Amiral Kouznetsov

porte-avions soviétique, puis russe
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L’Amiral Kouznetsov (en russe : Адмирал флота Советского Союза Кузнецов, « Amiral de la flotte de l'Union soviétique Kouznetsov »), initialement nommé Tbilissi puis Leonid Brejnev, est un porte-avions[Note 1] STOBAR de la Marine russe, et son navire amiral. Le Kouznetsov est baptisé du nom de l'amiral de la flotte de l'Union soviétique Nikolaï Gerassimovitch Kouznetsov.

Amiral Kouznetsov
Адмирал Кузнецов (ru)
illustration de Amiral Kouznetsov
L’Amiral Kouznetsov en .

Autres noms Tbilissi, Leonid Brejnev
Type Porte-avions STOBAR
Classe Classe Amiral Kouznetsov
Histoire
A servi dans  Marine soviétique
puis  Marine russe
Chantier naval Chantier naval de la mer Noire, Nikolaïev
Commandé
Quille posée
Lancement
Armé , opérationnel en 1995
Statut En rénovation (en cours ?[1])
Équipage
Équipage 1 960 hommes, 626 pour le groupe aérien
Caractéristiques techniques
Longueur 302 m
Maître-bau 73 m
Tirant d'eau 11 m
Déplacement 43 000 tonnes lège, 53 00055 000 tonnes standard, 66 60067 500 tonnes à pleine charge
Propulsion Propulsion classique à vapeur : 8 chaudières (fioul) alimentant 4 groupes de turbines.
Puissance 50 000 chevaux par ligne d'arbre
Vitesse 32 nœuds
Caractéristiques militaires
Rayon d'action 3 800 nautiques à 32 nœuds ; 8 500 nautiques à 18 nœuds
Aéronefs 24 aéronefs en 2016 qui se répartissent ainsi :
Carrière
Port d'attache (= port base) Severomorsk

Il avait été commandé à l'origine par la marine soviétique en tant que bâtiment tête de série de la classe Kouznetsov[Note 2]. Le seul autre bateau de cette classe, le Varyag, inachevé, a été vendu en l'état par l'Ukraine à la Chine qui l'a mis en service en 2017.

Conception de la classe

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Le Kouznetsov et son unique sister-ship (le Varyag) ont été conçus au Chantier naval de la mer Noire, à Mykolaïv en Ukraine.

Le Varyag, seulement achevé à 70 % en 1993 — année de la suspension des travaux de sa construction — a été vendu à une firme chinoise de Macao en (officiellement pour être transformé en casino flottant) ; la Turquie s'étant opposée, un long moment, à son passage dans les détroits du Bosphore et des Dardanelles pour des raisons de sécurité nautique, et ayant rencontré de nombreuses autres vicissitudes, il n'est finalement arrivé en Chine à Dalian que le après 627 jours de transit. En 2012 il est enfin achevé pour devenir le premier porte-avions pour la marine chinoise, d'abord (par supputations occidentales) sous le nom de Shi Lang (83) puis officiellement Liaoning (16) à sa mise en service.

Missions prévues

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Coque et îlot passerelle

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Configuration du pont d'envol et des trois pistes d'envol sur l'Amiral Kouznetsov.

Le pont d’atterrissage d’une surface de 14 800 m2, la superstructure de l’îlot, est placé à tribord, derrière les lignes de coque.

Deux ascenseurs latéraux, conçus chacun pour une charge de 40 tonnes, sont situés à l’avant et à l’arrière de la superstructure.

Le pont d'angle (la section d'atterrissage du pont d'envol avec des dimensions de 205 × 26 m) est situé à un angle de 7° par rapport a la proue du navire[2].

Il dispose d'une piste de 105 m de long sans catapulte mais terminée par un tremplin incliné de 14,3°. Lorsque l'avion quitte le tremplin, il tombe de 15 mètres et ne reprend de l'altitude qu'après huit à dix secondes de vol[2].

Aéronefs

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Vingt-quatre monoplaces Su-33 et 1 biplace Su-33UB ont été livrés en 1993-94, cette flotte a commencé à être remplacée par 24 Mig-29k dont quatre appareils sont apparus en opération en 2016, l'un d'entre eux s’abîmant en mer le .

