Adriano Tilgher (homme politique)
Adriano Tilgher (né à Tarente, le ) est un homme politique italien.
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Son premier engagement politique remonte à 1966, année de son élection au poste de conseiller dans les rangs de la FUAN de l'université de Rome « La Sapienza ».
Biographie et activité politique
modifierLe , il participe, aux côtés de l’organisation d’extrême droite Nuova Caravella, à la « bataille estudiantine de Valle Giulia », regroupant des groupes radicaux de gauche et de droite, alliés contre la police et l’establishment politique[n 1],[1].
Le , il se rend en Grèce avec d'autres militants de l'Avanguardia Nazionale et de la FUAN-Caravella à l'occasion de l'anniversaire de la prise du pouvoir des colonels.
Avanguardia Nazionale Giovanile de Stefano Delle Chiaie est reconstituée en 1970, initialement sous la direction de Sandro Pisano, puis d'Adriano Tilgher, parallèlement au processus de réabsorption partielle du Centro Studi Ordine Nuovo dans le Mouvement social italien, mais prend le nom de Avanguardia Nazionale[2].
Le , le tribunal de Rome condamne la plupart des dirigeants et des militants de l'Avanguardia Nazionale pour reconstitution du parti fasciste dissous[3]. Au tribunal, Adriano Tilgher tente d'exonérer des militants en affirmant que la plupart des sections de l'AN étaient fermées depuis plus d'un an et que les seuls militants encore actifs étaient lui-même, Delle Chiaie, Cesare Perri et Stefano Migrone[4], sur les soixante-quatre suspects. trente et un ont été condamnés à des peines moins lourdes que celles requises par le procureur général et l'autre acquitté[5].
Le , après avoir convoqué une conférence de presse, Tilgher dissout le mouvement en prévision de la décision du ministère de l'Intérieur selon laquelle Avanguardia Nazionale serait interdite le lendemain[6].
Le , Adriano Tilgher, Tomaso Staiti de Cuddia et Enzo Erra convoquent une assemblée de militants du Mouvement social - Flamme tricolore. L'assemblée conteste Pino Rauti et après une confrontation verbale, les trois hommes sont expulsés sous le chef « d'avoir nui à l'activité du mouvement et à son ordre interne »[7],[8]. La scission est inévitable et le 26 septembre 1997, la fondation du Fronte Nazionale italien est annoncée par Adriano Tilgher[9] en le dotant d'une véritable organisation de parti[10].
Publications
modifier- (it) Un meccanismo diabolico. Stragi, servizi segreti, magistrati (avec Stefano Delle Chiaie), Rome, Publicondor, (ASIN B07VBG5V8N).
- (it) La Mia Avanguardia Copertina flessibile, Avatar Editions, (ISBN 1907847545).
Notes et références
modifierNotes
modifier- L'affrontement fait 148 blessés parmi les forces de l'ordre et 478 chez les étudiants.
Références
modifier- « Entretien avec Adriano Tilgher », sur lemonde.fr, Le Monde, 7 avr.il 2014 (ISSN 1950-6244, consulté le ).
- (it) « Strage Bologna, Tilgher: "Bellini? Mai conosciuto' », sur Adnkronos (consulté le ).
- Rao, p. 101.
- Rao, p. 103.
- Rao, p. 10.
- Rao, p. 103-104.
- MS-FT: ASSEMBLEA 'ANTI-RAUTI', ESPULSI STAITI E TILGHER.
- FIAMMA: SI SCIOGLIE LA FEDERAZIONE MILANESE.
- « Problèmes politiques et sociaux », sur Google Books, (consulté le ).
- (it) Nicola Rao, « La fiamma e la celtica », sur Google Books, (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (it) Nicola Rao, Il piombo e la celtica, Sperling & Kupfer, (ISBN 9788820047733)
Liens externes
modifier- (it) Alessandro Madron, « Destra, il fascista Tilgher: 'Un Fronte Nazionale per essere padroni a casa nostra' », sur Il Fatto Quotidiano, ilFattoQuotidiano, (consulté le ).
- (it) « Adriano Tilgher: criminale chi vuole farci tornare alle contrapposizioni degli anni '70 », sur Secolo d'Italia, secoloditalia, (consulté le ).
- (it) « Tilgher: noi con De Luca. I toni mussoliniani sono attualissimi », sur Corriere della Sera, (consulté le ).