Albert Castelnau

homme politique français

Jean Jacques Michel Albert Castelnau, né le à Montpellier (Hérault) et décédé le dans le 8e arrondissement de Paris[1], est un écrivain et un homme politique français.

Albert Castelnau
Illustration.
Fonctions
Député français

(6 ans, 7 mois et 28 jours)
Élection 8 février 1871
Réélection 20 février 1876
Législature Ire (Troisième République)
Groupe politique Union républicaine
Successeur Paul Ménard-Dorian
Conseiller général de l'Hérault

(6 ans)
Circonscription Canton de Montpellier-1
Prédécesseur Ferdinand Glaize
Successeur Antonin Verdier
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montpellier
Date de décès (à 54 ans)
Lieu de décès 8e arrondissement de Paris
Résidence Hérault

Biographie

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Albert appartient à une famille de la bourgeoisie protestante de Montpellier. Il est le fils d’Émile Castelnau (1793-1869), négociant et membre de la chambre de commerce de la ville, conseiller municipal d'Aimargues[2], et d’Anaïs Pomier (1800-1880). Son frère, Eugène Castelnau (1827-1894) était peintre, deux de ses frères, Paul (1832-1892) et Edmond (1834-1910), étaient négociants à Montpellier.

Albert fait ses études de droit à Aix-en-Provence et à Paris, et il collabore, sous le Second Empire, à des journaux républicains régionaux, L’Indépendant, Le Suffrage universel et L’Hérault socialiste, fonde et dirige La liberté de l'Hérault, en 1869[3]. Il publie en 1851, un pamphlet intitulé Aux riches[4].

Son opposition au coup d'État de 1851 de Napoléon III lui vaut d'être arrêté, détenu durant trois mois, puis condamné à la relégation en Algérie, il doit partir par un navire au départ de Sète[5]. Au bout de quelque temps, il obtient l'autorisation d'être exilé en Angleterre, puis il voyage en Italie.

Il est candidat républicain aux élections générales de , mais est battu[6]. À la faveur d'une élection partielle, il est élu le de la même année, et siège au groupe de l'Union républicaine à la Chambre comme député de l'Hérault durant la législature en cours (1871-1876), il est réélu en . Il est également élu conseiller général pour le 1er canton de Montpellier. Il fut l'un des 363 députés qui refusèrent la confiance au troisième gouvernement Albert de Broglie, lors de la Crise du 16 mai 1877 qui provoqua la dissolution de la Chambre par le président de la république, Mac Mahon. Albert est gravement malade, et meurt le , alors que sa nouvelle candidature de député venait d'être acceptée. Il est enterré au cimetière protestant de Montpellier[5].

Notes et références

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  1. Acte de décès à Paris 8e, n° 1584, vue 15/31.
  2. Jean-Louis Py, Histoire d'Aimargues de 1799 à 1851, t. II, Nîmes, Lacour, 1992, p. 162.
  3. Notice BnF, consultée en ligne le 1.03.15].
  4. « Né parmi les favorisés de la fortune, écrit-il, je viens répéter à l’oreille du riche l’appel secret de sa conscience. », Notice, site du cimetière protestant de Montpellier, consultée en ligne le 1.03.15.
  5. a et b Cf. la notice du cimetière.
  6. Notice d'Albert Castelnau, Base de l'Assemblée Nationale, consultée en ligne le 1.03.15.

Sources

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Bibliographie

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  • Aux riches, Impr. de Boehm, 1851, 31 p.
  • L’Autorité
  • (Roman historique) Zanzara, la renaissance en Italie (T.1)
  • (Roman historique) Les Médicis (T.2) (1879, édition posthume)
  • La Question religieuse, 1861
  • (Poésie) Simplice, ou Les zigzags d'un bachelier, 1866.
  • La Question sociale et le positivisme, 1871
  • (Poésie) Sonnets historiques, 1873

Liens externes

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