En 2017, le groupe aérien est composé de quatorze avions et une dizaine d'hélicoptères[3] :

Avions :

  • 10 Su-33 KUB Flanker D pour les missions de supériorité aérienne, d'attaque au sol et de lutte antinavire, dont huit équipés du système de désignation de cible Gefest SVP-24 "Hephaestus" qui améliore la précision des bombes guidés ou non guidées.
  • 3 Mig-29 KR Fulcrum monoplace
  • 1 Mig-29 KUBR Fulcrum biplace

Hélicoptères :

  • 4 Kamov Ka-27 PL pour les missions de recherche et de sauvetage
  • 4 Kamov Ka-29 Helix-B pour les missions de surveillance aérienne et de commandement aéroporté AWACS.
  • 4 Kamov Ka-52 K Katran (version navalisée du Ka-52 Alligator) d'attaque armés de missiles antichar Hermes-A.

Armement

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  • Canons :
    • 8 canons K-630 AA (6× de calibre 30 mm, 6 000 coups/min/unité de tir, 24 000 coups) ;
    • 8 CADS-1 Système de défense rapprochée (CIWS) - (2 × calibre 30 mm Gatling AA plus 16 SA-19 Grisom|3K87 Kortik SAM) ;
  • Kashtan CIWS système de canon et de missile (256 missiles, 48 000 coups ; portée : 0,5 à 1,5 km)
  • missiles :
    • 12 missiles antinavires P-700 Granit à charge perforante explosive conventionnelle d'une masse comprise entre 580 et 750 kg, de 200 km de portée en trajectoire basse à Mach 1,5, dont l'utilisation reste exceptionnelle et qui permettrait de combattre sans l'appui de l'escorte aéronavale[4];
    • 18 × 8-cell 3K95 Kinzhal SAM VLS (192 missiles à lancement vertical ; 1 missile toutes les 3 secondes) ;
  • lutte anti-sous-marine :

Électronique

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Radar tridimensionnel et système sky watch, etc.

Propulsion et performance

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Contrairement à la plupart des navires de guerre occidentaux qui utilisent des turbines à gaz ou l'énergie nucléaire, l'Amiral Kuznetsov est un navire à propulsion conventionnelle qui utilise du mazout, du fioul lourd, comme carburant, ce qui entraîne souvent une traînée d'épaisses fumées noires visibles de loin.

Les responsables de la marine russe ont déclaré que le fait de ne pas préchauffer correctement le carburant lourd avant d'entrer dans la chambre de combustion pourrait contribuer à l'épaisse traînée de fumée associée au navire.

Propulsion classique à vapeur : 8 chaudières (fioul) alimentant 4 groupes de turbines.
Puissance: 200 000 chevaux (50 000 chevaux par ligne d'arbre).
Vitesse: 32 nœuds.
Rayon d'action: 3 800 nautiques à 32 nœuds ; 8 500 nautiques à 18 nœuds.

Historique

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La création du TAVKR « Amiral de la flotte de l’Union soviétique Kuznetsov » est liée à d'autres navires créés dans le cadre du projet 1143. Les principales tâches des porte-avions de l'URSS différaient considérablement des commandes de porte-avions des États-Unis[5] :

  • assurer la sécurité des croiseurs lance-missiles stratégiques à propulsion nucléaire dans les zones de patrouille de combat (ru);
  • la défense aérienne du navire et (ou) d'un groupe de navires qui l'accompagne ;
  • recherche et destruction de sous-marins ennemis dans le cadre d’un groupe anti-sous-marins ;
  • la détection, le guidage et la destruction des forces de surface ennemies ;
  • assurer le débarquement des marines.

Déploiements opérationnels

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De 1991 à 2015, le Kuznetsov a effectué six patrouilles.

Mission en Syrie en 2016

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Pour les premières opérations de combat d'un porte-aéronefs soviétique et russe, le Kouznetsov quitte le port de Severomorsk le accompagné de sept bâtiments. Le groupe aéronaval inclut le croiseur nucléaire Pierre le Grand, le navire amphibie Aleksandr Chabaline (110) et les destroyers Severomorsk et Vice-amiral Koulakov. Lors de son passage dans la Manche les observateurs aperçoivent un remorqueur de haute mer qui l'accompagne. Interprétant cette présence pour le cas où il tomberait en panne, les Britanniques considèrent alors le Kouznetsov comme le « navire de guerre le plus défaillant du monde »[6].

