Affaire Naomi Musenga

mort de Naomi Musenga après un appel au Samu

L’affaire Naomi Musenga concerne les circonstances du décès le de Naomi Musenga, qui résidait à Strasbourg (Bas-Rhin). Souffrant de violentes douleurs au ventre, elle compose le 15 afin de contacter le Samu. Au téléphone, une opératrice du Samu de Strasbourg ne prend pas l'appel de la jeune femme au sérieux et la raille tandis qu'elle agonise. Elle meurt cinq heures après cet appel au CHU de Strasbourg, après avoir été finalement prise en charge par SOS médecins.

Affaire Naomi Musenga
Emblème du Samu, mis en cause dans l'affaire
Emblème du Samu, mis en cause dans l'affaire

Localisation Strasbourg, France
Coordonnées 48° 34′ 38″ nord, 7° 44′ 56″ est
Date
Bilan
Morts 1

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Affaire Naomi Musenga

À la suite d'une plainte déposée par la famille de Naomi Musenga, une information judiciaire est ouverte à l'été 2018 pour « non-assistance à personne en danger ». A l'issue du procès qui s'est tenu au tribunal correctionnel de Strasbourg le , l'opératrice du SAMU est condamnée à 12 mois de prison avec sursis.

Largement diffusée en France et en Belgique, cette affaire a donné lieu à diverses interprétations dans les médias alors que l'enquête était en cours, évoquant le syndrome méditerranéen, pour expliquer la négligence de l'opératrice de régulation puis une intoxication au paracétamol comme cause du décès, avant de mentionner un infarctus mésentérique puis finalement un état de choc abdominal avec thrombose et hémorragie.

Des urgentistes de plusieurs régions ont été inquiétés ou menacés suite à ce drame. Entre 2019 et 2021, plusieurs essais ont dénoncé ce SAMU-bashing et la dégradation des conditions d'exercices de la médecine d'urgence en France. Cette dégradation avait déjà fait l'objet d'un rapport de la commission des affaires sociales du sénat en juillet 2017 et donne lieu à un nouveau rapport commandité par le Ministère de la santé et des solidarités, dont les conclusions sont rendues publiques en septembre 2019 sans qu'il y ait de suite concrète.

Déroulement

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Le , Naomi Musenga, une mère française de 22 ans, appelle Police Secours, qui la transfère au Centre d'appel des pompiers qui la transfère au Samu de Strasbourg[1] ; elle se plaint de violentes douleurs au ventre[2].

Au cours d'un dialogue qui dure environ une minute, l'opératrice (après des familiarités et des plaisanteries[3] — hors présence de la victime — avec sa collègue du 18[4]) et d'un ton sec, conseille à Naomi Musenga d'appeler SOS Médecins[2]. Lorsque celle-ci dit d'une voix faible qu'elle est en train de mourir, l'opératrice lui répond que tout le monde va mourir un jour[2].

Emmenée à l'hôpital puis transférée en réanimation quelques heures plus tard, la jeune femme meurt par la suite d'une défaillance multiviscérale[5].

L’enregistrement de l'appel téléphonique a été rendu public par l'hebdomadaire satyrique alsacien Heb'di le [6] puis par Rue89 Strasbourg[7]. Le , le chef du SAMU de Strasbourg présente sa démission à la direction de l'hôpital qui l'accepte[8], suite à la diffusion d'un rapport de l'IGAS sur cette affaire[9].

Yolande Renzi, procureur de Strasbourg, annonce le mercredi , dans un communiqué, qu'elle procéderait dans les prochains jours à l'ouverture d'une information judiciaire du chef de non-assistance à personne en danger contre l'opératrice du centre des appels d'urgence et tous autres, ainsi que du chef d'homicide involontaire contre X[10]. Elle est finalement mise en examen pour non-assistance à personne en danger le [11],[12].

Causes du décès

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En , le procureur de Strasbourg annonce que Naomi Musenga serait morte d'une intoxication au paracétamol, absorbé pendant plusieurs jours par automédication[13]. Cette conclusion s'appuie sur un avis sur l'autopsie demandée par le procureur à un médecin des Hôpitaux universitaires de Strasbourg. Le conseil de l'ordre des médecins du Bas-Rhin signale l'existence d'un conflit d'intérêts dans cet avis[14].

La thèse de l'intoxication au paracétamol, qui écarterait la responsabilité de l'hôpital, est contestée par la famille de Naomi Musenga et par certains médecins, comme le Professeur Christian Marescaux. Selon lui, l'intoxication au paracétamol est incompatible avec plusieurs des résultats de l'autopsie, qui indiqueraient plutôt un infarctus mésentérique[15].

Le 20 mai 2019, la juge d'instruction nomme deux experts indépendants pour reprendre entièrement l'analyse médicale de l'affaire[14].

