Alzonne

commune française du département de l'Aude

Alzonne
Alzonne
Trompe-l'œil du château d'eau d'Alzonne.
Blason de Alzonne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Carcassonne Agglo
Maire
Mandat
Regis Banquet
2020-2026
Code postal 11170
Code commune 11009
Démographie
Gentilé Alzonnais
Population
municipale
1 595 hab. (2021 en augmentation de 2,7 % par rapport à 2015)
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 15′ 18″ nord, 2° 10′ 39″ est
Altitude Min. 108 m
Max. 242 m
Superficie 22,38 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Carcassonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Malepère à la Montagne Noire
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Alzonne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Alzonne
Géolocalisation sur la carte : Aude
Voir sur la carte topographique de l'Aude
Alzonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Alzonne
Liens
Site web alzonne.fr

Alzonne Écouter(occitan : Alzona Écouter) est une commune française, située dans le nord-ouest du département de l'Aude en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel, le Lampy, le Vernassonne, le ruisseau de Rebenty, le ruisseau du Reboulidou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée du Lampy ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Alzonne est une commune rurale qui compte 1 595 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Alzonnais ou Alzonnaises.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune d'Alzonne est située dans le Lauragais sur la D 6113 et la ligne Bordeaux - Sète au confluent du Fresquel et du Lampy.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Bram, Montolieu, Montréal, Moussoulens, Raissac-sur-Lampy, Sainte-Eulalie et Saint-Martin-le-Vieil.

Géologie et relief modifier

Alzonne se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].

Vue sur les Pyrénées.

Hydrographie modifier

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel, le Lampy, le Vernassonne, le ruisseau de Rebenty, le ruisseau du Reboulidou, le ruisseau de Fontorbe, le ruisseau de Lascombes et le ruisseau du Trapadous, constituant un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[5],[Carte 1].

Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le xviie siècle[6].

Le Fresquel, d'une longueur totale de 63 km, prend sa source dans la commune de Baraigne et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Carcassonne, après avoir traversé 22 communes[7].

Le Lampy, d'une longueur totale de 29,3 km, prend sa source dans la commune d'Arfons et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans le Fresquel sur le territoire communal, après avoir traversé 8 communes[8].

La Vernassonne, d'une longueur totale de 22,5 km, prend sa source dans la commune d'Arfons et s'écoule vers le sud. Elle traverse la commune et se jette dans le Lampy sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[9].

Le ruisseau de Rebenty, d'une longueur totale de 20,7 km, prend sa source dans la commune de Montréal et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Fresquel sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[10].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 624 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 4,7 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Ventenac-Cabardès à 9 km à vol d'oiseau[13], est de 14,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 774,1 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Réseau Natura 2000 modifier

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée du Lampy »[18], d'une superficie de 9 555 ha, avec la Vernassonne, deux cours d'eau de régime méditerranéen. La qualité de l'eau permet à ces cours d'eau d'abriter une faune piscicole riche et variée, parmi laquelle plusieurs espèces d'intérêt communautaire : le barbeau méridional, la bouvière et la lamproie de Planer[19].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[20] :

  • le « cours aval du ruisseau du Lampy » (37 ha), couvrant 5 communes du département[21] ;
  • les « gravières et plaine de Bram » (2 381 ha), couvrant 6 communes du département[22] ;
  • la « plaine de la Bitarelle et pech Nègre » (262 ha), couvrant 2 communes du département[23] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[20] : les « causses du piémont de la Montagne Noire » (8 830 ha), couvrant 20 communes du département[24].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Alzonne est une commune rurale[Note 4],[25]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[26].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,4 %), cultures permanentes (17,2 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), forêts (12 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), prairies (2,9 %), zones urbanisées (2,7 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), eaux continentales[Note 6] (0,1 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune d'Alzonne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Rebenty, le Fresquel, le canal du Midi, le Lampy et la Vernassonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1985, 1992, 1996, 1999, 2009, 2018 et 2020[30],[28].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Alzonne.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 724 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 724 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 3].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].

La commune est en outre située en aval des barrages de Lampy et de Laprade, deux ouvrages de classe A[Note 7]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[34].

Toponymie modifier

Le nom Alsona en 898 est emprunté au Fresquel. Il est basé sur la racine hydronymique alz-, « aulne, marais » (Dauzat, Nègre, Billy, Morvan) et le suffixe -onna.

Histoire modifier

Alzonne est dès le IXe siècle une ville de quelque importance, puisqu’elle était dès lors le chef-lieu de la viguerie du même nom, vicaria Ausonensis ; dès lors aussi Alzonne était comprise, in pago Carcassensi.

Ce fut un point stratégique lors de la croisade contre les Albigeois.

Autrefois fortifiée, la ville fut assiégée et prise trois fois pendant les guerres de religion du XVIe[35].

Un phare placé à environ 8 m de haut émettait la lettre Z en morse (pour AlZonne) dans les années 1920-1930 pour guider les avions des pionniers de l'Aéropostale en route vers Dakar.

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune d'Alzonne est membre de l'intercommunalité Carcassonne Agglo[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Carcassonne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[36].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 4].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Malepère à la Montagne Noire pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[37].

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1971 Antoine Azam SFIO  
1971 1977 Grégoire Vanacker PS  
1977 1995 Jacques Tramunt PS  
juin 1995 2014 Jean-Marie Salles PS  
mars 2014 En cours Régis Banquet PS Fonctionnaire à la Direction des Finances Publiques,
Conseiller général du canton d'Alzonne (2009→2015),
Conseiller départemental du canton de la Malepère à la Montagne Noire (2015→2021),
Président de Carcassonne Agglo depuis 2014

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[39].

