Alfred Glauser
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
Saint-CannatVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Charles Alfred GlauserVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Autres informations
Distinction

Alfred Glauser, né le à Saint-Imier et mort le à Saint-Cannat, est un universitaire américain d'origine suisse, spécialiste de la littérature française et celle de la Renaissance en particulier. Il est également auteur d'un unique roman, Le vent se lève.

Biographie modifier

Glauser étudie à Berne et à Genève jusqu'en 1935. Il enseigne en Suisse de 1936 à 1938 puis se rend à Fort Garry, à Winnipeg, au Canada, où il enseigne le français, le latin et l'allemand à l'école privée de Ravenscourt. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il reprend ses études à l'Université du Manitoba et écrit un roman sur ses expériences dans l'Ouest canadien, Le vent se lève. Il se rend aux États-Unis, où il obtient son doctorat à l'Université du Wisconsin-Madison en 1947 en rédigeant une thèse consacrée à Albert Thibaudet. Il y enseigne à partir de la même année, jusqu'en 1983 en tant que professeur de littérature. Associé aux travaux de la French House et intervenant fréquemment à l'université d'Aix-en-Provence, il est nommé Pickard-Bascom Professor of French en 1981. Il est membre de l'American Association of Teachers of French[1],[2]. Selon les mots de François Rigolot dans les mélanges qui lui sont dédiés en 1982, Alfred Glauser fut un « Nouveau critique avant la nouvelle critique, sémioticien avant les modes sémiotisantes, générativiste avant les applications transformationalistes »,[3].

Il est nommé chevalier des palmes académiques en 1959, officier en 1991 et obtient la distinction de Guggenheim Fellowship en 1965[2].

Publications modifier

  • Le vent se lève, Montreal, RUO 1941, réédité chez Cabédita en 2005
  • La ville qui parle. Pièces courtes pour groupes de 10 à 25 acteurs, Toronto 1946
  • Albert Thibaudet et la critique créatrice, Paris, Éditions Contemporaines ; Boivin & Cie, 1952
  • Hugo et la poésie pure, Genève, Paris, : E. Droz, Minard, 1957
  • Rabelais créateur, Paris, Nizet, 1964 (rééditions en 1966 et 1969)
  • Le Poème-symbole de Scève à Valéry, Paris, Nizet, 1967
  • Montaigne paradoxal, Paris, Nizet, 1972
  • Le Faux Rabelais ou De l'inauthenticité du Cinquième livre , Paris, 1975
  • La poétique de Hugo, Paris, Nizet, 1978
  • Fonctions du nombre chez Rabelais, Paris, Nizet, 1982
  • Écriture et désécriture du texte poétique de Maurice Scève à Saint-John Perse, Saint-Genouph, Nizet, 2002

Références modifier

  1. Gamila Morcos (dir.) (avec la collaboration de Gilles Cadrin, Paul Dubé et Laurent Godbout), Dictionnaire des artistes et des auteurs francophones de l'Ouest canadien, Presses de l’Université Laval, , 458 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 128-129.
  2. a et b Emma Chatelain et Philippe Hebeisen, « Glauser, Alfred (1913-2003) », sur diju.ch, (consulté le ).
  3. Eva Kushner, « Compte rendu de Textes et intertextes : études sur le XVIe siècle par Alfred Glauser édité par Floyd Gray et Marcel Tetel », Revue D'Histoire Littéraire De La France, vol. 85, no 3,‎ , p. 475–478 (lire en ligne, consulté le ).

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Francis Bourquin, « Alfred Glauser », in Pierre-Olivier Walzer (dir.), Anthologie jurassienne, vol. 2, Porrentruy, SJE, 1965, pp. 365-366

Liens externes modifier