L’agence MAFIA est une agence de communication française fondée en 1968 par Maïmé Arnodin et Denise Fayolle[1],[2], et disparue en 1989. MAFIA est l’acronyme de « Maïmé Arnodin Fayolle International Associés »[3], et qualifiée d'« association de malfaiteuses » par les deux fondatrices[4].

Il existe une autre société de même nom, créée en 1987.

Histoire modifier

L’agence MAFIA est fondée en 1968 par Maïmé Arnodin[5] et Denise Fayolle, spécialisée en relations presse et publiques, et dans la création publicitaire[6]. L'agence ne propose pas de simplement faire la promotion de produits, mais d'intervenir dans toutes ses étapes de commercialisation : production, distribution, image[4]. Dès l’origine, l’Agence MAFIA engage des personnalités de l'art comme Roman Cieslewicz[7],[8] ou Andrée Putman[9] et a régulièrement collaboré avec des personnalités reconnues : photographes, designers, graphistes, illustrateurs et réalisateurs tels que Roland Topor, Jean-Michel Folon, Sarah Moon, Guy Bourdin ou Helmut Newton. L'agence obtient son premier contrat de publicité avec Dupont de Nemours[10].

En 1977, Pierre Bergé confie à l'agence la promotion du parfum Opium, puis les campagnes des produits de beauté de la marque Yves Saint Laurent[4].

En , l’agence de publicité BDDP (Boulet Dru Dupuy Petit) rachète MAFIA à ses fondatrices. Le rapprochement des deux agences est un échec, une dissension entre deux cultures. Maïmé Arnodin et Denis Fayolle quittent l'agence après avoir nommé Marie Chauveau à sa tête[11].

En 1993, MAFIA redevient indépendante après le rachat à BDDP par Marie Chauveau, Anita Caudron, Nathalie Martinetti et Christine Mue.

Bibliographie modifier

Références modifier

  1. « [http://www.strategies.fr/actualites/agences/r74131W/deces-de-ma-�-arnodin-cofondatrice-de-l-agence-mafia.html Décès de Maïmé Arnodin, cofondatrice de l'agence Mafia] », Stratégies,‎ (consulté le )
  2. « Nouvelle campagne pour Lalique », Stratégies, (consulté le )
  3. « Mort de Denise Fayolle, créatrice de la ligne Prisunic », sur Liberation.fr,
  4. a b et c « 5 bonnes raisons de lire "le beau pour tous" », sur Purepeople.com,
  5. « Peut-on vieillir dans la pub ? », sur Strategies.fr,
  6. Dominique Veillon et Michèle Ruffat, La mode des sixties, Paris, Autrement, coll. « « Mémoires/Histoire » », , 280 p. (ISBN 9782746710153, présentation en ligne), p. 10 Inscription nécessaire
  7. Roman Cieslewicz, les années M.A.F.I.A, 1969-1972
  8. « Collages structurels, de Roman Cieslewicz », sur Histoire-immigration.fr
  9. À la demande de Didier Grumbach, Andrée Putman quitte au début des années 1970 l'agence Mafia pour prendre la direction artistique du groupe Créateurs et Industriels. in Didier Grumbach, Histoires de la mode, Paris, Éditions du Regard, (1re éd. 1993 Éditions du Seuil), 452 p. (ISBN 978-2-84105-223-3), p. 290 et al.
  10. Didier Grumbach, Histoires de la mode, Paris, Éditions du Regard, (1re éd. 1993 Éditions du Seuil), 452 p. (ISBN 978-2-84105-223-3), p. 205
  11. « Poulet cru scampi fritti », sur Lenouveleconomiste.fr,

Voir aussi modifier

Liens externes modifier