Selon une dernière contre-expertise privée, remise en octobre 2021 par trois médecins lillois, « la mort de Naomi Musenga est liée à (…) un état de choc abdominal ». Rare chez une personne de son âge, l'accident vasculaire abdominal se serait manifesté par une thrombose suivie d'une hémorragie particulièrement douloureuse[16].

Réactions

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Dans la presse

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À la suite de l'Heb'di, plusieurs journaux d'envergure nationale se font l'écho de l'affaire : Le Parisien[17], LCI[18], Libération[19], France 3[5], 97Land[20], Le Figaro[21] entre autres. Pendant plusieurs jours, quasiment tous les médias en France, et des médias en Belgique évoquent cette affaire[22].

Milieu médical

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L'hôpital suspend l'opératrice[2],[23],[24]. François Braun, docteur en médecine et président de Samu Urgences France, déclare : « Ce n'est pas la réponse attendue à la réception d'un appel au Samu »[25]. Répondant à l'hypothèse d'une surcharge de travail et de conditions de travail pénibles[26], l’hôpital précise que l'opératrice était à son deuxième jour après des vacances, n’effectuait pas de remplacement et que « le planning de l'opératrice était conforme »[27].

Société

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L'existence du stéréotype appelé syndrome méditerranéen, consistant à moins bien considérer les plaintes émanant de personnes du pourtour méditerranéen (maghrébines) et noires dans le milieu médical, est évoquée lors de cette affaire, pour expliquer la désinvolture de l'agent de régulation médicale[28]. Des appels à la mobilisation sont prévus le mercredi [29]. Une grande marche blanche à Strasbourg est organisée par le collectif baptisé Justice pour Naomi Musenga[30], une autre a lieu à Valence[31] et un rassemblement organisé par le militant anti-raciste Thierry-Paul Valette à Paris[32], place de l’Opéra, envoie un groupe de 22 personnes déposer 22 roses blanches devant le ministère de la Justice, ainsi qu'une lettre à l'attention de la ministre Nicole Belloubet[33]. Le , un rassemblement de soutient est organisé par la famille Place de l'Hôpital à Strasbourg[34].

Le Samu reçoit de nombreux appels menaçants à la suite de la médiatisation de l'affaire. Des agents portent plainte[33]. L'opératrice se plaint d'un lynchage public sur 66 Minutes sur M6[35],[36]. Des mesures de sécurité sont mises en place. Des identités, coordonnées d'opérateurs sont divulguées sur les réseaux sociaux[37],[38] et font l'objet de harcèlement. L'une d'entre elles quitte la région et déscolarise ses enfants[39]. Cette défiance envers les urgentistes prend des proportions nationales puisque des agents de Toulouse et de Bayonne sont à leur tour inquiétés[40]. Plusieurs mois après le drame des urgentistes dénoncent le Samu bashing dont ils font l'objet[40] et la tendance à sur-réagir à la moindre alerte pour « éviter toute nouvelle affaire »[40].

Suites judiciaires

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La famille porte plainte[41] pour non-assistance à personne en danger et mise en danger de la vie d'autrui[42] peu après que l'affaire soit rendue publique et appelle au calme[43], bien qu'elle estime avoir été trompée par les services de l'hôpital[42]. Ses intérêts sont défendus par les avocats Marie Juras et Jean-Christophe Coubris[44], [45]; ce dernier, spécialisé dans les dommages corporels suite aux erreurs médicales, a été médiatisé lors de l'affaire du Médiator[46].

Le 12 janvier 2024, l’opératrice du Samu qui avait raillé au téléphone Naomi Musenga, retardant la prise en charge de cette jeune femme morte fin 2017 à l’hôpital de Strasbourg, est mise en examen pour non-assistance à personne en danger[47].

Le procès de l'opératrice du Samu se tient au tribunal correctionnel de Strasbourg les 3 et , six ans et demi après les faits, en présence de la famille de la victime[45]. La prévenue, qui a déménagé entre temps dans les Hautes-alpes[45], reconnait les faits et invoque pour sa défense un épuisement professionnel à l'origine d'un manque total d'empathie[45]. En pleine épidémie de gastro-entérite, elle précise qu'elle est restée « bloquée » sur cette maladie et qu'elle aurait du poser les questions de base pour évaluer correctement le degré de gravité de la situation[45]. Alors que le parquet avait demandé une peine de 10 mois avec sursis, elle est condamnée à 12 mois de prison avec sursis[48], et 15 000 € au titre des frais d'avocat[44]. Le montant des indemnités dues à la famille de la victime n'a pas été déterminé à l'occasion de ce procès car il doit se décider devant le tribunal administratif[45].

