Le parcours est long de 251,4 kilomètres. Il démarre à Maastricht et se dirige vers le nord. Les coureurs traversent les villes de Bunde et de Geulle avant d'atteindre la première côte de la journée qu'est le Slingerberg. Ils se dirigent ensuite vers Beek puis grimpent l'Adsteeg. Ces ascensions se trouvent dans les premiers quinze kilomètres du parcours. La course se rend ensuite à Meerssen où le Lange Raarberg est monté en allant vers Heerlen. Juste avant d'arriver dans cette commune, le parcours tourne vers le sud et emprunte le Bergseweg. C'est alors le commencement d'une série de trois tours de circuit dans les environs de Fauquemont. Le Sibbergrubbe et le Cauberg sont escaladés pour la première fois. Cette dernière ascension se trouve au kilomètre cinquante-quatre.
La première boucle a une longueur de 108,5 kilomètres. Les coureurs grimpent le Geulhemmerberg en quittant Fauquemont, puis virent en direction du sud-est. Les vingt kilomètres suivants ne contiennent pas de côte référencée, toutefois ils sont souvent en faux-plat. La prochaine ascension est le Wolfsburg, au kilomètre soixante-dix-huit, rapidement suivi par le Loorberg. Le parcours se dirige alors vers Gulpen sans traverser la ville. La côte du Schweibergerweg est grimpée au kilomètre quatre-vingt-douze suivie par le Camerig six kilomètres plus loin. Une boucle autour de la ville de Vaals est alors effectuée. Les côtes du Vaalserberg, marquant la frontière entre l'Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas, celle de Gemmenich et du Vijlenerbos sont surmontées en l'espace de neuf kilomètres. Le parcours se redirige après vers Gulden en empruntant la même route qu'à l'aller et grimpe l'Eperheide. À Gulpen, le mont éponyme est parcouru. La course continue vers le Plettenberg et l'Eyserweg. À Simpelveld, le parcours tourne à l'ouest pour revenir vers Fauquemont en prenant la côte d'Huls et du Vrakelberg. En entrant dans Fauquemont, le Sibbergrubbe puis le Cauberg sont de nouveau grimpés. Au passage de la ligne cent-soixante-huit kilomètres ont été couverts, un peu moins de cent restent à parcourir.
Le deuxième tour de circuit est long de soixante-sept kilomètres. Le Geulhemmerberg est emprunté de nouveau avant que le parcours n'atteigne les confins de Maastricht. Le circuit grimpe cette fois-ci le Bemelerberg en allant vers le nord avant de repartir au sud-est vers Beutenaken. Les chemins empruntés sont ensuite similaire à ceux du premier tour avec notamment l'ascension du Loorberg et du Gulpenerberg. Le retour vers Fauquemont varie cependant, avec le passage du Kruisberg, de l'Eyserbosberg, du Fromberg puis du Keutenberg. Ce dernier est franchi plus loin du final à la suite de l'introduction de la nouvelle boucle Cauberg-Geulhemmerberg-Bemelerberg qui sera de nouveau effectué avec une sortie du Bemelerberg à sept kilomètres de Fauquemont. Le Sibbergruppe n'est pas monté à l'inversion du Cauberg. À la ligne, les coureurs ont encore dix-huit kilomètres à couvrir.
La dernière révolution est donc la plus courte. Le circuit emprunte le Geulhemmerberg pour la troisième reprise, puis le Bemelerberg avant de revenir directement à Fauquemont pour l'ultime montée du Cauberg. Au pied de celle-ci, 2 600 mètres restent à parcourir. Elle est longue de 900 mètres avant une déclinaison moyenne de sept pour cent et une pente maximale de douze pour cent. À son sommet, il reste donc 1 700 mètres relativement plats avant de passer la ligne d'arrivée située sur le territoire de Berg en Terblijt[6],[7],[8]..
L'organisateur a communiqué la liste de quatre équipes invitées le [9],[10],[11] avant d'en annoncer deux autres le [12]. Vingt-quatre équipes participent à cette Amstel Gold Race - dix-huit ProTeams et six équipes continentales professionnelles :
Une échappée d'une dizaine de coureurs se forme dans les premiers kilomètres. Diverses contre attaques (menées par Thomas Voeckler, Greg Van Avermaet ou Jakob Fuglsang) ne réussissent pas à faire la jonction avec ce groupe. Le dernier rescapé de l'échappée, Christophe Riblon, est rattrapé à 9kilomètres de l'arrivée par le peloton. Dans la dernière ascension du Cauberg, le coureur de la BMC Samuel Sánchez étire le peloton avant que son coéquipier Philippe Gilbert ne distance ses rivaux sur une accélération puissante. Dans les deux kilomètres suivant le sommet, un groupe de favoris (Simon Gerrans, Alejandro Valverde, Michał Kwiatkowski) mène une poursuite peu coordonnée de Gilbert. Celui-ci remporte la course avec une avance confortable sur Jelle Vanendert, qui a profité de l'attentisme du groupe de poursuivants pour les rattraper et partir seul. Simon Gerrans complète le podium en devançant Valverde et Kwiatkowski au sprint[16].
Cette Amstel Gold Race attribue des points pour l'UCI World Tour 2014, par équipes uniquement aux équipes ayant un label ProTeam, individuellement uniquement aux coureurs des équipes ayant un label ProTeam.