Affaire du viol collectif de Zouhoura
affaire politico-criminelle tchadienne
L'affaire du viol collectif de Zouhoura est un viol en réunion au Tchad commis en par des fils de généraux proches du président Idriss Déby, d'une adolescente de 16 ans nommée Zouhoura, fille de l'homme politique Mahamat Yesko Brahim, opposant au régime[1].
Affaire du viol collectif de Zouhoura | |
Des habitants de N'Djaména protestant contre ce viol en . | |
Fait reproché | Viol |
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Chefs d'accusation | Viol en réunion |
Pays | Tchad |
Date | |
Nombre de victimes | 1 (Zouhoura) |
Jugement | |
Statut | Affaire jugée |
Date du jugement | |
modifier |
La diffusion sur les réseaux sociaux d'images vidéo de ce viol a entrainé des manifestations de lycéens dans plusieurs villes du Tchad[2],[3], leur répression policière provoquant la mort de deux manifestants[1].
En , 7 hommes furent condamnés pour viol à 10 ans de prison pour le kidnaping et le viol de Zouhoura[4].
Notes et références
modifier- Edouard Lamort, « Le viol collectif de Zouhoura par des fils de dignitaires embrase le pays », sur nouvelobs.com, (consulté le )
- Harriet Sinclair, « Chad rape riots: Internet sexual humiliation of schoolgirl by 'sons of army officers' sparks fury », International Business Times UK, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « Video of high school gang rape sparks protests in Chad », The France 24 Observers, (lire en ligne, consulté le )
- (en-GB) « Chad gang-rape: Men jailed », BBC News, (lire en ligne, consulté le )