Suites dans l'organisation des urgences

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Dans son essai consacré à la fatigue mentale et aux risques psychosociaux écrit en 2021, la psychologue Isabelle Méténier s'interroge sur la notion de « planning conforme » dans un système de soin dégradé[49] et remet en cause l'importance que le stéréotype raciste du syndrome méditerranéen aurait pu jouer dans la non prise en charge de la patiente, stéréotype qui dédouanerait l'institution de sa responsabilité dans ce drame[49]. Elle rejoint l'analyse du syndicaliste et urgentiste Christophe Prud'homme[49] pour lequel les centres d'appels « qui travaillent sous pression et avec peu de moyens » sont débordés[50],[51].

Six mois avant le décès de Naomie Musenga, en juillet 2017, la commission des affaires sociales du sénat avait en effet dénoncé la forte pression et les conditions matérielles dans lesquelles exercent les urgentistes confrontés par ailleurs à de plus en plus d'incivilités[52]. Les rapporteurs insistaient sur la nécessité de désencombrer les urgences, de plus en plus sollicitées pour des urgences non vitales, pour permettre une meilleure prise en compte des patients[52]. Selon le chirurgien et essayiste Bernard Kron, cet engorgement des urgences s'est accentué en 2003 suite à la suppression des gardes obligatoires en médecine libérale qui n'ont été pas été compensées par SOS médecins qui ne couvre que les grandes villes. Dans le reste du territoire, les patients appellent le 15, c'est à dire le SAMU, en l'absence de leur médecin traitant[53].

Suite au décès de Naomie Musenga rendu public, Thomas Mesnier, médecin et député LREM, et le responsable du SAMU de Paris Pierre Carli rédigent à leur tour un rapport qu'ils remettent à la ministre de la santé Agnès Buzin[54] : ils préconisent la création d'un Service d'Accès aux Soins (SAS), avec un nouveau numéro d'urgence (le 113). Ce rapport est rendu public le [53] : il prévoit la création du SAS pour mi-2020 et un budget de fonctionnement de 340 M€[55]. Avec la pandémie du Covid 19, le projet a été abandonné[53].

