Albert Chambonnet
Albert Chambonnet, alias Didier, né le à Bessèges (Gard) et mort exécuté par la Gestapo le à Lyon[1], est un résistant français. Albert Chambonnet est compagnon de la Libération. Il est inhumé au cimetière du Val d'Enfer à Cerdon[2].
Albert Chambonnet | ||
Plaque hommage à Albert Chambonnet, rue du colonel-Chambonnet et de la place Bellecour à Lyon. | ||
Surnom | Garros Védrines Didier Arnold Logarithme |
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Naissance | Bessèges, France |
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Décès | (à 40 ans) à Lyon, France |
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Origine | française | |
Allégeance | France | |
Grade | chef régional FFI | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Hommages | Compagnon de la Libération Chevalier de la Légion d'honneur Croix de guerre 1939-1945 |
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Biographie
modifierOfficier de carrière dans l'armée de l'air, il rejoint la base aérienne de Lyon-Bron début 1941 où il fait la connaissance de Claudius Billon et Lucien Degoutte, puis rejoint le mouvement Combat.
Démobilisé au moment de l'invasion de la Zone libre, il devient chef de l'Armée secrète pour la région Rhône-Alpes[3].
En , sous le pseudonyme de Didier, il devient le chef régional de l'Armée secrète ; en , il devient le chef régional des Forces françaises de l'intérieur pour la Région R1.
Le , il est arrêté place des Terreaux à Lyon et remis à la Gestapo.
Le , il est exécuté en représailles à un attentat perpétré la nuit précédente, place Bellecour, contre le café du Moulin à vent, fréquenté par les Allemands.
Distinctions
modifier- Chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume
- Compagnon de la Libération à titre posthume par décret du 28 mai 1945[4]
- Croix de guerre –, palme de bronze
- Médaille de la Résistance française par décret du 25 février 1958[5]
Hommages
modifierUn maquis de l'Ain et du Rhône a porté son nom de résistance, le camp Didier basé dans les environs de Mionnay et dirigé, entre autres, par Jean Gouailhardou.
La base aérienne 278 Ambérieu-en-Bugey porte son nom.
Il y a une rue du colonel-Chambonnet à Lyon ; il y en a également une à Bron. Une rue Albert Chambonnet existe également à Bessèges.
Références
modifier- Ville de Lyon, « Acte de décès no 893 du 27/07/1944 », extr. du registre d'état civil de Lyon 2e, cote 2E 3546, image 170, sur Archives municipales de Lyon (consulté le ), p. 170r.
- « Cimetière des maquis de l'Ain au Val D'enfer à Cerdon » [PDF], sur maquisdelain.org.
- Serge Curvat, Denise Domenach-Lallich, Chantal Duprat-Odet, François-Yves Guillin et Henri Hours, Lieux secrets de la Résistance : Lyon, 1940-1944, Lyon, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 2e éd., 232 p. (ISBN 978-2-84147-323-6), p. 96.
- « Albert CHAMBONNET », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
- « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
Sources
modifierBibliographie
modifier- Fabrice Sugier, « Chambonnet Albert (1903-1944) », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, (ISBN 978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.
- Olivier Le Gouic - Alain Ravoyard, Albert Chambonnet (1903-1944), Faire Face, Villefranche-Sur-Saône, éditions du Poutan, 2024, 290 p. (ISBN 978-2-37553-199-0)