Alain Kremski

musicien français
Alain Kremski
Nom de naissance Alain Serge Petitgirard
Naissance
Paris 12e
Décès (à 78 ans)
Paris 15e
Activité principale Compositeur, pianiste, percussionniste (bols chantants, cloches et gongs)
Formation Conservatoire national supérieur de musique
Maîtres Darius Milhaud, Louis Fourestier
Famille Laurent Petitgirard (son frère)
Site internet www.kremski.fr

Alain Petitgirard dit Alain Kremski , né à Paris le et mort le dans la même ville[1],[2], est un musicien français, compositeur de musique contemporaine, pianiste et percussionniste spécialisé dans les instruments asiatiques, connu pour ses créations utilisant des bols tibétains[3].

Biographie modifier

Alain Kremski naît à Paris le [4]. Sa mère, Lina Kremska, dont il prend le nom pour pseudonyme, travaille chez Deutsche Grammophon. Son père, le pianiste Serge Petitgirard, fut élève d'Alfred Cortot et d'Yves Nat. Son frère cadet est le compositeur et chef d'orchestre Laurent Petitgirard[5].

Il se forme en composition musicale dans la classe de Darius Milhaud et en direction d'orchestre avec Louis Fourestier au Conservatoire national supérieur de musique d'où il sort avec six premiers prix[3].

À dix-sept ans, il est lauréat de la fondation William et Norma Copley dont le jury est composé de Nadia Boulanger, Igor Stravinsky et Aaron Copland.

Il reçoit le Premier grand prix de Rome en 1962 et séjourne de 1963 à 1966 à la Villa Médicis[6], où il se lie avec le peintre Balthus. Il est également Premier prix du concours international de composition Prince Pierre de Monaco en 1969[7], Grand prix de la Ville de Paris, lauréat de la Fondation Lili Boulanger, Prix de la Marsden Foundation et Grand prix de la Sacem en 2013 pour l'ensemble de son œuvre[8].

En 1976, il "invente" un nouvel instrument de musique composé de cent vingt cloches provenant d'Iran, vieilles de 200 ans.

Il rapporte que le 10e panchen-lama est venu assister à un de ses récitals de bols tibétains à Pékin où Kremski est envoyé par le gouvernement français[9].

En 2007, Anne Bramard-Blagny lui consacre un film documentaire : Alain Kremski, à la source du son[10].

Il soutient la cause tibétaine, notamment auprès d'associations comme le Comité de soutien au peuple tibétain[11] ou la Maison des Himalayas[12]. En 2016, il participe à un concert lors du Festival culturel du Tibet et des peuples de l'Himalaya[13].

Œuvre modifier

Alain Kremski interprète au piano le répertoire romantique et oriente sa carrière de compositeur vers l'instrumentarium de l'Asie : bols chantants, cloches et gongs[14].

Notes et références modifier

  1. « Décès du compositeur et pianiste Alain Kremski », sur culturebox.francetvinfo.fr, (consulté le )
  2. Pierre Gervasoni, « Le pianiste et compositeur Alain Kremski est mort », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  3. a et b Pierre Gervasoni, « Le pianiste et compositeur Alain Kremski est mort », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. Centre de ressources de l'Ircam, base de documentation sur la musique contemporaine (lire en ligne)
  5. Académie des beaux-arts, Jean Cardot, discours de réception de Laurent Petitgirard, 12 décembre 2001 (lire en ligne)
  6. Académie de France à Rome, Villa Médicis, Pensionnaires depuis 1666, Alain Serge Petitgerard — son état-civil est mal orthographié — compositeur, 1963-1966 (lire en ligne)
  7. Fondation Prince Pierre de Monaco, Prix de composition musicale, lauréat 1969, Alain Kremski-Petitgirard (lire en ligne)
  8. Grands prix Sacem 2013, 25 novembre 2013, le palmarès (lire en ligne)
  9. «La Vague d Ovnis», Ici et Maintenant ! 5 avril 2005
  10. Alain Kremski, à la source du son, film-documentaire.fr (lire en ligne)
  11. http://www.tibet-info.net/www/IMG/pdf/LT60SEP1.pdf
  12. La maison des Himalayas, « 7 et 8 mars 2014, deux concerts exceptionnels en soutien au peuple tibétain », sur blog.com, maisondeshimalayas.over-blog.com, (consulté le ).
  13. « La Nuit du Tibet 2016 au Bois de Vincennes », sur sortiraparis.com (consulté le ).
  14. Abbaye de la Clarté-Dieu, biographie d'Alain Kremski (lire en ligne)

Liens externes modifier