Almamy Ahmadou de Timbo
Ahmadou, fut l'un des derniers Almamis de l'imamat du Fouta Djallon, dans la région du Fouta-Djalon, aujourd'hui Guinée[1].
Naissance |
Date inconnue |
---|---|
Décès | |
Nationalité |
Ahmadou a signé des accords avec les représentants français Aimé Olivier de Sanderval le 10 juillet 1881, pour construire une ligne ferroviaire, Beckmann le 14 décembre 1891 et Alby le 23 mai 1893 pour créer un statut de type protectorat[1],[2]. Bien qu'ils résistent au statut de protectorat explicite ou à la nomination d'un représentant français permanent dans la capitale du Fouta théocratique, Timbo, ces accords constituaient les premiers pas vers le contrôle direct français de l'État[3].
En 1898, les troupes coloniales françaises battent le dernier Almamy Boubacar Biro Barry, démantèlent l'État et l'intègrent dans leur nouvelle colonie de Rivières du Sud[3], qui deviendra la Guinée.
Voir également
modifier- Imamat du Fouta Jallon
- Fouta-Djalon (région)
Références
modifier- « Timbo : Qui est ce francophile Almamy Ahmadou Dara (1873-1894) ? », sur Alseny Farinta Camara, (consulté le )
- J. Quinquaud, « La pacification du Fouta-Djallon », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 26, no 116, , p. 49–134 (DOI 10.3406/outre.1938.1093, lire en ligne, consulté le )
- Germaine Ganier, « Jean Bayol et Victor Ballot dans les Rivières du Sud », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 60, no 221, , p. 549–588 (DOI 10.3406/outre.1973.1712, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
modifier- Thierno Mamadou Bah. Histoire du Fouta-Djalon. La pénétration européenne et l'occupation française. Tome 2. Conakry (2003).
- Louis Tauxier. Histoire des Peules du Fouta Djallon (Guinée) Paris (1937).
- Aimé Olivier Sanderval. De l'Atlantique au Niger par le Foutah-Djallon : carnet de voyage. Paris (1883).