Alexia de Grèce

aristocrate grecque

Alexia de Grèce (en grec moderne : Αλεξία της Ελλάδας / Alexía tis Elládas et en espagnol : Alexia de Grecia), princesse de Grèce et de Danemark, est née le au palais de Mon Repos, à Corfou, en Grèce. Brièvement héritière du trône de Grèce entre 1965 et 1967, elle est membre de l'ancienne famille royale hellène.

Alexia de Grèce
(el) Αλεξία της Ελλάδας
Description de cette image, également commentée ci-après
Alexia de Grèce au mariage de la princesse Victoria de Suède et de Daniel Westling (2010).

Titre

Diadoque de Grèce


(1 an, 10 mois et 10 jours)

Prédécesseur Irène de Grèce
Successeur Paul de Grèce
Biographie
Titulature Princesse de Grèce et de Danemark
Dynastie Maison de Glücksbourg
Nom de naissance Alexía tis Elládas
Naissance (59 ans)
Corfou (Grèce)
Père Constantin II de Grèce
Mère Anne-Marie de Danemark
Conjoint Carlos Morales Quintana
Enfants Arrietta Morales y de Grecia
Ana María Morales y de Grecia
Carlos Morales y de Grecia
Amelia Morales y de Grecia
Religion Orthodoxie grecque

Fille aînée du roi Constantin II de Grèce et de la princesse Anne-Marie de Danemark, la princesse Alexia est proclamée diadoque à sa naissance, mais perd ce statut quand vient au monde son frère Paul, en 1967. Chassée de Grèce avec sa famille par la dictature des colonels (1967) et interdite de séjour dans son pays par la République hellénique (1974), l'enfant grandit en exil en Italie, au Danemark puis au Royaume-Uni.

Après des études d'histoire et de pédagogie en Angleterre, Alexia s'installe à Barcelone, en Espagne, où elle vit quelque temps avec sa cousine, l'infante Cristina. Devenue enseignante, elle fait la connaissance, en 1994, de l'architecte Carlos Morales Quintana, qu'elle épouse en grande pompe à Londres en 1999.

Après son mariage, le couple retourne vivre en Catalogne, avant de s'installer dans les îles Canaries en 2003. À Lanzarote, Alexia mène une vie discrète, un temps ébranlée par l'« affaire Unión », à laquelle son mari est mêlé, avant d'être innocenté par la Justice (2009-2014). Mère de quatre enfants, nés entre 2002 et 2007, la princesse se consacre à leur éducation et à différentes activités sportives, parmi lesquelles la navigation à voile.

Famille

modifier

La princesse Alexia est la fille aînée du roi Constantin II de Grèce (1940-2023) et de son épouse la princesse Anne-Marie de Danemark (1946). Par son père, elle est donc la petite-fille du roi Paul Ier de Grèce (1901-1964) et de la princesse Frederika de Hanovre (1917-1981) tandis que, par sa mère, elle descend du roi Frédéric IX de Danemark (1899-1972) et de la princesse Ingrid de Suède (1910-2000)[1].

Nièce des reines Sophie d'Espagne (1938) et Margrethe II de Danemark (1940)[2], Alexia est également apparentée à la plupart des autres monarques du vieux continent puisqu'elle a la particularité généalogique d'être à la fois une descendante de la reine Victoria du Royaume-Uni (1819-1901), surnommée la « grand-mère de l'Europe »[3], et une descendante du roi Christian IX de Danemark (1818-1906), surnommé le « beau-père de l'Europe »[4].

Le , la princesse épouse, à la cathédrale orthodoxe Sainte-Sophie de Londres, l'Espagnol Carlos Morales Quintana (1970), un lointain descendant par les femmes du roi Jacques Ier d'Aragon (1208-1276)[5].

Du mariage d'Alexia et de Carlos naissent quatre enfants :

  • Arrietta Morales y de Grecia (née à Barcelone le )[6] ;
  • Ana María Morales y de Grecia (née à Barcelone le )[7] ;
  • Carlos Morales y de Grecia (né à Barcelone le )[8] ;
  • Amelia Morales y de Grecia (née à Barcelone le )[9].

