Agriculture de conservation

Ensemble de techniques agricoles durables

L'agriculture de conservation (AC) ou agriculture de conservation des sols (ACS)[1] est un ensemble de techniques culturales destinées à maintenir et améliorer le potentiel agronomique des sols, tout en conservant une production régulière et performante sur les plans technique et économique.

Semis direct dans un couvert végétal sur le plateau de Valensole.

Elle est définie par la FAO comme étant un « système cultural qui peut empêcher la perte de terres arables tout en régénérant les terres dégradées »[2].

Cet ensemble de techniques vise une meilleure rentabilité économique à long terme en réduisant le besoin en intrants (engrais, produits phytosanitaires et carburant) sans pour autant les interdire.

Ces techniques culturales reposent sur trois piliers fondamentaux que sont la réduction du travail du sol, la diversification des espèces végétales ainsi qu'une couverture permanente du sol par des cultures, des plantes compagnes et des couverts végétaux[3].

Historique et développement modifier

Origine modifier

L’agriculture de conservation est née dans des régions de forte érosion hydrique ou éolienne et avait pour but initial de protéger les sols contre cette érosion, essentiellement par la couverture des sols. La première des trois composantes de l’agriculture de conservation qui s’est développée est la couverture des sols, en réponse à de graves phénomènes d’érosion des sols, apparus en particulier aux États-Unis dans les années 1930. L’alternance de sécheresse et de pluie, conjuguée à des vents violents, a provoqué le désastreux phénomène connu sous le nom de Dust Bowl (« bassin de poussière »), décrit par John Steinbeck dans Les Raisins de la colère paru en 1939. Ceci a conduit les agriculteurs américains à faire évoluer leurs pratiques de manière très rapide, encouragés par des programmes gouvernementaux. Les techniques d’implantation des cultures en semis direct sous couvert ont commencé à apparaître dans les années 1950 : les agriculteurs enfoncent directement les semences dans le sol à travers les couverts sans labourer et contrôlent les adventices par des herbicides. Cela a nécessité la mise au point de semoirs adaptés. La mise en œuvre de ces pratiques de protection des sols a permis de réduire drastiquement l’érosion des sols aux États-Unis. D’autres avantages de ces systèmes de culture sont vite apparus aux agriculteurs, particulièrement dans les grandes exploitations : économie de carburant, simplification du travail et gain de temps. Le semis direct sans labour est aujourd’hui largement utilisé pour le maïs et le soja aux États-Unis, mais aussi au Brésil, en Argentine, au Canada, en Australie[4].

Reconnaissance mondiale modifier

La première mention de l'agriculture de conservation remonte à 1997 lors d'une conférence de la FAO sur les TCS au Mexique, mais ne sera définie officiellement qu'en 2008 par la FAO[5].

La surface cultivée dans le monde selon cette méthode était estimée à 106 millions d'hectares en 2008/2009 et a atteint environ 180 millions d'hectares en 2015/2016, soit environ 12,5 % des terres cultivées dans le monde[6]. La Fédération Européenne d'Agriculture de Conservation estime à environ 5 % la part des terres cultivée en agriculture de conservation, sans cependant la distinguer des surfaces en semis-direct[7].

En 2020, l'APAD a mis en place un label "Au Cœur des Sols"[8] afin de valoriser les fermes faisant la démarche de l'agriculture de conservation.

Trois piliers fondamentaux synergiques modifier

L'objectif principal de l'agriculture de conservation est de lutter contre la dégradation des sols agraires, ou de favoriser la régénération des sols dégradés[9]. Pour cela, elle cherche à augmenter la biodiversité, à stimuler et favoriser les processus biologiques naturels tout en augmentant la quantité de matière organique dans le sol. Ces trois éléments sont des facteurs essentiels pour assurer la fertilité des sols et la séquestration du carbone[10]. L'agriculture de conservation s'appuie principalement sur les trois piliers suivants afin de réparer ou entretenir cette fertilité.

Réduction du travail du sol modifier

L'objectif des techniques culturales simplifiées est de permettre de freiner l’érosion des sols et de conserver le stock de matière organique nécessaire à son bon fonctionnement. La réduction, voire la suppression du travail mécanique du sol permet de conserver en surface la couche d'humus créée par les débris végétaux en décomposition, qui protègent également le sol contre l'érosion et la battance[11]. Le but de cette réduction est de limiter le plus possible la déstructuration et la perte de porosité verticale naturelle du sol[12].

