Alphonse Laverrière
Alphonse Laverrière, né le à Carouge et mort le à Lausanne, est un architecte suisse.
Alphonse Laverrière | |
La tour du Bel-Air Métropole | |
Présentation | |
---|---|
Naissance | Carouge |
Décès | (à 81 ans) Lausanne |
Nationalité | Suisse |
Activités | Architecte Professeur à l'École polytechnique fédérale de Zurich |
Formation | École nationale supérieure des beaux-arts de Paris |
Élèves | Paul Lavenex |
Œuvre | |
Réalisations | Gare CFF de Lausanne Cimetière du Bois-de-Vaux Bel-Air Métropole, Lausanne Tribunal Fédéral, Lausanne Monument international de la Réformation, Genève |
Entourage familial | |
Père | Pierre Laverrière |
Mère | Caroline Dacati |
Famille | Adèle Jeannette Lithauer (épouse) |
Compléments | |
Membre de la Société suisse des ingénieurs et architectes Membre de la Fédération des architectes suisses |
|
modifier |
Biographie
modifierFils d'un tonnelier de Carouge, il se forme à l'École des Beaux-arts de Genève et puis à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il est diplômé en 1891. Installé à Lausanne depuis 1901, il est associé jusqu'en 1915 à Eugène Monod, avec lequel il remporte en 1912 la médaille d'or d'architecture[1] aux Jeux olympiques de 1912. Il fait partie des réalisateurs du Monument international de la Réformation à Genève (1908-1917) et de la gare CFF de Lausanne (1908-1916). En 1913 il est parmi les fondateurs de l'association L'Œuvre. En 1919, il gagne le concours Cimetière du Bois-de-Vaux. Il est aussi l'auteur de la tour du Bel-Air Métropole, du Jardin botanique de Lausanne, du tablier du Pont Chauderon, du Tribunal fédéral. Entre 1917 et 1926, il dirige l'atelier artistique de la firme Zenith, pour laquelle il dessine aussi plusieurs bâtiments. En 1929 il est nommé professeur à l'École polytechnique fédérale de Zurich, où il enseignera jusqu'à 1942.
Prix et reconnaissances
modifier- 1912 : Médaille d'or d'architecture aux Jeux Olympiques de Stockholm, avec Eugène Monod.
- 1953 : Docteur honoris causa de l'université de Lausanne.
Réalisations les plus significatives
modifier- 1901 : Le tablier du pont Chauderon ;
- 1908-1916 : La façade de la gare de Lausanne. Des ingénieurs ferroviaires en ont organisé l'intérieur[2] ;
- 1908-1917 : Monument international de la Réformation à Genève ;
- 1919 : Le Cimetière du Bois-de-Vaux ;
- 1922-1927 : Le Tribunal fédéral[2] ;
- 1931 : La Tour de Bel-Air, dont la construction fut précédée d'un important débat passionnant les Lausannois ;
- 1931-1932 : Le parc du Valency ;
- 1937-1946 : Le jardin botanique (colline de Montriond) ;
- 1948-1950 : Le bâtiment administratif des CFF, à l'avenue de la Gare 45[2].
- L'ancienne Banque fédérale (à l'angle entre la rue du Grand-Pont et la rue du Grand-Chêne) ;
- L'immeuble Payot, à l'angle entre la rue de Bourg et la rue St-François[2] ;
- La façade de l'Hôtel de la Paix, à la rue Benjamin-Constant[2] ;
-
L'entrée principale du Tribunal fédéral
-
Lausanne, cimetière du Bois-de-Vaux
-
Gare de Lausanne, façade sur la place
Notes et références
modifier- Participation suisse aux compétitions artistiques des Jeux olympiques de Stockholm en 1912.
- Gilles Simond, « Laverrière a marqué Lausanne de son empreinte », 24 heures,
Annexes
modifierArchives
modifier- Fonds : Alphonse Laverrière. Cote : CH-001538-7 0002. Archives de la construction moderne-EPFL.
Bibliographie
modifier- Isabelle Rucki, Dorothee Huber, Architektenlexikon der Schweiz 19./20. Jahrhundert Bâle, Boston, Berlin 1998, p. 337.
- Pierre Frey (dir.), Alphonse Laverrière (1872-1954), parcours dans les archives d'un architecte, Lausanne : Les Archives de la construction moderne, 1999.
- Dagmar Böcker, « Laverrière, Alphonse » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- "Alphonse Laverrière architecte: 1872-1954", dans: À Suivre (Bulletin de la Section vaudoise de Patrimoine suisse) n° 61-62-63 (, février-).
Liens externes
modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative au sport :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :