Alfred Pringsheim

mathématicien et collectionneur d'art juif allemand (1850-1941)
Alfred Pringsheim
Alfred Pringsheim vers 1900.
Biographie
Naissance
Décès
(à 90 ans)
Zurich
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Pringsheim (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Rudolf Pringsheim (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfants
Erik Pringsheim (d)
Peter Pringsheim (d)
Heinz Pringsheim (en)
Klaus Pringsheim
Katia MannVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Propriétaire de
Collection Pringsheim (d), Armorial dish: The story of King Anius (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Directeurs de thèse
Œuvres principales
Théorème de Śleszyński-Pringsheim, collection Pringsheim (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Alfred Israel Pringsheim (1850-1941), beau-père de Thomas Mann, est un mathématicien et collectionneur allemand de souche ashkénaze. En mathématiques, il travaille en analyse réelle et complexe, particulièrement sur les fractions continues.

Biographie modifier

Enfance modifier

Son père, Rudolf Pringsheim (1821-1901), est un riche entrepreneur juif dans l'industrie ferroviaire et les mines de charbon. Rudolf et sa femme Paula, née Deutschmann (1827-1909), ont deux enfants, Alfred et Martha. Alfred est doué pour les sciences et la musique. Il poursuit ses études secondaires au fameux lycée Sainte-Marie-Madeleine de Breslau.

Études et carrière modifier

En 1868 il part étudier les mathématiques et la physique à Berlin, puis à l'université de Heidelberg. Il obtient son doctorat en mathématiques en 1872 sous la direction de Leo Königsberger[2]. En 1875, il déménage de Berlin, où ses parents habitent, pour Munich où il obtient son habilitation en 1877, devient « Privatdozent » deux ans plus tard à l'université Louis-et-Maximilien de Munich. Il y est nommé professeur extraordinaire en 1886. Il est élu membre ordinaire de l'Académie bavaroise des sciences en 1898 et le demeure jusqu'en 1938. Il est également membre de l'Académie des sciences de Göttingen et de l'Académie allemande des sciences Leopoldina. Il obtient le professorat ordinaire en 1901 et l'éméritat en 1922.

En 1889, il s'installe au palais Pringsheim, 12 rue Arcis à Munich.

Il dirige entre autres la thèse de Hans Hamburger[2].

Vie privée modifier

Alfred se marie avec Hedwig Dohm, qui était précédemment actrice à Berlin. Ils ont trois fils et une paire de jumeaux, Klaus et Katharina ("Katia"), qui se marie avec Thomas Mann. Celui-ci fait le portrait de son beau-père dans le personnage de Samuel Spoelman de son roman Altesse royale.

En dehors des mathématiques, Alfred est musicien, et collectionneur de majoliques et de tableaux.

Bibliographie modifier

  • Ernst Klee: Das Kulturlexikon zum Dritten Reich. Wer war was vor und nach 1945. S. Fischer, Frankfurt am Main 2007 (ISBN 978-3-10-039326-5).
  • Franz Neubert (Hrsg.): Deutsches Zeitgenossen-Lexikon, Leipzig 1905
  • Herrmann A. L. Degener: Wer ist's, Leipzig 1911
  • Herrmann A. L. Degener: Wer ist's, Berlin 1935
  • Tilmann Lahme (de): Von der Wand in den Mund – Ordnung und spätes Leid im Haus der Schwiegereltern Thomas Manns: Die Pringsheims im Münchner Jüdischen Museum, Artikel in der FAZ vom 7. April 2007
  • Alfred Pringsheim, « Verzeichnis seiner mathematischen Arbeiten 1875-1933 », Universitätsbibliothek Heidelberg,‎ (DOI 10.11588/heidok.00013765 Accès libre, lire en ligne, consulté le )

Notes et références modifier

  1. Maintenant Oława en Pologne.
  2. a et b (en) « Alfred Pringsheim », sur le site du Mathematics Genealogy Project.

Voir aussi modifier

Article connexe modifier

Théorème de Śleszyński-Pringsheim

Liens externes modifier