Diversification des espèces cultivées modifier

La diversification des espèces cultivées, à travers des séquences de rotations et d'associations de cultures impliquant au moins trois cultures différentes, favorise la conservation de la biodiversité du sol et des espèces végétales et permet, par un choix judicieux, l'emploi successif d'espèces aux atouts mécaniques, physiques et biologiques différents et complémentaires ; atouts liés à leur vitesse d'installation, la qualité de leur partie végétale ou partie racinaire. La diversification des espèces végétales et le rallongement de la rotation culturale, permettent l'intégration de cultures non productives mais ayant des intérêts agronomiques, comme la restructuration du sol ou la réduction des maladies et des parasites grâce aux effets complémentaires des espèces entre elles[12].

Couverture permanente du sol modifier

Par couverture permanente du sol, on entend aussi bien les résidus végétaux que les couverts durant l'interculture. Son objectif est fournir un écran permanent afin de limiter les adventices, l'érosion du sol lors d'intempéries et la perte excessive des réserves hydriques nécessaires à la vie du sol et des plantes. Le couvert permet entre autres un apport de matières organiques, et en fonction des espèces implantées, d'autres bénéfices comme la restructuration du sol, le stockage d'azote, ou l'activation biologique du sol stimulée par les restitutions de biomasse[12],[13].

L'agriculture de conservation, se basant sur ces trois bases fondamentales, est considérée comme faisant partie du concept d'agroécologie[14]

Vers de terre et agriculture de conservation modifier

Les vers de terre épigés, endogés et anéciques ont chacun une fonction naturelle de mélange des horizons de surface ou profond. Ils sont des acteurs de la fertilité des sols. L'absence de travail du sol, et notamment du labour favorise leur maintien, l'augmentation de leur population et favorise leur activité bénéfique[15]. La présence d'un couvert permanent et varié permet de pérenniser l'apport de nourriture pour l'ensemble de la faune du sol et en particulier des vers de terre.

Intérêts et limites modifier

Pour être comprise, adoptée et intégrée, l'agriculture de conservation doit présenter la valeur ajoutée, les intérêts et ses limites susceptibles d’attirer des agriculteurs, mais aussi plus largement des horticulteurs et jardiniers.

Intérêts modifier

Ces avantages sont de trois ordres[16],[17] :

Sociaux-économiques modifier

  • L’allègement du temps de travail et donc la réduction des besoins en main-d'œuvre ;
  • La réduction des dépenses engagées, par exemple, pour l’achat de carburants d'origine fossile en particulier, l’exploitation et l’entretien des machines, ainsi que la main-d'œuvre ;
  • Une augmentation de l’efficience, puisque la production augmente avec une quantité d’intrants plus faible.

Agronomiques modifier

Environnementaux modifier

  • la réduction de la consommation d’énergie fossile ;
  • la réduction de l'érosion du sol, et donc la diminution des coûts d'entretien des routes, des barrages et des installations hydroélectriques ;
  • l’amélioration de la qualité de l'eau ;
  • l’amélioration de la qualité de l'air ;
  • l’augmentation de l'activité biologique du sol et sa biodiversité ;
  • la séquestration du carbone associée à la réduction d’émission de gaz à effet de serre.

De par ses intérêts environnementaux (réduction de l'érosion et du lessivage, stockage de carbone, augmentation de la biodiversité, maintien ou amélioration de la productivité), l'agriculture de conservation répond aux besoins actuels définis dans les pistes de réflexion proposées dans le rapport du GIEC d'août 2019[22]. L'initiative "4 pour 1000" lancée lors de la COP21 promeut également ce type d'agriculture[23].

Limites et solutions modifier

L’adoption partielle des principes de l’agriculture de conservation varient selon les pays et les contextes et sont susceptibles de remettre en cause la pérennité de son adoption. Par exemple, un agriculteur réduit ou supprime le labour, afin de réduire le temps de travail et les charges liées aux carburants à court terme, mais sans nécessairement introduire de couverts végétaux ni allonger les rotations culturales ; il supprime alors de la conjonction synergique des effets du couvert végétal permanent, de l’allongement cultural et du non-labour[24]. L'accès au matériel nouveau de semis direct en particulier peut être un frein à la transition.

L'apport au sol de couverts pauvres en azote (par exemple, la paille qui a un C/N élevé, proche de 100) provoque une faim d'azote[25].

Une communauté de soutien, d'échange et d'accompagnement permet d'en limiter ou supprimer les effets. En France, le risque économique est majeur durant la phase de transition[26]. Le réseau APAD Association Pour la promotion d'une Agriculture Durable en partenariat avec le ministère de l’agriculture permet cette dynamique de limitation des risques[1].