Bien que les importantes fumées émanant de sa cheminée attirent les railleries des réseaux sociaux, des experts estiment que le navire et son groupe aérien restent une force avec laquelle il faut compter. Cependant le groupe aérien du Kouznetsov ne comprend que 14 chasseurs dont la production date des années 1990, faiblement chargés au décollage de par l’absence de catapulte et aucun avion de guet aérien pour accompagner les chasseurs : 10 Su-33 du 279e régiment indépendant embarqué d'aviation de chasse de la 45e armée de l'air et des forces de défense aérienne, 3 MiG-29KR monoplaces et d'un MiG-29KUBR biplace contre 26 à 52 chasseurs lourdement chargés et avions de guet aérien pour un porte-avion nucléaire américain ou français avec lesquels il ne supporte pas la comparaison[7].

Le Kouznetsov arrive dans sa zone d'opération en mer Méditerranée orientale le avec la mission d'apporter davantage de soutien aérien aux opérations menées par la Russie en Syrie. Le le ministre russe de la Défense annonce la perte d'un MiG-29KUBR au cours de la phase d'appontage lors d'un exercice en Méditerranée, faute de carburant après que l'appareil a été mis en attente, ne pouvant apponter à la suite de la défaillance d'un des brins d'arrêt[7].

Le les Su-33 réalisent à l'aide de bombes conventionnelles non guidées, la toute première mission de combat aéronaval de l'histoire de la marine russe[7].

Les photographies dévoilées par la Russie révèlent que la charge emportée par les Su-33 reste modeste avec seulement 2 bombes FAB-500 de 500 kg chacune.

Le , un Su-33 sombre en mer en raison de la rupture du quatrième brin d'arrêt attrapé par l'appareil lors de l'appontage.

L'état opérationnel du Kouznetsov est aussi remis en cause par la publication de photographies satellite montrant que 9 (8 Su-33 et un Mig-29KR) des 14 avions de son groupe aérien embarqué opèrent en réalité à partir de la base Hmeimim à Lattaquié au côté des Su-24M Fencer-D, Su-34 Fullback, Su-35S Flanker-E des VVS. La raison de ce déploiement à terre est attribuée par les armées occidentales à la configuration STOBAR qui limite les capacités d'emport de carburant et de munitions.

La mission se termine après deux mois après avoir réalisé 420 sorties dont 117 de nuit détruisant plus de mille cibles[7].

Rénovation à partir de 2018

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À partir de 2018, le Kouznetsov fait l'objet d'une rénovation complète, visant à étendre sa durée de vie, pour un coût compris entre 55 milliards et 62 milliards de roubles (entre 790 millions et 897 millions d'euros). A cette occasion, le système de propulsion doit être remplacé, et le porte-avions doit être équipé notamment d'un système anti-aérien Pantsir-Met et d'un système radar Almaz-Antei Poliment-Redut équipant déjà les actuels systèmes antimissiles mer-air S-350. Son retour en service est alors anticipé pour 2021[8],[9]. À la suite de nombreux incidents, en juin 2022, Vladimir Korolev, le directeur général adjoint des activités militaires d’USC déclare que le chantier serait finalement terminé en 2023 et que le transfert de l’Amiral Kouznetsov à la flotte après sa modernisation et tous les tests d’État ultérieurs auront lieu au plus tôt en 2024[10].

Accidents durant la rénovation

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Sur le dock flottant PD-50.

Dans la nuit du 29 au , le Kouznetsov a subi des dégâts lorsque le PD-50, plus gros dock flottant russe, a coulé et qu'une de ses deux grues de 70 tonnes s'est alors écrasée sur le pont du porte-avions, occasionnant un trou de 19 m²[11]. Un ouvrier est mort dans l'accident[12].

Le , alors que les travaux se poursuivent sur le navire, un incendie se déclenche sur le pont supérieur, occasionnant deux morts et 14 blessés[13].

En , il est transporté au chantier naval de Zviozdotchka à Severodvinsk.

Le , alors qu'il est amarré dans un port de Mourmansk, un nouveau départ de feu a lieu sur le navire. Selon les autorités locales, le feu a été rapidement éteint et il n'y a pas eu de blessés[14],[15].

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Le Liaoning (ex-Varyag) près de Hong Kong en 2017.

La construction du porte-avions Varyag (navire-jumeau de l’Amiral Kouznetsov) a été suspendue en 1993 alors que 70 % du navire était achevé. Il a été racheté au début des années 2000 par la Chine, officiellement pour être transformé en casino flottant. Renommé Liaoning, il est en travaux dans les chantiers de Dalian (Chine) dans les années 2000. Repeint aux couleurs des navires de la marine chinoise, il opère sa première sortie en mer pour des essais le [16].

