Ambernac

commune française du département de la Charente

Ambernac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ambernac
Ambernac
L'église d'Ambernac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité Communauté de communes de Charente Limousine
Maire
Mandat
Guy Rougier
2020-2026
Code postal 16490
Code commune 16009
Démographie
Gentilé Ambernacois
Population
municipale
379 hab. (2021 en évolution de +3,27 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 58′ 52″ nord, 0° 32′ 32″ est
Altitude Min. 147 m
Max. 232 m
Superficie 30,05 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Confolens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Charente-Vienne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Ambernac
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Ambernac
Géolocalisation sur la carte : Charente
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Ambernac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Ambernac

Géographie

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Localisation et accès

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La commune d'Ambernac est située au nord-est du département de la Charente, en bordure occidentale du pays de Charente limousine. Elle appartient à la communauté de communes du Confolentais.

Elle est située à 10 km à l'ouest de Confolens et à 11 km au nord-est de Saint-Claud. Elle est aussi à 47 km d'Angoulême, la préfecture, 10 km de Champagne-Mouton, 10 km de Roumazières-Loubert, 6 km de Saint-Laurent-de-Céris[1].

La D 951, route d'Angoulême à Confolens et Guéret, maillon de la route Centre-Europe Atlantique, traverse le sud de la commune, à 4 km au sud du bourg. Le bourg est desservi par de petites routes départementales : la D 169, de Roumazières à Alloue et Épenède, la D 170 de Manot à Champagne-Mouton, la D 174 vers Saint-Laurent-de-Céris, la D 313 à l'est vers Confolens[2].

La gare la plus proche est celle de Roumazières, desservie par des TER entre Angoulême et Limoges.

Hameaux et lieux-dits

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La commune compte quelques gros hameaux comme Saint-Martin (ancienne paroisse) et Montermenoux, au nord-est du bourg, et des hameaux plus petits comme la Grange des Mottes, le Breuil au nord, Clermont, l'Allemandie à l'ouest, etc.[2]

Communes limitrophes

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Géologie et relief

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La commune est géologiquement à cheval sur le Bassin aquitain et le Massif central.

La vallée de la Charente est constituée de marnes du Lias alors que les plateaux d'une grande moitié occidentale, formés de terrains tertiaires (argile rouge au nord, argile à silex et altérite au sud), recouvrent du terrain calcaire jurassique. Ils comportent une faille géologique jurassique métallifère et il existe des vestiges de scories et de galeries de mine de plomb argentifère au bord de la Charente.

L'est de la commune se trouve sur le plateau du Limousin, partie occidentale du Massif central, composé de roches cristallines et métamorphiques, relique de la chaîne hercynienne. Les vallées du Rouillac et du Braillou sont creusées dans le granit, et des arènes argilo-sableuses recouvrent les plateaux[3],[4],[5].

Le relief de la commune est celui d'un plateau d'une altitude moyenne de 190 m assez vallonné car traversé du sud au nord par plusieurs vallées dont celle de la Charente à l'ouest. Le point culminant de la commune est à une altitude de 232 m, situé dans le bois d'Ambouriane au nord-est. Le point le plus bas est à 147 m, situé le long de la Charente sur la limite nord. Le bourg, dominant le confluent de la Charente et du Braillou, est à 185 m d'altitude[2].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Ambernac.

La commune est située pour partie dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[6] et pour partie dans la région hydrographique de « la Loire de la Vienne (c) à la Maine (nc) », une partie du Bassin de la Loire, au sein du Bassin Loire-Bretagne[7]. Elle est drainée par la Charente, le Braillou, le ruisseau des Vergnes, le ruisseau de Flagnat, le ruisseau de la Faye, le ruisseau de la Fontaine Berlière, le ruisseau de Rouillac, le ruisseau des Champs, le ruisseau du Maslandrie et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 32 km de longueur totale[8],[Carte 1].

La Charente, d'une longueur totale de 381,4 km, prend sa source dans la commune de Saint-Léger-les-Vignes et se jette dans le Golfe de Gascogne, après avoir traversé 117 communes[9]. Encore petite, en aval de Roumazières et en amont d'Alloue, elle coule vers le nord et arrose l'ouest de la commune.

Le Braillou, ruisseau qui prend sa source dans la commune de Manot traverse la commune et se jette dans la Charente sur sa rive droite.

Le Rouillac est un ruisseau intermittent, affluent du Braillou à Saint-Martin.

Le ruisseau des Vergnes est un ruisseau affluent de la Charente sur sa rive droite au sud du bourg, ainsi que le ruisseau de Flagnat qui fait la limite sud de la commune.

Il y a aussi de courts ruisseaux intermittents dans les nombreux vallons ainsi que de petites retenues d'eau grâce au sol argileux[2].

Gestion des cours d'eau

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[10]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne[6] qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [11].

