Amandititita
Amandititita (la toute petite Amanda), de son vrai nom Amanda Lalena Escalante Pimentel, née le à Tampico, Mexique, est une chanteuse mexicaine et un auteur-compositeur de cumbia.
Parcours
modifierSon père était Rockdrigo, un musicien de folk et de rock, mort en 1985, lors du tremblement de terre de Mexico. Après la mort de son père, elle et sa famille déménagent de sa ville natale de Tampico pour s'installer dans la capitale mexicaine. A 14 ans, Amandititita commence à écrire et s'inscrit dans divers ateliers d'écriture. Elle s'intéresse à la poésie, au théâtre, à l'écriture de nouvelles, à l'écriture réaliste. Indécise sur son avenir, elle travaille dans un premier temps dans une agence de publicité, mais utilise ses premiers revenus pour faire composer de la musique sur des paroles de chansons qu'elle crée[1].
«Concentré d'insolence et d'énergie»[2], elle se produit sur les scènes musicales à partir de 2007, dans le milieu underground de Mexico. Son style musical, baptisé par elle « anarcumbia », est un mélange de rock, reggae, rap, et cumbia mexicaine traditionnelle. Elle s'autoproclame la « reine de l'anarcumbia »[2].
Elle signe chez Sony-BMG et sort son premier album, La Reina de Anarcumbia, au début de 2008. Le single, La Muy Muy, extrait de cet album, est classé sur le Billboard. Ses chansons sont de petites histoires tirées du quotidien, où elle parle de la facture de téléphone, ou s'incarne en de multiples personnages, secrétaire, fille d'un député du Parti révolutionnaire institutionnel, etc.[3].
Elle se fâche assez rapidement avec son label discographique. Celui-ci veut en particulier lui imposer le retrait de plusieurs morceaux dans son deuxième album, dont la Güera Televisa (qui peut être traduit par : la blondasse Televisa) : « Je me moquais de l'habitude de montrer à l'écran de grandes blondes à la peau très claire, physique qu'on ne rencontre quasiment jamais dans les rues. C'est quoi, ce racisme envers nous-mêmes ? » explique-t-elle sur le thème de cette chanson[2].
Son deuxième album, La Descarada, est sorti en 2009, sur un label indépendant. Amandititita s'est produite pour la première fois en France le , à Rennes dans le cadre du festival Le Grand Soufflet, contournant l'obstacle de la langue en brandissant des panneaux. Un premier panneau indiquait « Je ne parle pas français, » suivi d'un second : « Je ne suis pas une blonde de la TV »[4].
Discographie
modifier- La Reina de la Anarcumbia (2008)
- La Descarada (2009)
Filmographie
modifier- 1996 ¿Por qué no me las prestas?, de Sergio García
- 2001 Rockdrigo, la ciudad del recuerdo, de Alejandro Ramírez
- 2003 La hurbanistoria de Rockdrigo, de Rafael Montero
- 2012 Hecho en México, de Duncan Bridgeman
Notes et références
modifierNotes
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Amandititita » (voir la liste des auteurs).
Références
modifierVoir aussi
modifierArticles de journaux
modifier- (es) Patricia Peñaloza, « Amandititita, la Reina de la anarcumbia, debuta con un disco », La Jornada, (lire en ligne).
- (es) Natalia Cano, « Amandititita se casa con tecladista de Kinky », El Universal, (lire en ligne).
- François-Xavier Gomez, « Amandititita, branle-bas de cumbia », Libération, no 10083, , p. 28 (lire en ligne).
- Benoit Le Breton, « Grand Soufflet : la brune incendiaire déteste son patron - Rennes », Ouest-France, (lire en ligne).
Sources sur le web
modifier- (en) « Amandititita, biography », sur le site Billboard.
- (es) « Amandititita - Biografia », sur le site Biosstars.