Un almandin est une espèce minérale du groupe des silicates sous-groupe des nésosilicates de la famille des grenats alumineux ferriques. Sa formule chimique est Fe3Al2(SiO4)3 avec des traces de Ti;Mn;Mg;Ca.

Almandin
Catégorie IX : silicates[1]
Image illustrative de l’article Almandin
Almandin Ötztal Autriche (19x11 cm)
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Fe3Al2(SiO4)3
Identification
Masse formulaire 497,75 uma
Couleur rouge sombre
Système cristallin Cubique
Réseau de Bravais Centré I
Classe cristalline et groupe d'espace Hexaoctaédrique ;
Clivage indistinct sur {110}
Cassure Irrégulière, conchoïdale
Habitus Dodécaédrique, trapézoédrique, hexaoctaédrique, massif
Échelle de Mohs 7 - 7,5
Trait blanc
Éclat vitreux-résineux
Propriétés optiques
Indice de réfraction n=1,83
Fluorescence ultraviolet aucune
Transparence Transparent à translucide
Propriétés chimiques
Densité 3,95 à 4,32
Fusibilité Fond facilement
Solubilité Soluble dans les acides qu'après fusion
Propriétés physiques
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

L'almandin forme une série avec la spessartine et le pyrope. Les variétés gemmes peuvent être taillées comme pierres fines.

Inventeur et étymologie

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Cité par Pline l'Ancien en 77, c'est la description de Georgius Agricola en 1546 qui fait référence, dérivé d'Alabandicus (Alabanda, ville d'Asie mineure), d'après Pline ou d'un nom antique repris par Agricola.

Topotype

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Alabanda, Province d'Aydin, Région d'Aegean, Turquie

Cristallographie

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  • Les Paramètres de la maille conventionnelle sont : a = 11.526, Z = 8 ; V = 1531,21
  • Densité calculée = 4,32

Gîtologie

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L'almandin se rencontre souvent dans des schistes métamorphiques. C'est le grenat le plus répandu.

Minéraux associés

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amphibole, andalousite, biotite, chlorite, cordiérite, disthène, hématite, plagioclase, pyroxène, quartz, sillimanite, staurolite.

Synonymie

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  • alamandine
  • almandite

Variété

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  • dhanrasite (Murthy 1967) : variété stannifère d'almandin trouvée initialement sur la colline de Dhanras, district de Gaya, Bihar, Inde[2].

Gisements

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  • Australie
Ireland's Garnet Mine, Thackaringa District, Yancowinna Co., New South Wales
  • Autriche
Gaisbergtal, Obergurgl, Ötztal, Nord-Tyrol [3]
  • Belgique
La Flèche, Bertrix, Province de Luxembourg[4]
  • Canada
Carrière Francon, Montréal, Québec[5]
La mine Jeffrey,Richmond Co., Asbestos au Québec[6]
  • Inde
Jaipur au Rajasthan
Hyderabad
  • France
Tunnel de Fix, Fix-Saint-Geneys, Allègre, Haute-Loire, Auvergne[7]
Ravine de Sarvengude, Collobrières, Var, Provence-Alpes-Côte d'Azur[8].
Rouquié, Lamontélarié, Castelnau-de-Brassac, Tarn, Midi-Pyrénées [9]

Galerie

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Notes et références

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  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. S. R. N. Murthy, "Dhanrasite, the tin garnet", in Current Science: India, n°11, 1967, p. 295
  3. Die Mineralien und Erzlagerstätten Österreichs (1993)
  4. De Bethune, S. (1977): Les minéraux de la zone métamorphique de Libramont. Ministère des Affaires Economiques, Administration des Mines, Service Géologique de Belgique, Professional Paper 1977/5, 142.
  5. Jambor, J.L. et al. (1986), Canadian Mineralogist: 24: 449-453.
  6. Spertini, F. (2001). "La mine Jeffrey, Asbestos, Québec, Canada." Le Règne Minéral(37),pp:10-34.
  7. Pierre G. Pélisson, Étude minéralogique et métallogénique du district filonien polytype de Paulhaguet (Haute-Loire, Massif Central français), thèse de doctorat, Orléans, France, 1989
  8. G. MARI (1979) : Mines et minéraux de la Provence cristalline (Maures.Esterel.Tanneron). Ed. SERRES
  9. Bull. Soc. Franç. Minéralo. Cristallo. , 1974, 97, p. 522.