Comme une grande partie du département, le climat est océanique aquitain, mais il est légèrement dégradé aux abords de la Charente limousine; le climat y est légèrement plus humide et plus frais.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Ambernac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Confolens, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (78,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34,2 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), forêts (22,9 %), terres arables (18,3 %), mines, décharges et chantiers (1,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Ambernac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ambernac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 91,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 272 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 266 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2020[17].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].

La commune est en outre située en aval du barrage de Mas Chaban, un ouvrage de classe A[Note 2]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[23].

Risques particuliers

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La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation de mines. La concession d'Alloue, d'une superficie de 15,5 km2, porte sur le plomb, le zinc et l'argent. Elle a été instituée le et sa renonciation, après la fin des travaux, est intervenue le . Les Permis Exclusifs de Recherche (PER) d'Alloue-Ambernac et d'Ambernac, d'une superficie de 96,4 km² et 21 km², ont ensuite été respectivement attribués pour une durée de 3 ans, les et [24].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Ambernac est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[25].

Toponymie

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La localité est attestée sous les formes Ambernaco, Bernaco (à dater)[26],[27].

Albert Dauzat et Charles Rostaing expliquent le premier élément Ambern- par un nom de personne latin *Ambarrinus, non attesté, suivi du suffixe -acum[28], d'origine gauloise *-āko[29].

Le hameau du Breuil tire son nom du bas latin brogilum, d'origine gauloise brogilos qui désigne un petit bois[30].

Le nom de Clermont désigne une colline à la vue dégagée[31].

Ambernac est située dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et se nomme aussi Ambernac en dialecte limousin[32].

Histoire

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Andebrenaco était habitée par les Lemovici[Note 3]. Elle fut soumise par Jules César, en 51 av. J.-C., durant sa 8e campagne et fut une viguerie gallo-romaine. Ambernac eut une certaine importance aux temps mérovingiens de par l'existence d'une mine de plomb argentifère aux Chéronnies[33] et de l'existence supposée d'un atelier monétaire[34], si Ambernac était bien Andebrenaco. Une autre mine, peut-être exploitée, existait près du château de Puynode[35]. La monnaie était frappée « Andebrenaco », et l'atelier fut arrêté sous les Caroligniens[36],[37],[38].

Ambernac devint un bourg médiéval siège d'un archiprêtré qui bénéficia de largesses royales.

L'ancienne voie romaine d'Angoulême à Bourges par Argenton passait à 1,3 km au sud-est du bourg. Une portion a été découverte entre Luxérat et la Vallade, ainsi qu'à chez Pasquet[35]. Une borne milliaire romaine avec inscription, découverte dans l'ancien cimetière, était vraisemblablement située sur cette ancienne voie, et on peut la voir au musée archéologique d'Angoulême[39].

Ambernac faisait partie de l'ancienne province du Poitou (limite sud du diocèse, proche de celui d'Angoulême)[40], mais on y parlait la langue d'oc ou occitan sous forme du parler limousin[41].

Le château du Praisnaud, demeure de la famille Babaud, est mentionné au XVIe siècle. Il aurait aussi existé à cette époque un château de Puynode bas.

Jean-Baptiste Barbaud-Praisnaud fut sous-préfet de 1831 à 1848 durant la Monarchie de juillet.

Léonide Barbaud-Praisnaud fut député en 1848 puis préfet de la Charente en 1871.

Antoine Barbaud-Lacroze fut député et son fils Léonide conseiller d'État et sénateur.

Il a existé une tuilerie (présente sur le cadastre de 1835) et des fours à chaux aux Chéronnies. Il a aussi existé un moulin à vent, le « Moulin d'Ambernac ».

En 1935, l'acteur Noël-Noël acheta Praisnaud et il s'engagea dans le maquis durant la Seconde Guerre mondiale.

Administration

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La mairie.

En 1793, Embernac appartenait au canton d'Allouë, en 1801 à celui de Champagne-Mouton puis en 1802 au canton de Confolens-Nord pour plus tard devenir Ambernac.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2008 Hélène Boudesseul    
2008 2014 Marguerite Cadier SE Retraitée communale
2014 En cours Guy Rougier[42]   Retraité de l'Éducation nationale
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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Évolution démographique

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Les habitants sont appelés les Ambernacois[43].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].

En 2021, la commune comptait 379 habitants[Note 4], en évolution de +3,27 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
9561 0041 0051 0751 0801 1161 1681 1201 073
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 0401 0709499929891 0371 0259901 033
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 0301 012739715648659599569591
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
571480441430422395383405372
2019 2021 - - - - - - -
380379-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,8 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 186 hommes pour 188 femmes, soit un taux de 50,27 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
5,2 
12,2 
75-89 ans
13,1 
28,6 
60-74 ans
22,0 
20,6 
45-59 ans
24,6 
13,8 
30-44 ans
12,6 
16,4 
15-29 ans
11,5 
7,9 
0-14 ans
11,0 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2021 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,7 
9,2 
75-89 ans
12 
20,6 
60-74 ans
21,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16 
15,6 
15-29 ans
13,4 
16,1 
0-14 ans
14,3 

Économie

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Ambernac est une commune essentiellement agricole. La commune possède un gîte rural.