Références

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  1. « Ce que l'on sait de l'histoire de Naomi Musenga, morte après avoir été raillée par une opératrice du Samu », sur Franceinfo, (consulté le )
  2. a b c et d « Naomi Musenga morte après avoir appelé le Samu : 6 questions sur un scandale », sur L'Obs,
  3. « Au SAMU, l’onde de choc du drame de Strasbourg », sur Le Monde (consulté le )
  4. « Affaire Naomi Musenga : le rapport du Sénat qui alertait déjà sur le Samu », Capital,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. a et b « Rétrospective 2018 : l'affaire Naomi Musenga », sur France 3 Grand Est
  6. « Heb'di, qui signifie "accroche-toi" en alsacien... », sur France Inter, (consulté le )
  7. « Moquée par une opératrice du Samu, une jeune Strasbourgeoise meurt peu après », sur Rue89 Strasbourg, (consulté le )
  8. « Mort de Naomi Musenga : le chef du Samu de Strasbourg démissionne », sur Franceinfo, (consulté le )
  9. « Décès de Naomi : l'IGAS accable la procédure du SAMU de Strasbourg, son responsable démissionne », sur Le Quotidien du Médecin (consulté le )
  10. « Mort de Naomi Musenga : la jeune femme est morte d'une intoxication au paracétamol », sur CNews, (consulté le )
  11. « Mort de Naomi Musenga : l'opératrice du Samu renvoyée devant un tribunal pour "non-assistance à personne en danger" », sur Franceinfo, (consulté le )
  12. « Mort de Naomi Musenga : le parquet va ouvrir une information judiciaire », sur Paris Match (consulté le )
  13. « Naomi Musenga est morte d'une intoxication au paracétamol », sur Le Parisien, (consulté le )
  14. a et b « Mort de Naomi Musenga : deux nouveaux experts indépendants nommés par la justice », sur France 3 Grand Est (consulté le )
  15. « Affaire Naomi Musenga : les failles de la thèse d’une intoxication au paracétamol », sur Rue89 Strasbourg, (consulté le )
  16. Jean-François Gérard, « Affaire Naomi Musenga : le paracétamol hors de cause selon une contre-expertise », sur Rue89 Strasbourg, (consulté le ).
  17. (en) « Strasbourg : une jeune femme meurt quelques heures après son appel au Samu », sur Le Parisien (consulté le )
  18. « Mort de Naomi Musenga, 22 ans, moquée par le Samu : "Personne ne devrait mourir dans ces conditions", s'indigne sa sœur », LCI (consulté le ).
  19. « Une jeune femme est-elle décédée suite à une négligence du Samu de Strasbourg ? », sur Libération (consulté le )
  20. « Naomi, morte par l’indifférence du SAMU de Strasbourg ? », sur 97land, (consulté le )
  21. « Décès de Naomi Musenga : des marches blanches organisées à Strasbourg, Paris et Valence », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. « La famille de Naomi Musenga refuse de faire de l'opératrice du Samu un bouc émissaire », sur DHnet (consulté le )
  23. Marie Julien et François D'Astier, « Décès de Naomi Musenga: la justice enquête, l'opératrice du Samu est suspendue », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. « VIDEO. Mort de Naomi Musenga: une enquête préliminaire pour non-assistance à personne en péril », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. « Des questions après la mort de Naomi, décédée peu après un appel au Samu », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Décès de Naomi Musenga: l’opératrice du Samu dénonce «des conditions de travail pénibles» », Le Soir, (consulté le )
  27. Yves Calvi, « L'opératrice du Samu qui avait eu Naomi Musenga au téléphone sort du silence », RTL,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. « Naomi Musenge et le syndrome méditerranéen », sur RTBF Info, (consulté le )
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  30. Par Florence Mereo Le 9 mai 2018 à 21h26, « Bientôt une marche blanche pour Naomi Musenga », sur leparisien.fr, (consulté le )
  31. « Mort de Naomi Musenga : trois marches blanches sont organisées mercredi », sur MSN (consulté le )
  32. « Strasbourg : un rassemblement en musique en mémoire de Naomi Musenga », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  33. a et b « Des agents du SAMU portent plainte, menacés à la suite de la mort de Naomi Musenga », sur Le Monde, (consulté le )
  34. Véronique Julia, « Quelles leçons un an après l'affaire Naomi Musenga ? », sur France Inter, (consulté le )
  35. « Mort de Naomi Musenga : l’opératrice du Samu parle, "je suis lynchée sur la place publique" », SudOuest,‎ (lire en ligne, consulté le )
  36. « Mort de Naomi Musenga : "Je suis lynchée sur la place publique", l’opératrice du Samu sort du silence », LCI,‎ (lire en ligne, consulté le )
  37. « Mort de Naomi Musenga : accusées à tort sur Twitter, trois opératrices du Samu racontent leur calvaire », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le )
  38. « Mort de Naomi Musenga, le calvaire des trois opératrices accusées à tort », sur Le Monde, (consulté le )
  39. « Affaire Naomi Musenga : trois opératrices du SAMU mises en cause à tort victimes de harcèlement », sur Le Monde, (consulté le )
  40. a b et c Godard 2019.
  41. « Les parents de Naomi Musenga veulent que « justice soit faite » pour leur fille « aimée de tous » », sur BFMTV (consulté le )
  42. a et b « Naomi, la famille Musenga marche pour la justice et la paix », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  43. « Dècès de Naomi Musenga: appel au calme de la famille après le harcèlement d'agents du SAMU », RTBF Info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. a et b Michael Martin et David Meneu, « Affaire Naomi Musenga : un an de prison avec sursis pour la régulatrice du Samu », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  45. a b c d e et f Bonin 2024, p. 38.
  46. Journal de 20h France 2 - Me Jean-Christophe Coubris - Procès Mediator, Coubris & Associés (, 1:40 minutes) Consulté le .
  47. Agence France-Presse, « Décès de Naomi Musenga : l’opératrice du Samu mise en examen, un procès espéré par la famille », sur liberation.fr, (consulté le )
  48. « Mort de Naomi Musenga : ouverture du procès de l’opératrice du SAMU », lemonde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  49. a b et c Méténier 2021.
  50. « Mort de Naomi Musenga après un appel au Samu : procédure, médecins, délai… comment se passe la prise en charge par un centre de régulation », sur ladepeche.fr (consulté le )
  51. « Crise à l'hôpital: le Dr Christophe Prudhomme déplore "une surmortalité évitable" », sur RMC (consulté le )
  52. a et b Laurence Cohen, Catherine Génisson et Paul Savary, « Les urgences hospitalières, miroir des dysfonctionnements de notre système de santé : Rapport d'information n° 685 (2016-2017), déposé le 26 juillet 2017 », sur Sénat, (consulté le )
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  54. Loan Tranthimy, « Le député médecin Thomas Mesnier planche sur les soins non programmés », Le quotidien du médecin,‎ (lire en ligne)
  55. Ministère de la Santé et des solidarités, « Pour un pacte de refondation des urgences » [PDF], (consulté le )

Annexes

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Bibliographie

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  • Gaby Bonnand et Etienne Caniard, Santé : je veux qu'on m'écoute !: Patients, soignants, citoyens, ouvrons le débat, Éditions de l'Atelier, (ISBN 978-2-7082-5283-7, lire en ligne)
  • Isabelle Méténier, Et si c'était la fatigue mentale ? - La reconnaître et savoir agir pour retrouver l'envie de vivre, Groupe Robert Laffont, (ISBN 978-2-221-25844-6, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles de presse

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  • Élise Descamps, « Naomi, la famille Musenga marche pour la justice et la paix », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Voir aussi

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Liens externes

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