Ali Bey ben Youssef

Ali Bey ben Youssef (en arabe : علي باي بن يوسف), est un bey de Constantine qui règne en (1222 de l'Hégire) pendant 1 an, et est assassiné par Ahmed Ben-el-Atrache, envoyé d'Ahmed Chaouch El Kebaïli[1].

Ali Bey
Gouverneur de la Régence d'Alger
Biographie
Nom de naissance Ali ben Youssef
Date de naissance XVIIIe siècle
Date de décès
Fonction
Titre Bey de Constantine
Règne août 1807 - 1808
Prédécesseur Hussein Bey ben Salah
Successeur Ahmed Bey Rouhou

Biographie

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Ali-bey, courageux et serviable, est admis dans la milice privilégiée de l'oudjak d'Alger. Se faisant remarquer pour sa vaillance, le pacha d'Alger le nomme bey de la province de Constantine, à condition qu'il lave l'humiliation, lors de l'expédition menée et ratée contre Tunis, par son prédécesseur Hussein-bey Ben-Salah, dans l'Ouad-Serate au sud du Kef (Tunisie)[2].

Mercenaire, qui avait tenté d'assassiner à la mosquée, Mustapha dey d'Alger, Ahmed-Chaouch[3], pourchassé trouve refuge à Constantine. Il profite de l'absence du bey, et avec l'aide de Tunis, Ahmed soulève et soudoie les Yoldachs, sorte de milice d'instinct indépendant, en leur rappelant le sort des victimes de l’Ouad-Serate. Suivi d'un pillage de la ville, la horde des révoltés se rendent à la mosquée et tirent sur les prieurs. Ali-bey se réfugie chez Si El-Abbadi mais dénoncé, il sera présenté mains liées, devant Ahmed Chaouch El Kebaïli, qui lui coupera la tête[4],[5].

Articles connexes

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Notes et références

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  1. Charles Brosselard, Les inscriptions arabes de Tlemcen, Bastide, Alessi et Arnolet, , chap. volume 1, p. 127-132
  2. Ernest Mercier, Histoire de l'Afrique Septentrionale, Paris, Ernest Leroux, , chap. XXVIII, p. 473
  3. Le dey d'Alger possède des officiers de la garde rapprochée appelés "chaouchs"
  4. Orientalistes, Revue orientale et algérienne, Paris, Gide et J. Baudry, (lire en ligne), chap. 3, p. 398
  5. Société archéologique, Recueil des notices et mémoires de la Société archélologique de la province de Constantine, Paris, Alessi et Arnolet, (lire en ligne), chap. 3, p. 489

Liens externes

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