Activisme (Belgique)
Belgique
Par le terme activisme on désigne la partie du mouvement des partisans flamingants qui ont collaboré avec l'occupant en Belgique à partir de 1916, dans l’espoir d’obtenir en contrepartie un certain nombre de revendications flamandes et même l'indépendance flamande. On les oppose aux flamingants qui ont, à l’inverse, refusé la coopération avec les forces d'occupation et ont été qualifiés du terme péjoratif de passivistes.
Parmi les revendications demandées on peut noter la transformation de l’Université francophone de Gand en Université néerlandophone.
À la fin de la guerre, environ 300 activistes sont condamnés à mort par les tribunaux belges. Aucun ne sera finalement exécuté.
Activistes notables
modifier- Auguste Borms
- Victor J. Brunclair
- René de Clercq
- Jan Derk Domela Nieuwenhuis Nyegaard
- Lodewijk Dosfel
- Moïsje Friedman
- Marnix Gijsen
- Saul de Groot
- Antoon Jacob
- Alfons Jonckx
- Paul van Ostaijen
- Lodewijk Oudkerk
- Hector Plancquaert
- Hendrik van Praag
- Salomon Kok
- Marten Rudelsheim
- Leo Simons
- Pieter Tack
Références
modifierBibliographie
modifier- (nl) Daniël Vanacker, Het aktivistisch avontuur, Gand, Stichting Mens en Kultuur, , 423 p. (ISBN 90-72931-21-1).
- (nl) Lode Wils, Flamenpolitik en Aktivisme : Vlaanderen tegenover België in de Eerste Wereldoorlog, Louvain, Davidsfonds, coll. « Keurreeks » (no 126), , 272 p. (ISBN 90-6152-113-0, lire en ligne).
- (nl) Lode Wils, « Het aandeel van de “Flamenpolitik” in de Vlaamse natievorming », Revue belge d'Histoire contemporaine, vol. XLV, nos 2/3, , p. 216-237 (lire en ligne, consulté le ).