Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes
L’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) est un organisme français de formation professionnelle, au service des régions, de l'État, des branches professionnelles et des entreprises. Membre du service public de l'emploi[1], l'Afpa, constituée en association avant de devenir en 2017 un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), propose des formations professionnelles qualifiantes, sanctionnées par un titre professionnel du ministère du Travail.
Forme juridique | Établissement public à caractère industriel et commercial, membre du Service public de l'emploi |
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But | Formation professionnelle pour adultes |
Zone d’influence | France |
Fondation | 1949 |
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Siège | Montreuil |
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Structure | Conseil d'administration |
Président | Jean-Marie Marx |
Directeur général | Pascale d'Artois |
Affiliation | Tutelle du ministère du Travail |
Employés | 7 220 CDI |
Site web | www.afpa.fr |
Historique
modifierC'est le [1] qu'Ambroise Croizat par décret fédère sous tutelle du ministère du Travail, les centres de formation professionnelle, préfigurant ainsi ce que deviendra plus tard l'Afpa.
L'Afpa a été créée le sous l’appellation Association nationale interprofessionnelle pour la formation rationnelle de la main-d’œuvre (ANIFRMO)[2]. Son rôle consistait alors à former rapidement les adultes pour les amener à un premier niveau de qualification[3] dans le bâtiment et la métallurgie. En 1966 l’organisme change de nom pour devenir l'Afpa.
Depuis 2009, l'Afpa a dû faire face à une série de chocs : le transfert non préparé de la commande publique de formation aux Régions et le changement des modalités d’achat ; une mise en concurrence sur tous ses marchés et le changement du mode de prescription avec le départ des psychologues du travail à Pôle emploi. Face à ces évolutions de l’organisation de la formation en France, l'Afpa est confrontée à une crise financière[4] qui la contraint à changer son modèle économique et son organisation à partir de 2012[5],[6],[7].
En 2014, l'Afpa est auditée par la Cour des comptes qui produit un rapport recommandant une réforme rapide de l'association[8]. Elle est transformée en Établissement public à caractère industriel et commercial à compter du [9]. Cette transformation a pour conséquence de modifier « association » par « agence ».
En , la direction de l'AFPA présente un projet de restructuration qui aura pour finalité la fermeture de 38 sites[10], la suppression de 1541 emplois, la modification de postes et la création de 600 postes approximativement[11]. Cette restructuration s'accompagnera d'un Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) et vise la situation financière de l'AFPA déjà dégradée.
En la direction de l'AFPA revoit à la baisse le nombre de postes supprimés en baissant de 1 541 à 1 423 emplois[12]. Le nombre de postes créés augmente (de 603 à 629) et le nombre de fermetures de sites baisse de 38 à 34[13].
Gouvernance et administration
modifierLa gouvernance de l'Afpa rassemble des représentants de l’État, des régions, des employeurs, et des salariés.
Liste des directeurs généraux successifs
modifierDébut | Fin | Identité | Qualité |
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1966 | 1970 | Robert Bailet | Inspecteur général du travail |
1971 | 1973 | Gabriel Oheix | Directeur général du travail |
1973 | 1977 | Maurice Villaret | Inspecteur général du travail et de la main d’œuvre |
1977 | 1979 | Jean Chazal | Secrétaire général de l’ANPE |
1979 | 1985 | Guy Métais | Directeur RH Alcatel-CIT |
1985 | 1992 | Guy Matteudi | Inspecteur général honoraire de l’Éducation nationale |
1992 | 1994 | Michel Praderie | Secrétaire général de Renault |
1994 | 1998 | Didier Guibert | Directeur RH Schneider |
1998 | 2003 | Gilbert Hyvernat | Directeur général délégué de l’ANPE |
2003 | 2008 | Pierre Boissier | Chef de l’Inspection générale des affaires sociales |
Fin 2008 | Vincent Destival | Directeur général par intérim | |
Philippe Caïla | Directeur général de l’Afpa | ||
Hervé Estampes | Directeur général de l'Afpa | ||
Christophe Donon | Directeur général par intérim | ||
Pascale d'Artois | Directrice générale de l’Afpa |
Notes et références
modifier- « Décret nº46-2511 du 9 novembre 1946 relatif aux centres de formation professionnelle », sur legifrance.gouv.fr, État français (consulté le ).
- « Historique de l'Afpa », sur formation.info.
- « Vos droits », sur service-public.fr, Bureau du Premier ministre.
- Jean-Baptiste Chastand, « L'AFPA, en crise, appelle l'État au secours », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- Stéphanie Benz, « L'Afpa confrontée à de vertigineuses réformes », sur lexpansion.lexpress.fr, L'Express, (consulté le ).
- Derek Perrotte, « Formation : l'Afpa lance sa refondation », sur lesechos.fr, Les Échos, (consulté le ).
- Marc Landré, « L'Afpa lance un plan pour revenir à l'équilibre en 2015 », Le Figaro, (consulté le ).
- Benjamin d'Alguerre, « Le scénario 2015-2017 pour pérenniser l’Afpa », sur centre-inffo.fr, (consulté le ).
- « Loi sur le dialogue social et l'emploi », sur legifrance.fr, État français (consulté le ).
- Yves Scherr, « Formation. L’Afpa va fermer ses centres à Angers, Cholet, Le Mans et Laval », sur ouest-france.fr, Ouest France, (consulté le )
- Christophe François, « À l'AFPA, 154 postes supprimés, 4 centres fermés en Pays de la Loire d'ici 2020 », sur france3-regions.francetvinfo.fr, France 3, 19 octobre 2018-10-19 (consulté le ).
- « YUTZ. Restructuration à l'Afpa : le site ne fermera pas », sur www.republicain-lorrain.fr, Le Républicain lorrain (consulté le ).
- « Formation: réduction du nombre de suppressions de postes à l'Afpa (direction) », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).