Équipement, services et vie locale

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Enseignement

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L'école près de la mairie.

L'école est un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) entre Alloue, Ambernac, Benest, Épenède et Hiesse. Alloue accueille l'école primaire (maternelle et élémentaire), Ambernac et Benest une école élémentaire[50].

Autres services

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Les autres services sont sur les communes proches et surtout à Confolens.

Vivre à Ambernac

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Il y a plusieurs associations, la Société de Chasse ainsi qu'un club du 3e Âge et un comité des fêtes.

La commémoration de la bataille d'Ambernac a lieu chaque dernier dimanche de juillet.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine religieux

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L'église paroissiale Saint-Pierre date initialement du XIe siècle et fut le siège d'un archiprêtré, avant d'être donnée à l'abbaye de Charroux par l'évêque de Poitiers. Elle fut fortement remaniée pour ne pas dire reconstruite au début du XXe siècle grâce aux dons d'une paroissienne. Elle fut consacrée à nouveau en 1905 par l'évêque d'Angoulême Mgr Ricard[51].

Patrimoine civil

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Le château de Praisnaud se compose d'un logis rectangulaire flanqué de deux tours en diagonale, surmontées de toits coniques. La tour ouest serait un vestige d'une construction du XVIe siècle alors que la tour est date du XIXe siècle. La tour est monument historique, le logis, les communs, la cour ainsi que la grange, ont été inscrits par arrêté du [52]. Il possède une imposante fuie ronde, signe que le seigneur du lieu avait droit de haute et basse justice.

Le bourg possède un imposant lavoir.

Croix de Charlemagne et stèle en l'honneur du maquis Foch, près du pont sur la Charente, et fontaine de l'Almandie[53].

Patrimoine environnemental

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Les rives de la Charente sont zone Natura 2000.

Il y a trois chemins de randonnée, « Clermont » et « Ambouriane » chacun de 9 km, alors que « chez Guilloux » est long de 13,5 km.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Dujardin V., Moinot É., Ourry Y. (2007) - Le Confolentais, entre Poitou, Charente et Limousin, Images du patrimoine, no 243, Geste éditions, 2007.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[22].
  3. La carte des diocèses, anciennes civitates romaines, situe cependant Ambernac dans le Poitou, juste en limite de la civitas d'Angoulême au sud.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Ambernac » sur Géoportail (consulté le 19 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  2. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  3. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  4. Carte du BRGM sous Géoportail
  5. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Confolens », sur Infoterre, (consulté le ).
  6. a et b « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  7. « Carte et liste des communes du Bassin Loire-Bretagne », sur agence.eau-loire-bretagne.frr, (consulté le ).
  8. « Fiche communale d'Ambernac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  9. Sandre, « la Charente »
  10. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  11. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur eau-grandsudouest.fr (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Confolens », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a et b « Les risques près de chez moi - commune d'Ambernac », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Ambernac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  22. Article R214-112 du code de l’environnement
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  24. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque minier.
  25. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  26. Henri Beauchet-Filleau, Pouillé historique du diocèse de Poitiers, t. III, Niort, Clouzot, , 574 p. (lire en ligne), p. 174.
  27. Catillus Carol, « Ambernac », (consulté le ).
  28. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 13.
  29. Pierre-Yves Lambert : La Langue gauloise Paris, (éditions errance) 2003. (ISBN 978-2-87772-224-7)
  30. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Paris (éditions Errance) 2001. (ISBN 978-2-87772-198-1), p. 91.
  31. Jean-Marie Cassagne et Stéphane Seguin, Origine des noms de villes et villages de Charente, Saint-Jean-d'Angély, Jean-Michel Bordessoules, , 311 p. (ISBN 2-913471-06-4), p. 13,53 et 88
  32. (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le ).
  33. Annales des mines, Compagnie française d'éditions, (lire en ligne), p. 149
  34. Prou, Catal, Antebrinnaco, p. 466
  35. a et b Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 125
  36. Bulletin de la Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze, vol. 39, Riche, (lire en ligne), p. 30-31
  37. A. Mazière, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, , p. XLII
  38. [PDF] Bulletin de la Société Archéologique de Brive, « Andebrenaco », (consulté le ).
  39. Pierre Dubourg-Noves (dir.), Histoire d'Angoulême et de ses alentours, Toulouse, Éditions Privat, coll. « Univers de la France et des pays francophones », , 319 p. (ISBN 2-7089-8246-X, BNF 35072424, présentation en ligne), p. 305
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  49. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
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  51. Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimé à Rioux-Martin, Le vent se lève, , 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 17.
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