Marie-Amélie de Boufflers

aristocrate française
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Marie-Amélie de Boufflers, par son mariage duchesse de Lauzun (1766) puis duchesse de Biron (1788), est une femme de la noblesse française née le à Paris, qui fut guillotinée le pendant la Révolution française.

Amélie de Boufflers
Titre de noblesse
Duchesse
Biographie
Naissance
Décès
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Famille
Père
Charles-Joseph de Boufflers (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Parentèle

Biographie

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Fille unique de Charles-Joseph de Boufflers (1731-1751), dernier duc de Boufflers, gouverneur de la Flandre et du Hainaut, et de Marie-Anne-Philippine de Montmorency-Logny (cf. Quarouble) (1732-1797), dame du palais de Marie Leszczyńska puis de Marie-Antoinette, elle est l'héritière de sa richissime grand-mère paternelle Madeleine Angélique Neufville de Villeroy (1707-1787), veuve de Joseph-Marie de Boufflers (1706-1747) puis maréchale de Luxembourg depuis son second mariage avec Charles-François de Montmorency (1702-1764).

En 1760, lors d'un voyage fait avec sa grand-mère, la jeune Amélie rencontra Jean-Jacques Rousseau qui dira plus tard de l'enfant d'à peine dix ans: C'était une charmante personne. Elle avait vraiment une figure, une douceur, une timidité virginale. Rien de plus aimable et de plus intéressant que sa figure, rien de plus tendre et de plus chaste que les sentiments qu'elle inspirait[1].

Mariage

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En février 1766 elle épousa Armand de Gontaut-Biron, duc de Lauzun, futur duc de Biron (1788). Après quelques mois de mariage le « beau Lauzun » en eut assez de sa timide épouse, et partit vers d'autres conquêtes féminines.

En 1791, elle émigra, mais pour ne pas tomber sous le coup des décrets relatifs aux émigrés, elle rentra en France, puis repartit après la journée du 10 août 1792. Ne voulant pas voir ses biens confisqués elle revint à nouveau en France. Arrêtée à deux reprises comme suspecte, elle fut condamnée à mort et guillotinée le 9 messidor an II () et fut inhumée au Cimetière de Picpus.

Notes et références

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  1. Jean-Jacques Rousseau: Les confessions Partie II, livre X, p. 400. Lire en ligne.

Sources

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Liens externes

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