Biographie

modifier

Une princesse grecque

modifier

Héritière du trône de Grèce

modifier
La princesse Alexia dans les bras de sa mère, la reine Anne-Marie (1965).

Fille aînée du roi Constantin II de Grèce et de la princesse Anne-Marie de Danemark, la princesse Alexia voit le jour le au palais de Mon Repos, à Corfou[5]. L'enfant porte le prénom Alexia qui, en grec ancien, signifie « protection du mal » ; ce prénom a été suggéré à Constantin et Anne-Marie par la reine douairière Frederika, qui l'aurait un temps envisagé pour sa seconde fille, la princesse Irène[10].

Baptisée au palais royal d'Athènes, en présence du nouveau Premier ministre Stéfanos Stefanópoulos, le suivant, elle reçoit pour parrains et marraine l'ensemble des membres de l'Armée grecque ainsi que sa grand-mère paternelle, la reine Frederika[11],[12]. Par la même occasion, elle est proclamée héritière du trône. Or, jusqu'en 1952 et la modification de la Constitution hellène, une loi semi-salique régissait la succession à la Couronne grecque et tous, dans le pays, n'acceptent pas l'idée qu'une femme puisse un jour accéder au pouvoir. Au sein de la famille royale même, la modification des règles successorales ne recueille pas l'unanimité et le prince Pierre, plus proche parent mâle de Constantin II, fait savoir publiquement qu'il refuse de reconnaître Alexia comme nouveau diadoque. La naissance du prince Paul, frère cadet d'Alexia, le , met finalement un terme à la polémique, faisant perdre à la petite fille sa qualité d'héritière du trône[13].

La Dictature des colonels et les débuts de l'exil

modifier

Le , l'Armée grecque organise un coup d'État contre le gouvernement du Premier ministre Panagiótis Kanellópoulos et abolit la Constitution, faisant basculer la Grèce dans la dictature des colonels. Dans un premier temps, le roi Constantin II accepte de reconnaître le régime militaire mais, le , il déclenche un contre-coup d'État qui vise à rétablir les institutions démocratiques. Cependant, ce putsch est un échec et la famille royale est contrainte de partir en exil, sans que la monarchie soit officiellement abolie par l'Armée[14].

Âgée de deux ans, Alexia s'installe avec ses parents à Rome, en Italie, où elle réside d'abord à l'ambassade de Grèce, puis à la Villa Polissena, propriété du grand-duc Maurice de Hesse, et enfin au no 13 de la via di Porta Latina[15]. L'exil de la famille royale se prolongeant et Constantin II craignant que ses enfants oublient leur culture grecque, il fonde une petite école dans le jardin de sa résidence et c'est là qu'Alexia effectue ses premières classes, données par un précepteur du nom de Ioánnis Kanellópoulos[16].

Une jeunesse en exil

modifier

L'abolition de la monarchie grecque

modifier
Portrait d'un homme (debout) et d'une femme (assise) devant une bibliothèque.
Les parents d'Alexia en 1987.

En 1973, la junte militaire au pouvoir à Athènes abolit la monarchie et la famille royale cesse de percevoir la liste civile dont elle bénéficiait encore jusque-là. Les Grèce quittent alors l’Italie pour trouver refuge au Danemark, terre natale de la reine Anne-Marie. Durant un an, Alexia a ainsi l’occasion de fréquenter quotidiennement sa grand-mère maternelle, la reine douairière Ingrid, au palais d'Amalienborg[17].

En 1974, la dictature des colonels s’effondre et la démocratie est restaurée en Grèce. L'ancienne famille royale espère alors pouvoir rentrer dans son pays mais le référendum organisé le abolit définitivement la monarchie et les Grèce restent interdits de séjour dans leur patrie[18]. Jusqu'en 2003[19], Alexia ne peut ainsi pénétrer dans son pays qu'à deux reprises : en 1981, à l'occasion des funérailles de sa grand-mère paternelle la reine Frederika[20], et en 1993, lors d'un voyage familial exceptionnellement autorisé par le gouvernement Mitsotákis[21].

