Albert Longchamp

écrivain suisse

Albert Longchamp, né le à Échallens et mort le à Genève[1], est un prêtre catholique, jésuite, journaliste et écrivain suisse.

Albert Longchamp
Albert Longchamp en 2011.
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Rédacteur en chef
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Biographie
Naissance
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Ordre religieux

Il a été rédacteur en chef de l'Écho magazine, puis provincial de la Compagnie de Jésus pour la Suisse[2] avant de reprendre la direction de la revue jésuite Choisir, éditée à Carouge.

Biographie

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Les parents d’Albert Longchamp étaient menuisier et couturière.

Albert Longchamp est admis comme novice jésuite en 1962, peu après avoir obtenu son baccalauréat au collège des bénédictins d’Engelberg (canton d’Obwald). Il s’engage durant un an dans le mouvement ATD Quart monde, à La Courneuve en banlieue parisienne, dans l’idée de devenir prêtre ouvrier. Cependant ses supérieurs le dirigent vers le journalisme[3].

Il suit des études de philosophie à Pullach (Munich) et en théologie à Lyon ; il obtient également une licence en lettres et une maîtrise en sociologie dans cette ville.

Le , il est le premier jésuite ordonné prêtre en Suisse après la levée de l'article 51 de la Constitution suisse, l'un des articles d'exception qui interdisait la Compagnie de Jésus dans le pays. Collaborateur pour la revue française Témoignage chrétien, il rejoint la revue Choisir en 1977.

Albert Longchamp en 1988 (Erling Mandelmann).

En 1985, il devient rédacteur en chef de l'hebdomadaire l'Écho illustré (devenu Écho magazine), puis en , il est nommé provincial de la Compagnie de Jésus pour la Suisse[4]. Il a aussi dirigé pendant une dizaine d’années Foi et développement (devenu Développement et civilisations, mensuel édité à Paris)[3].

Albert Longchamp quitte son poste de provincial en , remplacé par Pierre Emonet, et, en , il se rend plusieurs mois à Montréal au Canada dans une clinique pour soigner un problème d'alcoolisme et un burn-out[5],[6].

Après son retour à Genève, il témoigne dans les médias de sa maladie ; il explique que la charge de sa fonction de provincial de la Compagnie de Jésus pour la Suisse s'est révélée très lourde, en particulier en raison de tensions entre les membres et avec le Vatican, le conduisant à boire de plus en plus. En 2007, il vit un événement personnel qui aggrave sa maladie : au moment d'affaires de pédophilie dans l'Église, et alors que sa famille est concernée, sa sœur dont il était très proche se suicide. En 2009, alors qu'il est dans le déni de sa maladie, ce sont ses supérieurs qui le forcent à partir au Canada pour se soigner[7]. Il témoigne ensuite de son parcours dans un livre, « Renaissance : l'alcool ou la vie »[8].

À partir de 2010, il devient directeur de la revue Choisir, poste qu'il quitte en 2013 au moment de son départ à la retraite.

Censure concernant l'Opus Dei

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En 1981, la revue Choisir publie une étude non-signée (mais écrite par Pierre Emonet[9]) sur l'Opus Dei. Albert Longchamp, alors directeur, se voit sommé, sur demande du Secrétaire d'État du Vatican, de ne plus s'exprimer en public à ce sujet, une interdiction qui ne sera levée qu'en 2003[10].

Œuvres

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Références

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  1. « Décès du prêtre et journaliste jésuite Albert Longchamp », sur cath.ch, (consulté le )
  2. « Notice biographique sur le site « Jesuiten.ch » », (consulté le )
  3. a et b Raphaël Zbinden, « Décès du prêtre et journaliste jésuite Albert Longchamp », Le Courrier,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « News - Jesuites in Europe », (consulté le )
  5. Albert Longchamp, une vie "ré-humanisée". RTS, 21 avril 2011
  6. Albert Longchamp évoque sa renaissance après l’alcool, sur le site cath.ch le 21 avril 2011.
  7. Rachad Armanios. La renaissance d'Albert Longchamp. La Liberté, 14 mai 2011.
  8. Céline Fossati. L'alcool ou la vie, Choisir, 2 mai 2014
  9. Agence de Presse Internationale Catholique. Suisse : Depuis vingt ans, le Père jésuite Albert Longchamp censuré. 6 février 2002
  10. Patricia Briel. Un jésuite recouvre sa liberté d'expression sur l'Opus Dei après vingt-deux ans de silence. Le Temps, 15 octobre 2003.

Liens externes

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