Albane Gaillot
Albane Gaillot, née le dans le 13e arrondissement de Paris (France), est une femme politique française.
Albane Gaillot | |
Albane Gaillot en avril 2018. | |
Fonctions | |
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Députée française | |
– (5 ans) |
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Élection | 18 juin 2017 |
Circonscription | 11e du Val-de-Marne |
Législature | XVe (Cinquième République) |
Groupe politique | LREM (2017-2019) app. LREM (2019-2020) NI (2020) EDS (2020) NI (2020-2022) |
Prédécesseur | Jean-Yves Le Bouillonnec |
Successeur | Sophie Taillé-Polian |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris 13e (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | LREM (2016-2019) |
Diplômée de | Université Panthéon-Assas |
Profession | Chargée de plaidoyer |
Site web | albane-gaillot.fr |
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Elle est élue députée dans la onzième circonscription du Val-de-Marne en 2017 sous l'étiquette de La République en marche, qu'elle quitte deux ans plus tard. En 2020, elle est membre de l'éphémère groupe parlementaire Écologie démocratie solidarité.
Depuis décembre 2022, elle est salariée du Planning familial et occupe le poste de Chargée de plaidoyer.
Biographie
modifierOrigines, études
modifierAprès des études de droit à l'université Paris II (Assas), Albane Gaillot travaille à partir de 1999 dans le groupe de protection sociale Audiens. Elle y occupe différents postes, en commençant par celui de gestionnaire de comptes de retraite, en passant par le poste de chargé de mission retraite complémentaire avant de devenir chef de projet digital[1].
Mariée et mère de deux enfants, elle vit à Villejuif depuis 1976[2].
Parcours politique
modifierDébuts
modifierAlbane Gaillot s'engage en politique à l'occasion des élections municipales de , en se présentant en quatrième position sur la liste « Villejuif notre ville » (liste citoyenne de centre-gauche et écologiste)[3] (DVG)[4]. Elle était par ailleurs directrice de campagne numérique[réf. souhaitée]. La liste recueille 10,64 % des suffrages au premier tour, et fusionne avec trois autres listes en vue du second tour. Albane Gaillot ne figure pas dans cette nouvelle liste conduite par Franck Le Bohellec (UMP) qui emportera la mairie. Elle quitte le mouvement « Villejuif notre ville » en .
En , elle s’engage auprès d'En marche ! et co-crée le premier comité local de Villejuif[réf. nécessaire].
Députée
modifierLe , elle est élue députée de la 11e circonscription du Val-de-Marne (Villejuif, Arcueil, Cachan et Gentilly Ouest), avec 53,61 % des voix au second tour des élections législatives[5].
En , elle vote contre la ratification de l'Accord économique et commercial global, dit CETA : si elle salue les avancées obtenues par la majorité, elle affirme que le texte « ne va pas dans le sens de l'histoire » et que le réchauffement climatique devrait inciter les pays à développer les circuits courts plutôt que le libre-échange au niveau international[6].
Le , elle annonce se mettre en retrait du groupe LREM à l'Assemblée et siéger désormais parmi ses membres apparentés : dans une lettre, elle déplore le vote de « lois restreignant les libertés individuelles », évoquant l'exemple de la loi anticasseurs[7]. Son apparentement est acté le [8]. Elle quitte son parti dans le même temps[9].
En , elle co-signe une tribune avec dix autres députés LREM pour s'opposer aux mesures prévues par le gouvernement sur l’immigration concernant la santé et notamment l’aide médicale d’État (AME), plaidant pour ne pas céder « à l’urgence et à la facilité »[10].
En , elle vote la motion de censure défendue par Jean-Luc Mélenchon, André Chassaigne et Valérie Rabault, précisant que son vote « n’est pas un vote de censure ou de sanction du gouvernement » mais « contre le 49-3 »[11]. Elle quitte par la suite le groupe LREM et devient non-inscrite[8]. En , elle rejoint le nouveau groupe parlementaire Écologie démocratie solidarité (EDS) fondé par des membres et anciens membres de LREM[12].
En , elle est rapporteure, au nom du groupe EDS dans le cadre de leur « niche » parlementaire, de sa proposition de loi visant notamment à prolonger de deux semaines supplémentaires le délai légal pour une interruption volontaire de grossesse, qui est adoptée par l'Assemblée nationale en première lecture[13]. Puis après un long chemin parlementaire (2 lectures dans chaque chambre et une cmp non conclusive), est adoptée définitivement le 23 février 2022
Lors de l'examen du projet de loi Climat-Résilience, elle plaide pour l’intégration de « la dimension de genre » dans les débats sur « les effets du changement climatique, qui ont un impact différent sur les hommes et sur les femmes »[14].
Elle annonce en octobre 2021 son intention de ne pas se représenter lors des élections législatives de 2022[15].
Détail des mandats et fonctions
modifier- Députée de la 11e circonscription du Val-de-Marne (2017-2022)[16]
Références
modifier- « Albane GAILLOT | La République En Marche ! », sur En Marche ! (consulté le )
- « Albane Gaillot - Biographie », sur albanegaillot-2017.fr, (consulté le )
- « Albane Gaillot », sur Villejuif, NOTRE Ville ..... (consulté le )
- https://www.interieur.gouv.fr/fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/094/C1094076L003.html
- « Législatives 2017 : qui est Albane Gaillot la nouvelle députée REM du Val-de-Marne ? », France Bleu, (lire en ligne, consulté le )
- Marie Zafimehy, « Ceta : ces députés LREM qui ont voté contre l’accord de libre-échange avec le Canada », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- Jules Pecnard, « Au lendemain de son université d'été, LaREM perd deux membres de son groupe à l'Assemblée nationale », sur bfmtv.com, (consulté le ).
- « Modifications à la composition des groupes », sur Assemblée nationale (consulté le ).
- Marion Kremp, « Des parlementaires du Val-de-Marne demandent un moratoire sur les fermetures de classes », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Hortense de Montalivet, « Immigration: ces députées LREM révoltées par le plan du gouvernement », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
- https://www.huffingtonpost.fr/entry/contre-le-49-3-la-deputee-apparentee-lrem-albane-gaillot-a-vote-la-censure-contre-philippe_fr_5e5f7220c5b63aaf8f5f90f8
- Matti Faye et AFP, « Nouveau groupe à l'Assemblée : la députée de Côte-d'Or Yolaine de Courson explique son départ du groupe LREM », sur francetvinfo.fr,
- « L’allongement du délai légal pour une IVG voté, en première lecture, à l’Assemblée », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Alexandre-Reza Kokabi, « Loi Climat à l’Assemblée : « L’obstacle, c’est le capitalisme » », sur Reporterre, (consulté le ).
- Par C. Dubois Auteur Val-de-Marne, « Val-de-Marne: la députée Albane Gaillot (ex-LREM) ne rempilera pas en 2022 », sur 94 Citoyens, (consulté le )
- « Législatives 2017 : qui est Albane Gaillot la nouvelle députée REM du Val-de-Marne ? », France Bleu, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :