Alexandre Bernaix
Alexandre Bernaix, né le à Ruy dans l'Isère et mort le [1] à Ruy, est un rosiériste français qui a marqué l'histoire de la rose dans la région lyonnaise dans la seconde moitié du XIXe siècle.
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Biographie
modifierJean Alexandre Bernaix est le fils d'un tailleur d'habits, Fleury Bernaix, et de son épouse née Rose Madeleine Gaget. Il fait son apprentissage auprès de l'horticulteur Pouizat et épouse à Villeurbanne en 1855 Marie Tardy, ouvrière en soie. Cinq ans plus tard, il ouvre sa pépinière dans cette même ville[2]. Il se spécialise peu à peu dans l'obtention de roses dont certaines sont greffées par Guillot père[1]. Sa pépinière dispose de 3 hectares[3], portée à 5 hectares par la suite.
Il est membre de diverses sociétés de secours mutuel (celle de Villeurbanne, des horticulteurs lyonnais, etc.), membre du comité administratif de la société des rosiéristes français, de l'association horticole lyonnaise, etc. Il siège au conseil municipal de Villeurbanne. En 1888, il est fait chevalier du Mérite agricole et reçoit la médaille du Congrès en 1904. Il prend sa retraite en 1895 dans son village natal (dont il devient maire), laissant la direction de son entreprise à son fils Pierre (né en 1873 et mort en 1935) qui le secondait déjà. Pierre-Joseph Orard y fait alors ses premières armes.
Il meurt à Ruy, le [1]. Une rue de Villeurbanne lui est dédiée dans le quartier Grandclément.
Distinctions
modifierObtentions
modifierAlexandre Bernaix est le créateur de plus d'une soixantaine de roses dont certaines sont toujours commercialisées. L'on peut citer : 'Souvenir de Madame Joseph Métral' (1882[4], rosier thé rouge)[5], 'Mademoiselle Joséphine Burland' (1886, polyantha blanc)[6], 'Madame Scipion Cochet' (1886, rosier thé jaune et rose)[7], 'Mademoiselle Claire Jacquier' (1887, polyantha jaune)[8], 'Duchesse d'Auerstaedt' (1887, Noisette jaune)[9], 'Joseph Métral' (1888, rosier thé rouge), 'Madame Victor Caillet' (1891, rosier thé rose), 'Monsieur Aimé Colcombet' (1891, rosier thé rouge), 'Monsieur Tillier' (1891, rosier thé rose carmin), 'Comtesse de Galard-Béarn' (1893, Noisette jaune crème)[10], 'Marquise de Chaponnay' (1894, rosier thé saumoné), 'Baronne Gustave de Saint-Paul' (1894, hybride remontant rose pâle)[1], 'Souvenir de Madame Léonie Viennot' (1898, rosier thé rose à nuances ambrées), la rose thé la plus connue de Bernaix[11].
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'Madame Joseph Métral' (1882)
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'Madame Scipion Cochet' (1886)
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Rosa 'Polyantha Grandiflora' (1886)
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'Mademoiselle Claire Jacquier' (1887)
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Rosa 'Souvenir de Madame Léonie Viennot' (1898)
Notes et références
modifier- Ferrand 2015
- 63 chemin de la Bouteille.
- « Notice biographique », sur viva-interactif
- Mise au commerce en 1887.
- (en) « " Souvenir de Madame Joseph Métral », sur le site HelpMeFind.
- (en) « Mademoiselle Joséphine Burland », sur le site HelpMeFind.
- Ne pas confondre avec l'hybride remontant obtenu en 1871 et mis au commerce en 1872 par Scipion Cochet.
- « Claire Jacquier », sur le catalogue David Austin.
- « Duchesse d'Auerstaedt », sur Catalogue Roses Loubert.
- (en) « Comtesse de Galard-Béarn », sur le site HelpMeFind.
- François Joyaux, Nouvelle Encyclopédie des roses anciennes, Ulmer, 2005, p. 176
Bibliographie
modifier- Nathalie Ferrand, Créateurs de roses à la conquête des marchés (1820-1939), Presses universitaires de Grenoble, coll. « La Pierre & L'Écrit »,