Une jeunesse au Royaume-Uni

modifier

Dans ce contexte difficile, Constantin II choisit de partir vivre avec sa famille au Royaume-Uni, où il acquiert une somptueuse villa à Hampstead, dans la banlieue de Londres[22],[23]. Alexia et ses frères fréquentent dès lors le collège hellénique de Londres, une institution fondée par ses parents dans le but d'assurer une scolarité en grec à leur progéniture[24].

Sa formation secondaire terminée, Alexia intègre le Froebel college (en), une faculté dépendant de l’université de Roehampton. Elle y étudie l’histoire et la pédagogie, avant de devenir enseignante. Elle travaille ainsi, durant trois ans, avec des enfants âgés de trois à sept ans, dans une école londonienne[5],[25].

Vie professionnelle et sentimentale

modifier

Installation en Catalogne avec l'infante Cristina

modifier
Portrait de trois-quarts d'un homme brun souriant.
L'architecte Carlos Morales Quintana en 2010.

En , la princesse Alexia se rend à Barcelone, en Espagne, pour assister aux Jeux olympiques. Elle tombe alors amoureuse de la capitale catalane et choisit d’y établir sa résidence. Elle reprend ses études et suit un master en soin à la petite enfance. Une fois diplômée, elle est engagée par la Fondation catalane contre le syndrome de Down[5],[25], pour laquelle elle travaille jusqu'en 2003[5].

Très proche de sa cousine, l'infante Cristina[5], avec qui elle partage alors un appartement[a], la princesse Alexia s’intéresse au nautisme et à la voile[5]. En 1994, durant une régate, elle rencontre Carlos Morales Quintana, un architecte canarien également passionné par la mer et la navigation. Rapidement, une idylle se développe entre eux et ils décident bientôt d'officialiser leur relation[5].

Un mois avant leur mariage, Alexia et Carlos sont légèrement blessés lors d'une compétition de voile organisée par le Real Club Náutico (es) de Barcelone, mais l'accident ne retarde cependant pas la cérémonie[27].

Mariage princier en Angleterre

modifier
Photographie d'un bâtiment de style néoclassique.
Kenwood House, lieu de célébration du mariage d'Alexia et Carlos.

Les portes de la Grèce restant toujours fermées aux membres de l'ancienne famille royale, Alexia et Carlos s'unissent à la cathédrale Sainte-Sophie de Londres, au Royaume-Uni, le [28],[29],[30]. Célébré selon le rite orthodoxe, leur mariage a pour parrains (κουμπάροι) l'ancien roi Constantin II (père de la mariée) et Miguel Ángel Morales Quintero (frère du marié)[31].

La reine Élisabeth II et des représentants de toutes les familles royales du vieux continent participent à l'événement, durant lequel Alexia porte une robe dessinée par la couturière autrichienne Inge Sprawson et un diadème appartenant à sa grand-mère maternelle, la reine Ingrid de Danemark[32]. La cérémonie est suivie d'une grande fête donnée dans le domaine de Kenwood House, autrefois propriété de Nancy Leeds, première épouse du prince Christophe de Grèce[33].

Quelques mois plus tard, une polémique éclate, au Royaume-Uni, sur la somme facturée à Constantin II pour la location de Kenwood House. Les Communes jugent en effet que l'ancien souverain a bénéficié d'une faveur injustifiée de la part d'English Heritage, ce que l'organisation dément[34],[35].

Installation en Espagne

modifier

Retour en Catalogne

modifier

Après leur mariage, Alexia et Carlos repartent vivre à Barcelone[5]. Nièce du roi Juan Carlos Ier et de la reine Sophie, la princesse est alors la cible des terroristes basques. En , la dissolution du « comando Barcelona » démontre ainsi à la police espagnole que l'ETA planifiait d'assassiner la princesse lors d'un attentat à la voiture piégée[36],[37].

