L'amnésie morale[1] ou amnésie éthique[2],[3], et parfois amnésie immorale[4],[5], est la tendance à oublier les actions malhonnêtes que l'on commet, ou à s'en souvenir de façon floue ou très limitée[6]. Alors qu'on se souvient de façon précise des actions immorales des autres, on tend à moins facilement se remémorer nos propres actions similaires. Ce phénomène permettrait de maintenir l'estime de soi et de limiter la mauvaise conscience ou la peur d'être puni[7]. Le phénomène a été étudié par l'Université de Harvard aux États-Unis, et par le CNRS en France.

Références

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  1. netconcept, « Amnésie morale et oubli volontaire », sur ESSCA Knowledge, (consulté le )
  2. « Ça veut dire quoi, "l'amnésie éthique" ? », sur ladepeche.fr (consulté le )
  3. Cheyenne Macdonald, « Memories of unethical actions are LESS clear than other actions », sur Mail Online, (consulté le )
  4. Atlantico, « La science explique pourquoi les tricheurs peinent à admettre leurs méfaits », sur Atlantico, (consulté le )
  5. (en) Maryam Kouchaki et Francesca Gino, « Memories of unethical actions become obfuscated over time », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 113, no 22,‎ , p. 6166–6171 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 27185941, PMCID PMC4896721, DOI 10.1073/pnas.1523586113, lire en ligne, consulté le )
  6. « Stimuler le cerveau peut-il rendre plus honnête ? », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Camille Gaubert, « La "mémoire éthique" : quand nous oublions avoir triché », sur Sciences et Avenir, (consulté le )