1984, Université Paris X, 2004[réf. incomplète]
  15. Jean-Marc Rouillan, Dix ans d’Action directe: Un témoignage, 1977-1987, Paris, Agone, , 407 p. (ISBN 9782748903683), p. 186
  16. a et b Le Monde, 14.08.1982
  17. a et b Jean-Marc Rouillan, Dix ans d’Action directe. Un témoignage, 1977-1987, Paris, Agone, , 407 p. (ISBN 9782748903683), p. 211
  18. Page dédiée à l'évènement sur le site non officiel des policiers français morts en service commandé : http://policehommage.blogspot.fr/1983/05/emile-gondry-claude-caiola-trudaine-1983-action-directe.html
  19. Jean-Marc Rouillan, Dix ans d’Action directe: Un témoignage, 1977-1987, Paris, Agone, , 407 p. (ISBN 2748903684), p. 257
  20. « El asesinato de Audran, consecuencia de un 'pacto' terrorista », sur El País (consulté le )
  21. « Paris Slaying Raises Specter of Terrorism », sur The Washigton Post (consulté le )
  22. « GTD ID:198504120005 », sur Global Terrorism Database (consulté le )
  23. « GTD ID:198504130007 », sur Global Terrorism Database (consulté le )
  24. « GTD ID:198504130006 », sur Global Terrorism Database (consulté le )
  25. « Bomb blast in Paris », sur UPI News (consulté le )
  26. « Lebanese indicted in Paris for attacks on U.S., Israeli diplomats », sur UPI News (consulté le )
  27. « Car Bomb in Germany Kills 2 Americans », sur LA Times (consulté le )
  28. « GTD ID:198509050002 », sur Global Terrorism Database (consulté le )
  29. « French Firms With Ties To S. Africa Bombed », sur Washington Post (consulté le )
  30. « "Direct Action" Admit to Bomb Attacks Outside Paris », sur Getty Images (consulté le )
  31. « Bomb Hits 2 Airline Offices in Lisbon », sur LA Times (consulté le )
  32. « Bomb Explodes in Lisbon », sur LA Times (consulté le )
  33. « Ronald Reagan Presidential Library Digital Library Collections », sur Reagan Library (consulté le )
  34. Jean-Marc Rouillan, Dix ans d’Action directe: Un témoignage, 1977-1987, Paris, Agone, , 407 p. (ISBN 9782748903683), p. 310
  35. « INTERPOL OFFICE IN PARIS ATTACKED », sur The New York Times (consulté le )
  36. Chronique du XXe siècle : 1986 - Editions Larousse (ISBN 2-03-503218-0)
  37. « Terrorist Group Says It Caused Fatal Paris Blast », sur LA Times (consulté le )
  38. « El presidente de Renault es asesinado a tiros en el centro de París », sur El País (consulté le )
  39. « HEAD OF RENAULT IS SHOT TO DEATH NEAR PARIS HOME », sur The New York Times (consulté le )
  40. www.ina.fr[réf. incomplète]
  41. « Ex-Minister Escapes Bomb In France », sur Washington Post (consulté le )
  42. « French Politician's Car Bombed; Mechanic Dies », sur LA Times (consulté le )
  43. Interrogé par le juge Marsaud, Jean-Marc Rouillan démentit toute implication dans cette tentative d'attentat. La piste de la "branche lyonnaise" fut envisagée. Cependant le juge Bruguière ne semblait pas convaincu de la responsabilité d'Action directe (Alain Marsaud, Avant de tout oublier, Denoël 2002)