En 2002, Alexia donne le jour à son premier enfant, une fille prénommée Arrietta[6],[38]. La famille s'agrandit bientôt par la naissance de deux autres filles (Ana María, née en 2003, et Amelia, née en 2007) et d'un garçon (Carlos, né en 2005)[38]. Célébré au monastère de la Pantanassa, dans le Péloponnèse, le baptême de la petite Ana María est d'ailleurs le premier événement familial que les membres de l'ancienne dynastie sont autorisés à fêter sur le sol grec[39], après la victoire judiciaire de Constantin II contre la République hellénique en 2002[40],[32].

Installation aux Canaries et « affaire Unión »

modifier
Dessin représentant les lettres C et A entrelacées.
Chiffre de la princesse Alexia et de son époux.

Las des paparazzis qui s'intéressent de trop près à leur vie privée[2], Alexia et les siens quittent Barcelone en 2003 pour s'installer à Lanzarote, île de l'archipel des Canaries dont est originaire Carlos Morales[41],[42]. Ils y mènent une vie relativement discrète[32], n'apparaissant qu'en de rares occasions liées à la vie du gotha européen[b].

En , l'époux de la princesse Alexia est inculpé pour corruption dans le cadre de l'« affaire Unión »[47]. Les forces de l'ordre enquêtent notamment sur la résidence que l'architecte fait construire pour sa famille à Yaiza, sur une zone du littoral réputée non constructible[48],[49]. La princesse entretenant des liens étroits avec sa cousine l'infante Cristina, dont l'époux est lui-même empêtré dans une autre affaire de corruption[50],[51], les déboires des Morales sont largement couverts par les médias espagnols, qui établissent un parallèle entre les deux histoires[52]. Cependant, la justice lave finalement le mari d'Alexia de toute charge en [53],[54],[55].

Une princesse discrète et éloignée de la Grèce

modifier

Depuis son installation aux Canaries, la princesse Alexia se consacre à l'éducation de ses enfants[56], qui sont élevés dans la foi orthodoxe[c]. Elle s'adonne par ailleurs à différentes activités sportives : la voile, qu'elle continue à pratiquer en famille et dont elle soutient différentes compétitions[58], et le triathlon, qu'elle découvre à l'âge de cinquante ans[59].

Membre la plus discrète de l'ancienne dynastie grecque[52],[60],[61], la princesse entretient des liens assez ténus avec sa terre natale[d], où les médias (comme les journaux Τα Νέα[63] et Παραπολιτικά[64] ou le site internet Iefimerida[65]) l'affublent généralement du nom d'« Alexia Glücksbourg » (en grec moderne : Αλεξίας Γλύξμπουργκ), afin de souligner les origines étrangères de sa famille[66]. L'été, la princesse séjourne cependant régulièrement chez ses parents à Porto Heli[60],[67]. Elle participe également aux grandes réunions familiales qui se déroulent dans le pays, comme les noces d'or de ses parents (2014)[68], les mariages de ses frères, les princes Nikólaos (2010)[69] et Phílippos (2021)[32], ou les funérailles de son père, l'ex-roi Constantin II (2023)[70],[71].

Dans la culture populaire

modifier

Philatélie

modifier

Une série de timbres à l'effigie de la princesse Alexia est émise par la poste grecque en 1966[72].

Littérature

modifier

La princesse Alexia est évoquée brièvement dans le roman Captain from Corfu de Muriel Maddox (1999)[73].

Titres et honneurs

modifier

Titulature

modifier

Les titres et honneurs portés par les membres de la maison de Grèce n'ont plus d'existence juridique en Grèce et sont considérés comme de simples titres de courtoisie.