En 2021, la commune comptait 1 595 habitants[Note 8], en augmentation de 2,7 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3841 5101 5961 6101 6291 6441 5981 6231 588
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6051 5661 4681 5101 5461 5161 5841 5061 405
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5301 5741 4601 3151 3211 3121 2771 2771 223
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 2751 1771 2061 2081 2251 2211 2381 2391 438
2017 2021 - - - - - - -
1 5221 595-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 644 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 360 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 890 [I 5] (19 240  dans le département[I 6]).

Emploi modifier

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 6,8 % 11,4 % 14,2 %
Département[I 8] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 874 personnes, parmi lesquelles on compte 68,5 % d'actifs (54,3 % ayant un emploi et 14,2 % de chômeurs) et 31,5 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 481 emplois en 2018, contre 430 en 2013 et 372 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 482, soit un indicateur de concentration d'emploi de 99,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,3 %[I 11].

Sur ces 482 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 176 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 76,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 14,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

94 établissements[Note 11] sont implantés à Alzonne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 94 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
21 22,3 % (8,8 %)
Construction 13 13,8 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
28 29,8 % (32,3 %)
Information et communication 2 2,1 % (1,6 %)
Activités financières et d'assurance 2 2,1 % (2,7 %)
Activités immobilières 7 7,4 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
6 6,4 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
10 10,6 % (13,2 %)
Autres activités de services 5 5,3 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,8 % du nombre total d'établissements de la commune (28 sur les 94 entreprises implantées à Alzonne), contre 32,3 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises modifier

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :

  • Necy, supermarchés (7 640 k€)
  • SARL Razes Hybrides, culture de céréales (à l'exception du riz), de légumineuses et de graines oléagineuses (5 223 k€)
  • Traiteur Bareil, services des traiteurs (470 k€)
  • Holding Bareil, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (405 k€)
  • La Pujade, location de terrains et d'autres biens immobiliers (24 k€)

La toiture de la salle polyvalente de la commune est équipée de 1 214 m2 de panneaux photovoltaïques depuis 2010[43]. La transformation d'une ancienne décharge en centrale solaire photovoltaïque au sol d'environ 3 MW crête[44], développée par la société Valorem, obtient un permis de construire fin 2015 et fait l'objet d'une campagne de financement participatif sur la plateforme Lendosphere en [45]. Les permis ayant été délivrés fin 2017, le parc devrait être terminé mi-2019[46].

Agriculture modifier

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région viticole »[47]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[48].

1988 2000 2010
Exploitations 75 35 23
Superficie agricole utilisée (ha) 1 584 1169 1256

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 75 lors du recensement agricole[Note 14] de 1988 à 35 en 2000 puis à 23 en 2010[48], soit une baisse de 69 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 52 % de ses exploitations[50]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 584 ha en 1988 à 1 256 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 21 à 55 ha[48].

Culture locale et patrimoine modifier

Photo du clocher de l'église de l'Assomption-de-Notre-Dame
Église de l'Assomption-de-Notre-Dame

Lieux et monuments modifier

Sports modifier

La commune est fortement associée au rugby à XIII, en raison du projet de création d'un Centre Technique National sur son territoire. Un projet lancé en 2017[51] et validé par la Fédération française de rugby à XIII en 2020[52].

Néanmoins depuis le début des années 2020, la Fédération ne communique plus sur le sujet.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Blason de Alzonne Blason
Senestre d'argent par azur embrassé.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[33].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Alzonne » sur Géoportail (consulté le 7 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Alzonne » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Alzonne » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Aude » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Alzonne » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Alzonne » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Alzonne » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Plan séisme
  3. « Découpage en régions hydrographiques », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  4. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
  5. « Fiche communale d'Alzonne », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  6. Sandre, « le canal du Midi »
  7. Sandre, « le Fresquel »
  8. Sandre, « le Lampy »
  9. Sandre, « le Vernassonne »
  10. Sandre, « le ruisseau de Rebenty »
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  13. « Orthodromie entre Alzonne et Ventenac-Cabardès », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Ventenac-Cabardes » (commune de Ventenac-Cabardès) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Station Météo-France « Ventenac-Cabardes » (commune de Ventenac-Cabardès) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  17. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  18. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Alzonne », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « site Natura 2000 FR9101446 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune d'Alzonne », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF le « cours aval du ruisseau du Lampy » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « ZNIEFF les « gravières et plaine de Bram » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « ZNIEFF la « plaine de la Bitarelle et pech Nègre » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « ZNIEFF les « causses du piémont de la Montagne Noire » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  28. a et b « Les risques près de chez moi - commune d'Alzonne », sur Géorisques (consulté le ).
  29. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  30. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude », sur www.aude.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  31. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  32. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude », sur www.aude.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  33. Article R214-112 du code de l’environnement
  34. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude », sur www.aude.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  35. Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t.1, Ch.Delagrave, 1876, p. 68.
  36. « Carcassonne Agglo - fiche descriptive au  », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
  37. « Découpage électoral de l'Aude (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  42. « Entreprises à Alzonne », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  43. « Deux centrales solaires inaugurées dans l'Aude », sur Actu-Environnement.com, (consulté le ).
  44. « Alzonne. Une centrale photovoltaïque en projet », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  45. « Énergie photovoltaïque : lancement d'un projet rémunéré à Alzonne », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  46. « Alzonne : un parc de 6 hectares de panneaux photovoltaïques à Bagne-Moutous », sur lindependant.fr, (consulté le ).
  47. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  48. a b et c « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Alzonne - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  49. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  50. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aude » (consulté le ).
  51. Amaël François, « Carcassonne. Un centre national d'entraînement à Alzonne ? », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  52. Nicolas Jacquemard, « Le Centre Nationale d'Alzonne validé par le congrès fédéral », sur Treize Mondial, (consulté le ).