Différences et complémentarités modifier

Agriculture de conservation et Techniques culturales simplifiées (TCS) modifier

Il existe très souvent une confusion entre les techniques culturales simplifiées (TCS), le semis direct et l'agriculture de conservation en elle-même aussi bien dans les milieux scientifiques que pour les agriculteurs[27].

diagramme présentant les catégories de pratiques culturales en fonction du type de travail du sol

Bien que la réduction du travail du sol soit un des piliers de l'agriculture de conservation, les objectifs des TCS ne sont pas les mêmes que ceux de l'agriculture de conservation.

Agriculture de conservation et agroforesterie modifier

Bien que sa définition soit relativement récente, on retrouve des principes similaires dans d'autres méthodes de cultures antérieures, comme dans l'agroforesterie par exemple[28],[29].

Techniques et matériels modifier

Travail limité du sol en bande modifier

Unité Strip-till Pluribus (Dawn Equipment Company)

Le strip-till, mot anglais traduit par « travail du sol en bande », est largement répandu en Amérique du nord, commence à apparaître en France. Cette technique consiste à préparer et fissurer les lignes de semis des cultures en rangs. Les strip-tillers sont constitués de plusieurs lames ou outils montés sur un bâti et adaptés à un type de sol ou de culture : lames fissuratrices, rouleaux concaves pour accélérer le réchauffement du sol, roues en V ou roues à doigts, disques lisses ou crénelés.
La solution universelle n'existe pas en matière de Strip-till. En terres argileuses, il est conseillé de passer le strip-tiller en automne pour que l'alternance gel dégel complète le travail. Pour le colza, le strip-till est compatible avec un semis direct mais le précédera de quelques jours ou quelques semaines pour les semis de printemps afin de laisser au sol fissuré le temps de se réchauffer et de minéraliser[30].

Semis sans travail du sol modifier

Passage d'un équipement de Strip-till dans une plantation de maïs, Minnesota du sud, USA (Dawn Equipment Company)

Pour réaliser des semis sans travail du sol des semoirs adaptés sont nécessaires, ils ouvrent localement le sol (avec un disque ou une dent), créent un peu de terre fine et placent la graine dans un environnement favorable en perturbant une surface minimum à l'échelle de la parcelle. Ces semoirs sont en général plus lourds et plus coûteux que les semoirs classiques. Ils peuvent néanmoins être adaptés à toutes les conditions. L'AFDI et le CEMAGREF ont conçu un semoir de semis direct qui permet de semer avec une très faible force mécanique et qui peut être utilisé avec de la traction humaine ou animale[31]. Des agriculteurs pauvres ayant de petites surfaces peuvent se contenter de cannes de semis. Pour les pays développés, les fabricants commercialisent des équipements complexes dont les performances peuvent varier en fonction des conditions de travail. Des comptes rendus d'essais ont été compilés pour aider au choix de ces machines[32].

Semis Direct sous Couvert Permanent modifier

Technique également appelée Semis Direct sous Couvert Vivant, son principe est de maintenir une couverture permanente du sol avec des végétaux vivant. Ces techniques ont été développées de façon rigoureuse à partir de 1984 par Lucien Séguy et d'autres agronomes, en 5 ans, ils démontrent que ce système peut être rentable[33].

Cette technique a pour ambition, selon le GIEE Magellan qui la promeut[34][source insuffisante], d'obtenir un effet structurant du sol pour améliorer la qualité d’implantation et la portance des sols, de fournir des éléments minéraux à la culture et d'étouffer les adventices. Elle vise à stimuler l’activité biologique du sol, enrichir le sol en matières organiques et stimuler la faune auxiliaire par le maintien d’un habitat permanent.

Ces différents objectifs ont pour but de tendre vers une réduction des intrants (engrais, produits phytosanitaires), tout en augmentant la résilience de la culture (meilleur maintien de l'humidité du sol par exemple)[35][source insuffisante]. Cette technique de culture prometteuse reste malgré tout très restreinte car elle nécessite du matériel spécifique mais surtout parce que la demande en technicité de l'agriculteur est plus élevée[36].

Exemples d'adoptions remarquables modifier

Au sud de l'Ontario, Dean Glenney a atteint des rendements de 18,7 tonnes/ha de maïs et 4 tonnes en soja, en utilisant le semis direct, le contrôle du trafic[37] et l'association soja maïs en culture en bande[38].

Promotions et partenariats modifier

Des organisations intergouvernementales, des structures associatives (ONG) et des organismes publics promeuvent ce type d'agriculture et mettent à disposition des ressources pour que les agriculteurs aient accès à des connaissances et à l'expérience d'autres pratiquants de ces techniques.