Honneurs

modifier

Arbres généalogiques

modifier

Quartiers de la princesse

modifier
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
16. Georges Ier de Grèce
 
 
 
 
 
 
 
8. Constantin Ier de Grèce
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
17. Olga Constantinovna de Russie
 
 
 
 
 
 
 
4. Paul Ier de Grèce
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
18. Frédéric III d'Allemagne
 
 
 
 
 
 
 
9. Sophie de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
19. Victoria du Royaume-Uni
 
 
 
 
 
 
 
2. Constantin II de Grèce
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
20. Ernest-Auguste de Hanovre
 
 
 
 
 
 
 
10. Ernest-Auguste de Brunswick
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
21. Thyra de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
5. Frederika de Hanovre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
22. Guillaume II d'Allemagne
 
 
 
 
 
 
 
11. Victoria-Louise de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
23. Augusta-Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg
 
 
 
 
 
 
 
1. Alexia de Grèce
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
24. Frédéric VIII de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
12. Christian X de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
25. Louise de Suède
 
 
 
 
 
 
 
6. Frédéric IX de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
26. Frédéric-François III de Mecklembourg-Schwerin
 
 
 
 
 
 
 
13. Alexandrine de Mecklembourg-Schwerin
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
27. Anastasia Mikhaïlovna de Russie
 
 
 
 
 
 
 
3. Anne-Marie de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
28. Gustave V de Suède
 
 
 
 
 
 
 
14. Gustave VI Adolphe de Suède
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
29. Victoria de Bade
 
 
 
 
 
 
 
7. Ingrid de Suède
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
30. Arthur du Royaume-Uni
 
 
 
 
 
 
 
15. Margaret du Royaume-Uni
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
31. Louise-Marguerite de Prusse
 
 
 
 
 
 

Alexia dans l'Europe des rois et des prétendants

modifier
Georges Ier,
Roi des Hellènes
Olga Constantinovna,
Gde-Dsse de Russie
Frédéric VIII,
Roi de Danemark
Louise,
Pcesse de Suède
Gustave V,
Roi de Suède
Victoria,
Pcesse de Bade
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
André,
Pce de Grèce
Alice,
Pcesse de Battenberg
Constantin Ier,
Roi des Hellènes
Sophie,
Pcesse de Prusse
Christian X,
Roi de Danemark
Alexandrine,
Pcesse de Mecklembourg-Schwerin
Gustave VI Adolphe,
Roi de Suède
Margaret,
Pcesse du Royaume-Uni
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Philippe,
Duc d'Édimbourg
Élisabeth II,
Reine du Royaume-Uni
Hélène,
Pcesse de Grèce
Carol II,
Roi de Roumanie
Irène,
Pcesse de Grèce
Tomislav II,
Roi de Croatie
Alexandre Ier,
Roi des Hellènes
Aspasía Mános
Paul Ier,
Roi des Hellènes
Frederika,
Pcesse de Hanovre
Frédéric IX,
Roi de Danemark
 
Ingrid,
Pcesse de Suède
Gustave-Adolphe,
Duc de Västerbotten
Sibylle,
Pcesse de de Saxe-Cobourg-Gotha
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Charles III,
Roi du Royaume-Uni
Diana,
Lady Spencer
Michel Ier,
Roi de Roumanie
Anne,
Pcesse de Parme
Amédée,
Duc d'Aoste
Claude,
Pcesse d'Orléans
Alexandra,
Pcesse de Grèce
Pierre II,
Roi de Yougoslavie
Sophie,
Pcesse de Grèce
Juan Carlos Ier,
Roi d'Espagne
Constantin II,
Roi des Hellènes
 
Anne-Marie,
Pcesse de Danemark
Margrethe II,
Reine de Danemark
Henri,
Cte de Montpezat
Charles XVI Gustave,
Roi de Suède
Silvia Sommerlath
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
William,
Pce de Galles
Catherine Middleton
Margareta,
Pcesse de Roumanie
Radu Duda
Aimon,
Duc d'Aoste
Olga de Grèce
Alexandre,
Pce de Serbie
Maria da Glória,
Pcesse d'Orléans-Bragance
Felipe VI,
Roi d'Espagne
Letizia Ortiz
Alexia,
Pcesse de Grèce
Carlos Morales
Paul,
Diadoque de Grèce
Marie-Chantal Miller
Frédéric X,
Roi de Danemark
Mary Donaldson
Victoria,
Dsse de Västergötland
Daniel Westling

