Allée des Justes-parmi-les-Nations (Paris)
allée de Paris, en France
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L’allée des Justes-parmi-les-Nations (ou allée des Justes, allée des Justes-de-France, selon divers plans de Paris) est située dans le quartier du Marais (4e arrondissement de Paris).
4e arrt Allée des Justes-parmi-les-Nations
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Situation | |||
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Arrondissement | 4e | ||
Quartier | Saint-Gervais Marais |
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Début | 17, rue Geoffroy-l'Asnier | ||
Fin | 14, rue du Pont-Louis-Philippe | ||
Morphologie | |||
Longueur | 60 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Dénomination | |||
Ancien nom | Rue Grenier-sur-l'Eau Allée des Justes-de-France |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 4996 | ||
DGI | 5133 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierCette allée est située entre la rue Geoffroy-l'Asnier et la rue du Pont-Louis-Philippe.
Origine du nom
modifierElle commémore les Justes parmi les nations français, et les enfants juifs déportés.
Historique
modifierCette allée piétonne plantée d'une rangée d'arbres est anciennement une partie de la rue Grenier-sur-l'Eau qui a pris la dénomination de « allée des Justes-de-France » le , avant de prendre sa dénomination actuelle par un arrêté municipal des 11, 12, 13 et 14 juin 2019[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- Mur des Justes : sur le mur d'enceinte du Mémorial de la Shoah, inauguré le , des plaques rendent hommage aux Justes de France. La liste comporte plus de 3900 noms, classés par l'année où le titre leur a été décerné et par ordre alphabétique.
- Le Passage amplifié, installation artistique en mémoire des enfants juifs déportés, sur le mur du collège François-Couperin.
- Une fontaine Wallace à l'extrémité ouest.
- No 2 : groupe scolaire, au croisement avec la rue Geoffroy-l'Asnier. L'inscription ancienne « École de filles » figure encore de nos jours côté rue et « École de garçons » côté allée, bien que l'établissement actuel soit le collège François-Couperin.
Sous l'Occupation, lors de la rafle du Vélodrome d'Hiver de juillet 1942, un centre de regroupement de Juifs y est installé[2].
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Le mur des Justes.
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Plaque commémorative.
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Les inscriptions sur le mur.
Noms de quelques Justes
modifier- Julien Azario
- Odette Androt, née Marais (1912-2008)
- Roger Belbéoch
- Père Marie-Benoît
- Agnès Bertrand
- Lucien Bertrand
- Rolande Birgy
- Pierre Bockel
- Marc Boegner
- Léon Bronchart
- Marguerite et Marius Bouchard
- Claire Chemitre
- Rémy Dumoncel
- Ferdinand et Lucie Durband
- Émile Faure et Marie Faure[3]
- Pierre Gerlier
- Alexandre Glasberg
- Jeanne Goupille
- André Hammel
- Georgette Hammel
- Jacques de Jésus
- Madeleine Jeudi et son mari Louis
- Mathilde Khenaffou
- Jules Lafue et Madeleine Véron[3]
- Pierre et Lucienne Lagarde
- Gabriel et Marie-Louise Lanoux
- Isaure Luzet
- Auguste Maryand
- Madeleine Michelis
- Joseph Migneret, directeur de l'École élémentaire des Hospitalières-Saint-Gervais
- Gabriel Piguet
- Paul Ramadier
- Germaine Ribière
- Jules Saliège
- Marie Sagnier
- Aristides de Sousa Mendes
- Roger Taillefer
- Suzanne Spaak
- André Trocmé
- Daniel Trocmé
- Magda Trocmé
- Nicholas Winton
Voir également la Catégorie:Juste parmi les nations français
Références
modifier- Dénomination allée des Justes parmi les Nations(4e)
- Benoît Hopquin, « Les miraculés du Vél’d’Hiv’: « C’est la seule gifle que j’ai reçue de maman. J’ai compris plus tard qu’elle m’avait sauvé la vie » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Émile et Marie-Louise Faure, Jules Lafue et Madeleine Veron, Justes parmi les Nations », sur Comité français pour Yad-Vachem, (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Juste parmi les nations
- Mémorial national des Justes
- Il existe également au mémorial de Yad Vashem une « allée des Justes ».
Liens externes
modifier- (fr) Cérémonie nationale en l'honneur des Justes de France, Panthéon, Paris, le jeudi 18 janvier 2007. Textes des allocutions de Jacques Chirac, président de la République, et de Simone Veil, présidente de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
- La Légion d'honneur aux « Justes » de France