Alfred Vitalis

footballeur français

Alfred Vitalis est un footballeur français né le à Saint-Eugène (aujourd'hui Bologhine, en Algérie). Il évoluait au poste de défenseur.

Alfred Vitalis
Image illustrative de l’article Alfred Vitalis
Biographie
Nationalité Français
Naissance (71 ans)
Saint-Eugène, Algérie
Taille 1,80 m (5 11)
Période pro. 1971-1984
Poste Défenseur
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1971-1974 AS Monaco 19 (0)
1974-1977 Tours FC 86 (3)
1977-1983 AS Monaco 260 (2)
1983-1984 RC Strasbourg 23 (1)
1984-1986 Stade raphaëlois
1986-1987 Olympique Avignon
1987-1988 FC Antibes
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.
Dernière mise à jour : 1er octobre 2012

Carrière

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Alfred Vitalis débarque en France en 1962, alors qu'il a neuf ans, avec un frère et deux sœurs. Orphelin de père, avec une mère travaillant dur pour élever sa famille, il doit très vite se débrouiller un peu tout seul. Joueur de taille moyenne (1,76 m pour 68 kg), il est juniors en 1970-71 lorsqu'il est remarqué par l'entraîneur du groupe professionnel de l'AS Monaco, Jean Luciano. La concurrence étant très rude au poste d'arrière latéral gauche, sous les entraîneurs Muro, Bravo puis Forcherio, Vitalis fait un essai à Bordeaux mais, sur les recommandations de l'ex-Nantais Raphaël Santos, signe finalement au FC Tours, qui vient d'accéder à la 2e division, en .

Monaco ne le perd cependant pas de vue et Vitalis revient dans la Principauté à l'aube de la saison 1977-78, alors que le club monégasque vient de remonter en 1re division. Néanmoins, le nouvel entraîneur Lucien Leduc ne le connaît pas. « Je dus alors, se souvient Vitalis, conquérir ma place au cours de matches amicaux et j'y parvins puisque, en 1978, M. Leduc me fit confiance. »

Le promu monégasque, au terme d'une formidable saison, devient champion de France de 1re division en 1978. « À partir de là, les choses allèrent beaucoup mieux puisque, en 1980, Monaco remporta la coupe de France. »[1]

Défenseur coriace et redoutable, Alfred Vitalis va ensuite devenir à nouveau champion de France en 1982, cette fois-ci en tant que libéro (à la suite de la blessure de Rolland Courbis) et capitaine de l'équipe.

Sélections

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  • Équipe de France A'

Palmarès

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Anecdotes

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Lors de sa première période monégasque, Alfred Vitalis fut surnommé « le Marquis » par son entraîneur, Armand Forcherio, lorsque celui-ci apprit que les grands-parents de son joueur se nommaient Vitalis de Neuville, alors même que la particule avait été « perdue » par ses parents[1]. Ce surnom allait devenir partie intégrante de l'histoire du joueur Alfred Vitalis.

  1. a et b « Vitalis le marquis voyageur », article de Victor Peroni - France Football, p. 10, n°1898, 24 août 1982.

Liens externes

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