Bibliographie

modifier
  • (es) Ricardo Mateos Sáinz de Medrano, La Familia de la Reina Sofía, La Dinastía griega, la Casa de Hannover y los reales primos de Europa, Madrid, La Esfera de los Libros, , 573 p. (ISBN 978-84-9734-195-0). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. C'est ce qu'indiquent Eduardo Inda Arriaga et Esteban Urreiztieta Núñez dans leur biographie consacrée à l'infante Cristina (« De escudera, la sempiterna Alexia de Grecia, con la que compartió apartamento de tres niveles en el barrio más chic de España: Sarriá. La lujosa vivienda les salía por 200.000 pesetas, un dineral para la época »[26]). Cependant, la princesse Alexia affirme le contraire dans une interview (« No llegamos a vivir juntas, porque no surgió, no porque no hubiéramos querido. Ella residía con una amiga y yo con otra, pero nos veíamos muchísimo »[2]).
  2. On les voit ainsi aux mariages d'Haakon de Norvège (2001)[43], de Frederik de Danemark (2004)[44] et de Victoria de Suède (2010)[45], ainsi qu'au 18e anniversaire de Leonor d'Espagne (2023)[46].
  3. C'est ce qu'explique Francisco Díez de Velasco dans son ouvrage consacré aux communautés orthodoxes espagnoles : « De esta comunidad [de Lanzarote] destaca la vinculación con la línea monárquica griega, pues la princesa Alexia de Grecia y Dinamarca […] reside junto a su familia en el municipio de Yaiza. Es lo que explica, en parte, la presencia del Patriarcado Ecuménico de Constantinopla en la isla, en la que se han oficiado los bautismos de los cuatro hijos de la pareja. En el 2007 la ceremonia fue oficiada por el obispo metropolitano de España y Portugal, según el rito ortodoxo, que incluye el bautizo, la comunión y la confirmación en un solo acto »[57].
  4. Dans l'interview donnée à Lancelot Televisión en 2016, Alexia explique : « Estoy encantada en este momento viviendo aquí en Lanzarote, no me gustaría cambiar. Pero nunca se sabe lo que te puede pasar en el futuro… Vamos a Grecia mucho en verano, a visitar a mis padres y nos encanta estar allí. Pero ahora mi vida es aquí. »[62].