Futurs porte-aéronefs

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De nombreux projets et spéculations fleurissent dans les médias russes, l'un d'entre eux dans les années 2010 a indiqué que la marine russe a planifié la construction d’un second porte-avions vers 2020, nommé pour le moment Projet 23000E Chtorm. Il devrait rejoindre l’Amiral Kouznetsov, l'objectif étant de disposer à moyen terme d’un groupe aéronaval dans chacune des flottes du Pacifique et du Nord. À plus long terme (vingt ou trente ans), la cible est de trois porte-avions par groupe aéronaval soit six au total, mais en 2022, aucun véritable budget n'est prévu de la part du gouvernement pour un tel projet.

Toutefois, plusieurs articles et commentaires ont mis en doute la capacité de la Russie de construire ce nouveau porte-avions, pour les raisons suivantes[réf. souhaitée] :

  • doute sur la capacité technique d'abord, l'amirauté russe étant apparemment insatisfaite du projet qui serait doté d'une technologie insuffisamment moderne ; plusieurs spécialistes estiment que la Russie ne dispose pas des technologies nécessaires, et de plus qu'aucun chantier naval russe ne serait capable de construire un porte-avions moderne ;
  • doute aussi sur la capacité financière, tant pour construire le porte-avions que pour le doter d'une escadrille complète (projet dont le coût est estimé à 30 milliards d'euros).

Dans la culture

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Ce navire apparaît dans certaines œuvres de fiction :

Notes et références

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  1. Il est rangé dans les croiseurs lourds porteurs d'avions (TAVKR) dans la classification russe utilisée pour contourner les contraintes de la convention de Montreux.
  2. Également connue sous le nom de projet 1143.5, classe Rīga, ou classe Brejnev.

Références

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  1. Vladimir Karnozov, « Russia’s Sole Carrier Catches Fire Amid Replacement Talks », sur Aviation International News (consulté le )
  2. a et b (ru) « Brochure de présentation de l’Amiral Kouznetsov » [PDF], sur flot.com, (consulté le ), p. 6
  3. Jean-Marc TANGUY, « Russie-Perte d'un MIG-29K », Raids AVIATION,‎ , p. 53
  4. « Missile soviétique P-700 Granit-Le tueur de porte-avions », Sub-Marine, no 9,‎ , p. 45
  5. « Porte-avions russe Amiral Kouznetsov », sur youtube.com (consulté le )
  6. (en-GB) Ben Farmer, « Belching smoke through the Channel, Russian aircraft carrier so unreliable it sails with its own breakdown tug », The Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  7. a b c et d Arnaud Prudhomme, « Le groupe aérien embarqué du Kouznetsov en Méditerranée », Avions de combat,‎ , p. 54
  8. (en) « Russian Navy to upgrade Kuznetsov » [archive du ], sur janes.com, (consulté le ) : « Russia’s deputy defence minister for procurement, Yuri Borisov, stated in April that the entire re-fit would be complete by the end of 2020 and the ship back in service in 2021. »
  9. Khan, « Porte-avions Amiral Kouznetsov : une modernisation a minima », sur www.rusnavyintelligence.com, (consulté le ).
  10. Laurent Lagneau, « À cause de malfaçons, la modernisation du porte-avions russe "Amiral Kouznetsov" va prendre encore du retard », sur Zone Militaire, (consulté le )
  11. (en) Atle Staalesen, « Aircraft carrier is damaged as dry dock sinks » [archive], sur thebarentsobserver.com, (consulté le )
  12. Igor Delanoë, « La malédiction du porte-avions Kouznetsov », sur rusnavyintelligence.com, (consulté le ).
  13. Le Figaro avec Reuters, « Incendie à bord de l'unique porte-avions russe », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  14. (en) « Russia's Only Aircraft Carrier Catches Fire », sur Newsweeek,
  15. Camile Martin, « La Russie confirme un tir [un incendie, en fait] sur le porte-avions Admiral Kuznetsov », sur MSN (consulté le )
  16. « Le premier porte-avions chinois a pris la mer », sur Cyberpresse.ca, (consulté le )
  17. Les Secrets de la mer Noire, t. 45, Paris, Dupuis, , 64 p. (ISBN 2-8001-2095-9)

Voir également

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Sources et bibliographie

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  • (ru) В. П. Заблоцкий (V. P. Zablotski), Тяжелый авианесущий крейсер «Адмирал Кузнецов», Morskaïa Kolleksia, 7/2005.

Liens externes

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