Adolf Beckerle

personnalité politique allemande

Adolf Heinz Beckerle (Francfort-sur-le-Main, ) est un homme politique et diplomate allemand de l'époque du Troisième Reich, membre du parti nazi. Il est ambassadeur en Bulgarie de 1941 à 1944. Il fait partie des criminels de guerre nazis.

Adolf Heinz Beckerle
Fonctions
Ambassadeur d'Allemagne auprès du Royaume de Bulgarie

(3 ans)
Biographie
Nom de naissance Adolf Heinz Beckerle
Date de naissance
Lieu de naissance Francfort-sur-le-Main (Province de Hesse-Nassau, Empire allemand)
Date de décès (à 74 ans)
Lieu de décès Francfort-sur-le-Main (Hesse, Allemagne de l'Ouest)
Parti politique NSDAP
Profession Policier
Diplomate

Jeunesse et débuts modifier

Adolf Heinz Beckerle naît le à Francfort-sur-le-Main. Son père est cadre dans les postes. Il étudie les sciences économiques à Francfort, payant ses études par de petits travaux d’aide soignant et d’employé de commerce. En 1919 il adhère au « Jungdeutschen Orden », un mouvement anticommuniste, antisémite se prétendant antifasciste et démocratique. En 1923 il adhère au Parti national-socialiste des travailleurs allemands, mais en sort après le putsch manqué d'Adolf Hitler.

Carrière dans la police modifier

Après une année passée en Amérique du sud en 1925-1926, il entre dans la police de l'État libre de Prusse et termine ses études en 1927.

Le il adhère à nouveau au NSDAP et entre dans la SA. En il est le chef des SA de Hesse avec le grade de SA-Standartenführer. Il est ensuite promu SA-Gruppenführer () puis SA-Obergruppenführer ().

En il est élu membre du Landtag de l'État libre de Prusse et le il est nommé chef de la police de Francfort-sur-le-Main.

Diplomate modifier

Le , Beckerle est nommé représentant spécial auprès du royaume de Bulgarie. Il négocie et supervise la déportation de 12 000 juifs de Thrace et de Macédoine à Auschwitz et Treblinka.

En il est arrêté par l'Armée rouge et transféré en URSS. Il y est condamné à 25 années de prison.

L'après-guerre modifier

En la cour de justice de Hesse confirme dans son rendu qu’il est co-responsable principal de la déportation de Juifs. Sa femme se suicide en 1951, de honte d’être l’épouse d’un criminel de guerre.

En 1955 Beckerle est libéré, mais les tribunaux de la RFA continuent à le poursuivre. Les poursuites sont abandonnées en 1968 à cause de l’état de santé de Beckerle. Il décède en 1976.

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

Liens externes modifier