Références

modifier
  1. (en) Darryl Lundy, « Alexia zu Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg, Crown Princess of Greece », sur The Peerage (consulté le ).
  2. a b et c (es) Nuria Hernández, « Alexia de Grecia, la primogénita de Constantino e íntima de la infanta Cristina: del exilio en Londres a su retiro frente al mar en Lanzarote », Vanity Fair,‎ (lire en ligne).
  3. (en) Lauren Hubbard, « Queen Victoria's Descendants Still Reign Over Europe », Town and Country,‎ (lire en ligne).
  4. (es) Luis Fernando Romo, « Victoria I de Inglaterra y Christian IX de Dinamarca: 'Los abuelos' de Europa y gen de la actual realeza », El Cierre digital,‎ (lire en ligne).
  5. a b c d e f g h et i Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 387.
  6. a et b (es) « Alexia de Grecia y Carlos Morales presentaron a su hija Arrietta », ABC,‎ (lire en ligne).
  7. (es) « Otra niña para Alexia y Carlos », El País,‎ (lire en ligne).
  8. (es) « La princesa Alexia y su esposo, Carlos Morales, presentan a su tercer hijo, Carlos », ¡Hola!,‎ (lire en ligne).
  9. (es) « Alexia de Grecia y Carlos Morales presentan en sociedad a su hija Amelia », ¡Hola!,‎ (lire en ligne).
  10. (es) S.A.R. la reina Federica de Grecia, Memorias : La madre de la reina Sofía, Madrid, La Esfera de los Libros, , 317 p. (ISBN 9788497344715), p. 79-80.
  11. « Baptême d'Alexia de Grèce », Point de vue Images, no 902,‎ .
  12. (el) Τέπη Πιστοφίδου, « Η βάπτιση της πριγκίπισσας Αλεξίας », sur The Royal Chronicle,‎ (consulté le ).
  13. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 237, 365, 387 et 430.
  14. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 366-370.
  15. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 161 et 371.
  16. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 371.
  17. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 374.
  18. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 161, 370-371 et 373-374.
  19. (es) « Constantino y Ana María de Grecia están buscando casa en Atenas y en cuanto la encuentren se trasladarán allí », El Confidencial,‎ (lire en ligne).
  20. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 168-169 et 378.
  21. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 378.
  22. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 376.
  23. (en) Rebecca Cope, « The former London home of the last King of Greece sells for £6 million », Tatler,‎ (lire en ligne).
  24. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 384 et 387.
  25. a et b (es) « Próxima boda de la princesa Alexia », El País,‎ (lire en ligne).
  26. (es) Eduardo Inda Arriaga et Esteban Urreiztieta Núñez, La intocable : Cristina, la infanta que llevó la corona al abismo, La Esfera de los Libros, , 400 p. (ISBN 8490601348, lire en ligne).
  27. (es) « La Princesa Alexia abandona la clínica », El País,‎ (lire en ligne).
  28. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 387-388.
  29. (es) « Boda mediterránea en Londres », El País,‎ (lire en ligne).
  30. « Le mariage royal d'Alexia de Grèce », Point de vue, no 2660,‎ .
  31. (es) « Alexia de Grecia dio a conocer más detalles sobre su boda », Última hora,‎ (lire en ligne).
  32. a b c et d (es) C. Villar, « Alexia de Grecia y sus 'príncipes' canarios brillan por fin (también económicamente) », El Confidencial,‎ (lire en ligne).
  33. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 388.
  34. (en) « Ex-English Heritage chief bailed out king », The Guardian,‎ (lire en ligne).
  35. (es) Isabel Ferrer, « Los Buenos Amigos de Constantino de Grecia », El País,‎ (lire en ligne).
  36. (es) « Alexia de Grecia era objetivo del "comando Barcelona" de ETA », ABC,‎ (lire en ligne).
  37. (es) « Los miembros del "comando Barcelona" tenían en el bolsillo una nota con la matrícula del coche de Alexia de Grecia », ABC,‎ (lire en ligne).
  38. a et b (es) Olga Pérez, « Arrietta Morales, el descubrimiento de la princesa nadadora de Lanzarote », Semana,‎ (lire en ligne).
  39. (es) « La Reina asistió en Grecia al bautizo de la nieta del Rey Constantino », ABC,‎ (lire en ligne).
  40. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 380-381.
  41. (es) « Alexia de Grecia y su marido, Carlos Morales se han ido a vivir a Lanzarote con sus hijas », ¡Hola!,‎ (lire en ligne).
