Albert Gibello
Albert Gibello, né le à Chambéry (Savoie), est un homme politique français, membre de l'UMP. Il a été le maire d'Albertville de 1995 à 2008 après avoir été adjoint aux sports et adjoint à la vie scolaire, notamment lors des jeux olympiques d'hiver de 1992. Il a également été conseiller général du canton d'Albertville-Sud à partir de 1992, et vice-président du Conseil général de la Savoie chargé des affaires sociales jusqu'en 2004, date à laquelle il ne s'est pas représenté.
Albert Gibello | |
Fonctions | |
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Conseiller général du canton d'Albertville-Sud | |
– (12 ans) |
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Maire d'Albertville | |
– (13 ans) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Chambéry |
Nationalité | Française |
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La modernisation de la ville
modifierSuccesseur à la mairie d'Henri Dujol en 1995, il est l'ancien assistant parlementaire puis député-suppléant de Michel Barnier. Outre d'importants travaux de modernisation en centre-ville (dont le contournement autoroutier qui sera inauguré par son successeur, la construction d'une école modèle en matière d'économies d'énergies, de cantines scolaires, de logements sociaux, etc.) et la création de la communauté de communes (CoRAL, avec notamment un service de transports en commun), son passage à la mairie d'Albertville est actif. Il est aisément réélu en 2001.
Le , il se représente comme maire, malgré une fin de mandat terni (voir ci-dessous). Cependant, c'est à la surprise générale qu'il est défait en n'obtenant que 49,04 % des voix contre 50,96 % à la liste apparentée à gauche emmenée par Philippe Masure. La surprise est d'autant plus grande que ce candidat était fort peu connu des électeurs avant la campagne[1]. Albert Gibello démissionne du Conseil municipal peu après et s'éloigne de la vie politique, l'ancien député Vincent Rolland prenant la tête de l'opposition municipale.
L'entrée au Conseil économique et social
modifierEn , Albert Gibello a été nommé membre du Conseil économique, social et environnemental[2]. Ancien vice-président aux affaires sociales du Conseil général de la Savoie et de la section des affaires sociales de l'assemblée des départements de France, il rejoint la section des affaires sociales.
Des poursuites judiciaires sans condamnation
modifierL'affaire de la Dioxine
modifierAlbert Gibello était président de la SIMIGEDA, organisme gestionnaire de l'incinérateur d'ordures de Gilly-sur-Isère, proche d’Albertville. L'incinérateur de Gilly-sur-Isère rejetait, jusqu'à son arrêt en 2001, jusqu'à 700 fois les normes autorisées de dioxine. De la dioxine ayant été retrouvée dans le lait des vaches, 6 875 animaux sont abattus, 2,23 millions de litres de lait et 24 tonnes de produits laitiers détruits, ainsi que 8 500 tonnes de foin contaminé[3],[4],[5].
Une expertise judiciaire a indiqué qu'aucun décès ne pouvait être imputé aux rejets. Sur son site internet, Greenpeace annonce quatre-vingt cancers dans une seule rue d'une commune riveraine de l'incinérateur, la rue Louis Berthet à Grignon.
Albert Gibello avait été mis en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui » comme président de la SIMIGEDA, avec quatre autres personnes, avant de bénéficier d'un non-lieu le [6].
Le fichier Troubadour
modifierLa police municipale d'Albertville avait été soupçonnée d'avoir constitué en 2001 des listings de personnes selon leur origine ou leur orientation sexuelle. Une plainte de la LDH a été classée sans suite[7],[8]. L'affaire a été relancée par une nouvelle plainte de la LDH en 2005[9], sans suite également (prescription).
Notes et références
modifier- Le Dauphiné libéré, édition Albertville, lundi 10 mars 2007.
- "Albert Gibello au conseil économique et social", Le Dauphiné libéré du 13 mars 2009, édition Albertville.
- Le site de Greenpeace
- Communiqué de l'État de Genève.
- Dépêche AFP citée par AOL actualité
- Le Dauphiné libéré, édition Albertville, dimanche 4 novembre 2007. Le SIMIGEDA et la société Novergie centre-est (exploitant) ont été renvoyés en correctionnelle pour avoir fait fonctionner l'incinérateur sans autorisation préalable pour la période 1994-2001; Cinq personnes bénéficient d'un non-lieu via l'ordonnance du juge d'instruction : l'ex-président du Simigeda, l'ex-directeur du Simigeda, l'ancien responsable de la Drire (chargé de surveiller les installations classées comme l'incinérateur), deux techniciens de Novergie. L'ancien contremaître de l'incinérateur est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour une faute mineure pendant l'instruction. 47 parties civiles (sur 83) ont fait appel de la décision du juge d'instruction considérant qu'il y avait bien mise en danger d'autrui.
- À Albertville, quand on fiche, on fiche - La police municipale listait les homosexuels et les Maghrébins, journal Libération, article d'Olivier Bertrand, 4 juillet 2002.
- Brève du magazine Têtu.
- Info sur tetu.com du 15 décembre 2005