Accord cadre France - FAO modifier

En 2008, un partenariat pour la coopération entre la France et la FAO permet le renforcement de la compétitivité des agricultures du Sud. Les domaines concernés sont très divers entre autres les techniques agricoles avec des programmes favorisant les échanges sur les pratiques et la diffusion de technologies et techniques appropriées pour la réponse des cultures à l'eau et aux contraintes environnementales, la gestion de l'eau agricole, l'agriculture de conservation et les techniques de conservation des aliments[39],[24].

Notes et références modifier

  1. a et b « Accompagner le développement de l’agriculture de conservation des sols », sur agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Qu'est-ce que l’agriculture de conservation? | Agriculture de conservation | Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture », sur www.fao.org (consulté le ).
  3. « Les principes de l’agriculture de conservation | Agriculture de conservation | Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), FAO (consulté le ).
  4. « A l'origine de l'agriculture de conservation, les problèmes d'érosion », (consulté le ).
  5. Don C. Reicosky, « », Journal of soil and water conservation, septembre/octobre 2015, p.  106A [1]
  6. A. Kassam, T. Friedrich & R. Derpsch (2019) Global spread of Conservation Agriculture, International Journal of Environmental Studies, 76:1, 29-51, DOI: https://doi.org/10.1080/00207233.2018.1494927
  7. (en) « Uptake of Conservation Agriculture », sur ecaf.org (consulté le ).
  8. « Qui sommes-nous », sur Apad, (consulté le ).
  9. « Qu'est-ce que l’agriculture de conservation? | Agriculture de conservation | Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture », sur www.fao.org (consulté le ).
  10. « Quels sont les objectifs de la FAO? | Agriculture de conservation | Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture », sur www.fao.org (consulté le ).
  11. « LA LUTTE CONTRE LE RUISSELLEMENT ET L’EROSION DES SOLS », sur www.u-picardie.fr (consulté le ).
  12. a b et c « Les 3 piliers de l’Agriculture de Conservation des Sols », sur Apad, (consulté le ).
  13. Eric Blanchart er al., « Fonctionnement du sol sous SCV au Brésil et à Madagascar : abondance et rôle des ingénieurs du sol sur la dynamique du carbone du sol », Terre Malgache, no 26,‎ , p. 25-28.
  14. Fanny Roocks, Hélène Salva, Jean-Pierre Sarthou, « Agriculture de conservation des sols », sur dicoagroecologie.fr, (consulté le ).
  15. Baldivieso Freitas, Paola & Blanco-Moreno, José & Gutiérrez, Mónica & Peigné, Joséphine & Pérez-Ferrer, Alejandro & Trigo, Dolores & Sans, F.. (2017). Earthworm abundance response to conservation agriculture practices in organic arable farming under Mediterranean climate. Pedobiologia. 10.1016/j.pedobi.2017.10.002.
  16. « Avantages de l’agriculture de conservation », sur www.fao.org (consulté le ).
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  20. (en) F Tebrügge, R.-A Düring, « Reducing tillage intensity — a review of results from a long-term study in Germany », Soil and Tillage Research, vol. 1999, no 1,‎ , p. 15-28 (DOI 10.1016/S0167-1987(99)00073-2).
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  23. « Qu’est-ce que l’Initiative "4 pour 1000" ? » (consulté le ).
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  30. Sebastien Chopinet et Nicolas Levillain, La France agricole, no 3402, pp38-39, sept 2011
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  33. S. Boulakia, S. Bouzinac, H. Charpentier, N et L Deneuville, J.-C. Quillet, C. Ababdie, A. Coudrillier, S. Gallon et F. Tivet, « Lucien Séguy (1944-2020), Agronome du génie végétal », Agronomie, écologie et innovation TCS, no 10,‎ , p. 31 (lire en ligne Accès libre [PDF])
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  39. « Décret no 2008-1251 du 1er décembre 2008 portant publication de l'accord-cadre entre le Gouvernement de la République française et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, signé le 31 mars 2005 (1) - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Noémie Schaller, L’agriculture de conservation, Ministère de l’Agriculture | Centre d’études et de prospective, (lire en ligne [PDF])
  • Philippe Fleury, Carole Chazoule et Joséphine Peigné, « Ruptures et transversalités entre agriculture biologique et agriculture de conservation », Économie rurale, nos 339-340,‎ , p. 95-112 (DOI 10.4000/economierurale.4247)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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France modifier