Adrien Albarranc est un ingénieur, officier résistant et éditeur de presse français, né à Tlemcen (Algérie française) le et mort le .

Biographie modifier

Adrien Albarranc naît le à Tlemcen alors en Algérie française[1]. Il vient en France métropolitaine en 1930 et fait ses études supérieures à l'École nationale supérieure d'électrotechnique de Grenoble. Après avoir été chargé de cours à l'université de Grenoble, il devient avant la Seconde Guerre mondiale directeur technique des Papeteries Navarre[2].

Seconde Guerre mondiale modifier

Plaque commémorant l'arrestation les 16 et 17 juillet 1944 des membres du réseau Corvette, située au 5 bis avenue Philippe le Boucher à Neuilly-sur-Seine.

Il est mobilisé en 1939 et est fait deux fois prisonnier. Il s'évade les deux fois. Durant l'Occupation, il devient sous le pseudonyme de capitaine François Barral[3], chef du réseau Corvette, une branche du réseau Phratrie qui appartient au BCRA. À nouveau fait prisonnier et blessé par les Nazis, il parvient à s'échapper et rejoint Londres où il est incorporé à l'OSS avec le grade de major[2].

Il est nommé dans l'ordre national de la Légion d'honneur par le décret du [2].

Éditeur de presse de vulgarisation modifier

Intéressé par le magazine Popular Mechanics lors de son séjour en Angleterre pendant la guerre, il publie son équivalent français Mécanique populaire à partir de juin 1946[2] dont la publication a duré au moins jusqu'à 1963[4]. Premier magazine de la sorte publié en français, il est dans l'après-guerre très populaire[2]. Adrien Albarranc est aussi l'éditeur de la revue Le Bricoleur en 1954[5].

En 1955, il est élu maire de Villiers-Adam, commune du Val d'Oise.

Notes et références modifier

  1. BNF 11092122.
  2. a b c d et e « Adrien Albarranc », sur Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943.
  3. « Philippe Gaussot et la résistance ».
  4. « Lot de revues Mecanique Populaire », sur Luckyfind.
  5. « Adrien Albarranc (1913-1968) », sur Bibliothèque nationale de France.

Liens externes modifier