Afrique arabe
L'Afrique arabe ou Afrique arabophone est un terme utilisé notamment par plusieurs historiens[1],[2],[3] Elle désigne l'espace géographique et culturel conquis et gouverné par les Arabes à partir du VIIe siècle où la langue arabe est devenu une langue officielle ou est parlée par une part significative de la population.
Territoires
modifierLa liste de ces pays et territoires, en ordre alphabétique, est :
- Algérie (dialecte algérien)
- Cameroun parlé par les Arabes Choa à l'extrême nord du pays (-de 3 % de la population)
- Djibouti, l'arabe est ultra-minoritaire, la majorité de la population parlant l'Afar ou le somali .
- Égypte (dialecte égyptien)
- Érythrée, l'arabe est minoritaire et est seulement parler par les Rashaida (environ 3% de la population) .
- Libye (dialecte libyen)
- Mali, où l'on parle la hassaniyya, langue ultra-minoritaire (environ 0,34% de la population l'ont pour langue maternelle) .
- Maroc (dialecte marocain)
- Mauritanie (la hassaniyya)
- Niger, où l'on parle l'arabe algérien et l'arabe libyen dans le Sahara nigérien, l'arabe tchadien dans l'Est et le hassaniya au Nord-ouest
- Tchad (50 % d'arabophones)
- Sénégal, où l'on parle la hassaniyya à la frontière avec la Mauritanie (- de 1% de la population) .
- Soudan (dialecte soudanais)
- Soudan du Sud, arabe de Djouba (langue ultra-minoritaire) .
- Tunisie (dialecte tunisien)
Dialectes
modifierLes dialectes arabes parlés dans ces pays ne s'écrivent généralement pas, au contraire de l'arabe standard (parfois appelé "arabe des médias"), censément compris par tous les arabophones.
Références
modifier- Robert Cornevin, Marianne Cornevin, Histoire de l'Afrique des origines à nos jours, Payot, 1956. Le chapitre 3 est consacré à l'Afrique arabe books.google.fr
- H Ayeb, L'eau au Moyen-Orient. Discours et réalités 1992, n° 138 (notes), pp. 64-73 selon le site des fonds documentaires du CNRS
- Thèse de doctorat de Barbara Giordani, Le Christianisme dans l'Afrique arabe du VIIe au XIIe siècle, doctorante à l'université d'Aix-Marseille selon le site du Laboratoire d'archéologie médiévale méditerranéenne de l'université