Albert Bernard (industriel)
Albert Bernard, né le à Paris 11e et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un industriel français, pionnier de l'industrie musicale, fondateur du Syndicat national de l'édition phonographique en 1922.
Président d'honneur (d) Syndicat national de l'édition phonographique | |
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Président Fédération internationale de l'industrie phonographique | |
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Président Fédération nationale des industries et commerces de la musique (d) | |
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Président Syndicat national de l'édition phonographique | |
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Administrateur de société Pathé-Marconi Éditions Durand-Salabert-Eschig | |
Président-directeur général CBS Disques |
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Carrière
modifierFils d'instituteurs, Albert Alexandre Bernard naît rue Oberkampf dans le onzième arrondissement de Paris[1].
Il entre à la Compagnie générale des Établissements Pathé Frères en 1906 et y est nommé chef de la correspondance. Il devient sous-directeur commercial l'année 1908[1].
Il prend à Berlin la direction de la succursale allemande des Établissements Pathé de 1911 à 1912 et est rappelé à Paris afin d'organiser un nouveau service pour le compte du siège parisien. Il est promu directeur commercial en 1916 puis directeur-général des Établissements Pathé deux ans plus tard[1].
Il fonde en 1922 la Chambre syndicale de l’industrie et du commerce français des machines parlantes, aujourd'hui Syndicat national de l'édition phonographique[2].
En 1924, il démissionne de Pathé et fonde la Société espagnole de Pathéphone à Saint-Sébastien (Espagne). La même année, Bernard crée à Paris la société Omnium-Pathéphone qu'il dirige jusqu'à la fusion de celle-ci avec Pathéphone-Exploitation. Il fonde également la société L'Industrie phonographique en 1926, qu'il revend ensuite à la Compagnie générale des machines parlantes Pathé Frères[3].
Albert Bernard devient président de la société Art, Technique et Commerce (Arteco) et concessionnaire des disques Odeon à l'international[1]. Il acquiert la licence d'exploitation de la Columbia Broadcasting System pour la France et fonde la compagnie française des disques CBS[4].
Albert Bernard est promu officier de la Légion d'honneur en 1951[1].
À cette période, il est également administrateur des Industries musicales et électriques Pathé-Marconi, président de la Fédération internationale de l'Industrie phonographique à Londres de 1952 à 1954 et président d'honneur en 1958 du Syndicat national de l'industrie et du commerce phonographiques (SNICOP)[5].
Albert Bernard meurt le à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine[6].
Autres mandats
modifier- Administrateur des établissements Henry.
- Administrateur de la Société Francis Salabert.
- Membre-directeur du syndicat général des industries techniques de la précision.
- Membre du comité de direction du syndicat de la propriété intellectuelle.
- Membre du comité de régie légale à la Bibliothèque nationale de France.
Distinctions
modifier- Officier de la Légion d'honneur (1951) ; chevalier (1933).
Bibliographie
modifier- Who's who in France, éditions Jacques Lafitte, 1966.
Discographie
modifier- Discours de M. Albert Bernard, président de la Fédération internationale de l'Industrie phonographique in Disque-souvenir de la proclamation du palmarès de l'Académie du disque français, Columbia / Pathé-Marconi 33 FCX 263, .
Notes et références
modifier- Dossier de Légion d'honneur d'Albert Bernard sur Léonore
- Décès et parcours d'Albert Bernard in Billboard Music Week no 80 du 5 octobre 1968
- Notice biographique d'Albert Bernard in Disques : classiques, danses, chansons, jazz n°s 33 à 53, 1951
- Notice nécrologique d'Albert Bernard in Billboard, oct. 1968, vol. 40, p. 55
- Le Guide du concert et du disque no 189, 1958
- Le Courrier musical de France n°s 21 à 24, 1968
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Extrait de la notice nécrologique d'Albert Bernard sur Archéophone.org