Adrienne Bance

alpiniste française

Adrienne Bance ou Adriana Bance[1] est une alpiniste française de la première moitié du XXe siècle.

Adrienne Bance
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Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Sépulture
Nationalités
Activité

Elle est la première femme[2] à réaliser l'ascension de l'Aconcagua le [3],[4] au sein de l'expédition du Club Andinista Mendoza[5]. Cette expédition comprend l'Allemand Juan Jorge Link (eo), Pablo Franke, P. Etura, D. López et J. Semper.

En 1942, elle participe à une autre ascension dirigée par Jorge Link, dont elle est la compagne, avec Arturo Ermrich, Francisco Siciliano, Fernando Varela et Gustavo Faddia. Au cours de cette expédition, elle ampute huit des orteils de Jorge Link, victime de gelures[6].

Elle meurt en 1944 durant une autre expédition sur l'Acacongua, lors de la descente[7],[8], en compagnie de son mari Hans Jorge Link, qu'elle avait accompagné lors de l'expédition de 1940[9]. Leurs corps ne sont retrouvés qu'en 1946, lors d'une seconde expédition de recherche menée par Valentín Ugarte. Ils sont enterrés dans la même tombe au cimetière des andinistes, près de Puenta del Inca (es), dans les Andes de Mendoza[8],[10],[11]

Références

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  1. Elle a été naturalisée Argentine, cf. (es) Alejandro Toledo, A sol y asombro, Consejo Nacional Para la Cultura y las Artes, (ISBN 978-607-455-365-9, lire en ligne). Elle est mentionnée sous différents noms en espagnol, quelquefois Adriana Bance do Link ou Adriana Link
  2. Germán Friedmann, « La juventud hitleriana de la Argentina a través de la revista Junges Volk. Entre las identidades alemana, nacionalsocialista y argentina », Boletín del Instituto de Historia Argentina y Americana Dr. Emilio Ravignani, no 60,‎ , p. 121–144, p. 139 (ISSN 1850-2563 et 0524-9767, DOI 10.34096/bol.rav.n60.12661, lire en ligne, consulté le ).
  3. Éric Domergue, « Des centaines d’abris se nichent dans la Cordillère des Andes », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) Daniel Roberto Altschuler, Hijos de las estrellas, Ediciones AKAL, (ISBN 978-84-460-2270-1, lire en ligne), p. 85
  5. (en) Kim Ann Zimmermann published, « Aconcagua: Highest Mountain in South America », sur livescience.com, (consulté le ).
  6. (es) ND - Todo es historia - n° 201 à 212, (lire en ligne), p. 79-80
  7. (es) « La solitaria hazaña de Juan Jorge Link: El primer hombre en escalar solo el Aconcagua », sur Urgente24 - primer diario online con las últimas noticias de Argentina y el mundo en tiempo real (consulté le ).
  8. a et b (en) Roberto Hosne, Adventures in the Patagonian Andes, Buenos Aires, Kel ediciones, , 172 p. (ISBN 9789509255906, lire en ligne), p. 91.
  9. (es) « Noticias de Montaña - La Expedición al Aconcagua que en 1946 descubrió los cadáveres de los esposos Link », sur revistadigital.culturademontania.org.ar (consulté le ).
  10. (en) Joy Logan, Aconcagua: The Invention of Mountaineering on America’s Highest Peak, University of Arizona Press, (ISBN 978-0-8165-0231-8, lire en ligne), p. 161
  11. (es) Guillermo Martin, « Noticias de Montaña - Historia del Cementerio del Aconcagua », sur revistadigital.culturademontania.org.ar (consulté le )

Bibliographie complémentaire

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  • (es) Patrick Puigmal, Marc Turrel, Roland Dubertrand, Ignacio Sánchez Díaz, Pedro Bouchon Aguirre, Ennio Vivaldi Véjar, Oscar Garrido Álvarez et Carlos Saavedra Rubilar, La Galería de los Ilustres : Tres siglos de presencia francesa en Chile, Santiago, Université de los Lagos, , 287 p. (ISBN 978-9-564-04546-7, lire en ligne), p. 247-248
  • (es) Tibor Sekelj, Tempestad sobre el aconcagua : y un año después, Editorial Constancia, , 296 p. (présentation en ligne)