Alphonse Kirchhoffer
escrimeur français
Alphonse Kirchhoffer, né le dans le 11e arrondissement de Paris, et mort le dans le 5e arrondissement de Paris[2], est un maître d'armes français, spécialiste du fleuret.
G. Dubois, Alphonse Kirchhoffer (1913), cimetière de Montrouge. | ||||||||||
Carrière sportive | ||||||||||
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Sport pratiqué | escrime | |||||||||
Arme | fleuret | |||||||||
Biographie | ||||||||||
Nationalité | Française | |||||||||
Naissance | ||||||||||
Lieu de naissance | 11e arrondissement de Paris[1] | |||||||||
Décès | (à 39 ans) | |||||||||
Lieu de décès | 5e arrondissement de Paris | |||||||||
Palmarès | ||||||||||
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Biographie
modifierAlphonse Kirchhoffer (1873-1913) est le fils d'Alphonse Kirchhoffer (1846-1890), ancien maître d'armes de la Garde impériale de Napoléon III[3]. Gaucher, il poursuit sa formation à l'escrime avec Vigeant[4].
Carrière
modifier- 1891 Limoges, premier grand assaut public.
- 1896 Paris, vainqueur du tournoi international d'armes[5]
- 1896 Ault, assaut au casino municipal[6]
- 1896 Paris, au cours des 3 séances d'assaut, il touche vingt-quatre fois Pini[7], et n'est touché que vingt-deux fois[8]
- 1897, il est l'élève préféré d'Arsène Vigeant[9], professeur d'escrime de Napoléon III[10], 6 place Saint-Michel à Paris, « salle Jean-Louis », (ainsi nommée en l'honneur du maître d'armes Jean-Louis Michel)
- 1898, nommé officier de réserve[11], et professeur de la salle Jean-Louis, dont Arsène Vigeant est le maître honoraire, et Achille Broutin[12] le président
- 1900 Paris, tournoi de l'exposition (Jeux olympiques), il est médaille d'argent, à l'épreuve des maîtres d'armes au fleuret, (Lucien Mérignac est médaille d'or et Jean-Baptiste Mimiague médaille de bronze)[13]
- 1902, il se bat en duel avec M Bruneau, à la suite d'une polémique de presse[14]
- 1903, 1er prix du tournoi de Rome
- 1905, grand prix et détenteur du Challenger du tournoi international
- 1913, il meurt à Paris à 39 ans, des suites de la gangrène progressive des extrémités[15].
Style
modifierIl est qualifié de gaucher redoutable. Ses coups favoris sont la feinte de coupé, le coupé dessous, le contre de quarte riposte dessous et le coup de temps en main de seconde avec échappement du pied droit.
Galerie
modifier-
Alphonse Kirchhoffer en 1896.
-
La salle Jean-Louis (1898) - Le sport universel illustré.
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A. Kirchhoffer vers 1898
(collection Félix Potin). -
Alphonse Kirchhoffer en 1899.
-
Alphonse Kirchoffer en 1908 (agence Rol).
Notes et références
modifierAlmanach des Sports sous la direction de Maurice Leudet - p. 210-211 - Paris 1899
- Alphonse Kirchhoffer Archives de l'état civil de Paris en ligne, acte de naissance n° 11/5773/1873 (consulté le 25 avril 2012).
- Archives en ligne de Paris 5e, année 1913, acte de décès no 1092, cote 5D 206, vue 22/26
- « Dictionnaire national des contemporains », sur archive.org (consulté le ) : « fils d'Alphonse Kirchhoffer, ancien maître d'armes de la Garde Impériale ».
- Le Sport universel illustré, 1er juin 1896, p.176.
- « Dictionnaire national des contemporains », sur archive.org (consulté le ) : « 11 gagna notamment le tournoi international d'armes de 1896 à Paris ».
- « Titre : Le Gaulois (Paris. 1868) - Le Gaulois : littéraire et politique », sur gallica.bnf.fr : « Alphonse Kirchhoffer, assaut au casino municipale d'Ault ».
- « chevalier Guiseppe Pini », sur traces-h.net
- « Dictionnaire national des contemporains », sur archive.org (consulté le ) : « M. Kirchhoffer toucha vingt-quatre fois M. Pini et ne fut touché lui-même que vingt-deux fois ».
- « Vigeant, Arsène (1844-1916) », sur idref.fr.
- « Arsène Vigeant (1844-1916), un Maître d'armes sous la Restauration », sur gallica.bnf.fr.
- « Alphonse Nicolas Kirchhoffer (1873-1913) », sur bnf.fr.
- Achille Broutin (1860-1916) est un maître d'armes et collectionneur français.
- « Escrime - Alphonse KIRCHHOFFER », sur les-sports.info (consulté le ).
- « Dictionnaire national des contemporains », sur archive.org (consulté le ) : « M. Kirchhoffer, à la suite d'une polémique de presse, se battit en duel avec M. Bruneau de Laborie et, après un combat qui ne donna pas lieu à moins de dix reprises, fut légèrement blessé. »
- « La France perd un grand escrimeur », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
Liens externes
modifier- Portrait d'Alphonse Kirchoffer, La Vie au grand air, , p. 34
- (en) Profil olympique d’Alphonse Kirchhoffer sur sports-reference.com (archivé)
- Ressources relatives au sport :