  42. (es) Virginia Galvín, « Mi isla, nuestro reino », Vanity Fair,‎ (lire en ligne).
  43. (es) « La ceremonia de boda de Haakon de Noruega y Mette-Marit Tjessem », ¡Hola!,‎ (lire en ligne).
  44. (es) « Los invitados a la boda del príncipe Federico y Mary Donaldson », ¡Hola!,‎ (lire en ligne).
  45. (es) « La boda de Victoria y Daniel Westling, un cuento de hadas hecho realidad », RTVE,‎ (lire en ligne).
  46. (es) Lucía Fernández, « La princesa Leonor reúne por su 18º cumpleaños a las familias de Borbón y de Grecia en una celebración privada en El Pardo », ¡Hola!,‎ (lire en ligne).
  47. (es) « El marido de Alexia de Grecia imputado en la trama de corrupción de Lanzarote », ABC,‎ (lire en ligne).
  48. (es) M. Reyes, « El chalé de Morales y Alexia de Grecia que investiga el juez cuesta 3,8 millones », La Provincia,‎ (lire en ligne).
  49. (es) Juan Luis Galiacho, « Funeral de Constantino II: Alexia de Grecia, de confidente de Cristina de Borbón a mujer de un canario investigado por fraude », El Cierre Digital,‎ (lire en ligne).
  50. (es) Elena Castelló, « Alexía y Pablo de Grecia, los Urdangarín, los Liebaert, Rosario Nadal… Así es el círculo (cerrado e íntimo) de amistades que protege a la Infanta Cristina de Borbón », Mujer Hoy,‎ (lire en ligne).
  51. (es) Juanra López, « Alexia de Grecia y su marido, los hombros en los que podrá llorar la infanta Cristina », El Conficdencial,‎ (lire en ligne).
  52. a et b (es) Juanra López, « La vida casi anónima de Alexia de Grecia, la gran aliada de la infanta Cristina », El Confidencial,‎ (lire en ligne).
  53. (es) D. Rivero, « La justicia rehabilita a Carlos Morales », La Provincia,‎ (lire en ligne).
  54. (es) « La buena estrella de Carlos, el marido de Alexia de Grecia », El Mundo,‎ (lire en ligne).
  55. (es) M. Riveiro, « Pelotazo urbanístico en favor de la prima de Felipe VI en Lanzarote », El Diario de Lanzarote,‎ (lire en ligne).
  56. (es) Cote Villar et Yira Arredondo, « Alexía de Grecia, de princesa a ama de casa con marido imputado », El Mundo,‎ (lire en ligne).
  57. (es) Francisco Díez de Velasco, « El IV Vicariato para las Islas Canarias », dans Las iglesias ortodoxas en España, Ediciones Akal, (ISBN 9788446042020, lire en ligne).
  58. (es) « Más de 40 embarcaciones parten este martes desde Arrecife con rumbo a Funchal », Crónicas de Lanzarote,‎ (lire en ligne).
  59. (es) Consuelo Font, « Alexia de Grecia se suma a la fiebre por el triatlón: "Dicen que estoy loca" », El Mundo,‎ (lire en ligne).
  60. a et b (es) Consuelo Font, « Alexia de Grecia, una discreta princesa 'en chanclas y bermudas' », El Mundo,‎ (lire en ligne).
  61. (es) Juanra López, « Alexia de Grecia: vida blindada, negocios de éxito y gran defensora de su prima Cristina », El Confidencial,‎ (lire en ligne).
  62. (es) Alexia de Grecia, dans En Confianza sur Lancelot Televisión (, 26 minutes), consulté le .
  63. (el) Πολίτης Γιάννης Λ, « Σκληρός για τον φόβο της… Αλεξίας », Τα Νέα,‎ (lire en ligne).
  64. (el) Σπυριδούλα Τριάντου et Πένυ Αβραμίδη, « Μόδα, business, τέχνες και σπορ για τα πριγκιπόπουλα: Τι κάνουν και πως ζουν τα 9 εγγόνια του τέως (Εικόνες) », Παραπολιτικά,‎ (lire en ligne).
  65. (el) « Αλεξίας Γλύξμπουργκ », sur Iefimerida (consulté le ).
  66. (el) Ανδρέας Μέγκος, « Το Γκλύξμπουργκ…και η Ελληνική Βασιλική Οικογένεια », sur The Royal Chronicle,‎ (consulté le ).
  67. (es) « Alexia de Grecia reanuda sus vacaciones tras la neumonía », ABC,‎ (lire en ligne).
  68. (es) Martín Bianchi, « Doña Sofía viaja a Grecia para celebrar las bodas de oro de su hermano, el Rey Constantino », ABC,‎ (lire en ligne).
  69. (es) « Grecia se viste de gala para la boda del príncipe Nicolás y Tatiana Blatnik », El Imparcial,‎ (lire en ligne).
  70. (es) « Los nietos españoles de Constantino de Grecia en su último adiós en Atenas », ¡Hola!,‎ (lire en ligne).
  71. (es) Selena Quesada, « La familia canaria del rey Constantino de Grecia acude al funeral », La Provincia,‎ (lire en ligne).
  72. (el) « Ελληνικά «βασιλικά» γραμματόσημα », sur The Royal Chronicle,‎ (consulté le ).
  73. (en) Muriel Maddox, Captain from Corfu : A Novel, Sunstone Pr, , 296 p. (ISBN 0865342873, lire en ligne).